Chapitre 4 La proposition de Rose

Point de vue de Jeanne Millet

Maniaque !!! Soudain, ça m'a rappelé quelqu'un...

« Jeanne... oh Jeanne ? » Lise m'a secouée.

« Euh ? Qu... » J'étais enfin revenue à moi.

« S'il vous plaît, mes parents ne me laissent pas vivre seul, ils me forceront à rester dans l'appartement de mon cousin si je suis seule, je ne veux pas... », a-t-elle pleurniché.

« Eh bien, je suis plutôt d'accord..... D'abord Rose est toute seule, d'ailleurs, je peux loger gratuitement... Pas de frais d'hébergement... Pas de restrictions d'hébergement... ou de maisons.... C'est fait, je suis partante. » Lise a levé le pouce.

« Yay.... Jeanne... ! ? »

Rose et Lise ont montré leurs yeux de chiots.

« Non, non, pas question... Je ne veux pas vivre séparée de mes parents. Je ne peux pas le faire », ai-je secoué la tête.

« Nous y voilà..... Tu n'es plus une enfant de maternelle Jeanne, tu es une putain d'adulte de 18 ans. » Lise m'a tapé sur les épaules.

« J'ai besoin de réfléchir, j'ai besoin de l'opinion de mes parents aussi », ai-je dit en me mordant la lèvre. Rose et Lise ont soupiré.

« Ok, alors allons nous rencontrer mon cousin, il étudie ici lui aussi. Il a 2 ans de plus que moi... donc c'est notre aîné... », a-t-elle gazouillé.

« Tu as dit que ton cousin est un maniaque... », a dit Lise avec sarcasme.

« Oh allez, je veux juste vous le présenter à toute les deux...» Elle nous a tirées en croisant nos mains avec les siennes. On a marché vers une cantine.

Rose a fait signe à quelqu'un. « Hé cousin.... Regarde qui j'ai amené avec moi. »

La personne avait des épaules très larges, ne s'était pas retourné parce qu'il était occupé à parler.

« Hey loser... », a-t-elle crié. Finalement, il s'est retourné.... Woauh..... Mon Dieu... .... Ma bouche s'est ouverte.

Il a commencé à venir vers nous et son regard m'a transpercée. J'ai fait un petit pas en arrière, mais Rose m'a entraînée vers lui.

« Jeanne... Lise, je vous présente mon cousin Xavier », a-t-elle dit en poussant un cri.

Waouh, il était si charmant... et il était grand, peut-être 1m95. Il ressemblait à un Dieu grec. Il portait une chemise noire moulante à manches courtes avec deux boutons de col ouverts et un jean noir avec une ceinture noire.

On pouvait voir les muscles qui ressortaient de sa manche mi-longues, et sa poitrine musclée grâce à ses boutons ouverts. Toutes les filles rêvaient de tels garçons, y compris moi.... Mais je devenais facilement nerveuse quand j'étais près d'eux... des hommes séduisants.

Pas étonnant que je tremblais quand il s'est approché de nous et qu'il me regardait sans cesse comme si j'étais un spécimen.

Il nous a fait un faible sourire à Lise et moi et il a avancé sa main pour une poignée de main.

« Ravi de vous rencontrer Jeanne... ..... et Lise. » Il a souri.

« Mon frère... elles vont être mes colocataires... », a Rose sauté joyeusement.

« Oh c'est vrai ? », a-t-il haussé les sourcils et m'a regardée fixement.

« Non... pas moi... » J'ai baissé les yeux, rougie par son regard.

« Bien, frère, où sont les autres.... et ta petite amie... ? », a demandé Rose avec excitation.

Quoi ?!! Il avait déjà une petite amie... Pourquoi pas, d'ailleurs n'importe quelle fille mourrait pour lui... Tu viens de rater ta chance... Jeanne. Mais c'est quoi cette idée ? Ferme-la... Je disais tout ça à mon esprit, je ne les ai pas prononcés bien sûr.

« Alor, ça... Elle ne va pas bien, elle n'est pas là.. Pour les autres je ne sais pas. » Il a haussé les épaules.

« Hmm, t'inquiète.... », a dit Rose d'un ton déçu.

« Rose, nous sommes en retard..... On se retrouve la semaine prochaine... » Lise a tapoté l'épaule de Rose.

« Hmm... Ok... On se voit bientôt et toi Jeanne, convaincs tes parents », m'a-t-elle dit en me serrant dans ses bras.

« Je vais essayer, mais je ne promets rien... », ai-je soupiré.

Nous avons quitté l'université. Lise m'a déposée chez moi et je lui ai fait un signe d'au revoir. C'était une journée fatigante....

5 jours plus tard.... depuis notre inscription. Encore 2 jours à passer....

J'ai senti que quelqu'un me regardait fixement..... Je me suis retournée mais je n'ai trouvé personne... Tout le monde était occupé à siroter son café, et certaines personnes se promenaient.

Calme-toi, Jeanne... ...... Rien ne va se passer.... Lise et sa mère étaient aussi ici...

Quelques heures plus tard....

« Laisse-moi te déposer.... Il fait déjà nuit... », a déclaré Lise.

« Mon père m'a dit d'apporter des médicaments pour ma mère, j'ai besoin de certaines choses aussi... Tu peux y aller, il sera tard pour toi... » Je lui ai tapé dans le dos.

« Ok... Tu as demandé à tes parents pour le logement ? », a demandé Lise.

« Pourquoi devrais-je, c'est déjà décidé, je ne viens pas. » J'ai roulé des yeux.

« Oh, allez, Jeanne, s'il te plaît, je ne peux pas vivre seule là-bas, et puis j'ai besoin de ma meilleure amie avec moi », a-t-elle dit en montrant des yeux de chiot.

« Je vais essayer de leur demander... », ai-je soupiré.

« D'accord, à demain. » Lise m'a prise dans ses bras. Je lui ai fait signe d'au revoir.

J'ai acheté des médicaments à la pharmacie et des articles ménagers au supermarché. Puis j'ai commencé à marcher dans les rues...

Je marchais rapidement, sentant ma peau se hérisser avec le sentiment d'être observée, c'était l'une des raisons pour lesquelles je n'aimais pas l'obscurité. Cette certaine paranoïa d'être observée était inévitable.

J'ai commencé à marcher un peu plus vite lorsque j'ai entendu du gravier crisser derrière moi, mon rythme cardiaque s'est accéléré sous l'effet de la peur.