It's Time To Wake Up ~SuperM
img img It's Time To Wake Up ~SuperM img Chapitre 2 𝐎𝟐 - 𝐀𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
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Chapitre 6 𝐎𝟔 - 𝐓𝐞𝐥𝐞𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 img
Chapitre 7 𝐎𝟕 - 𝐑𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐒𝐮𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 img
Chapitre 8 𝐎𝟖 - 𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 img
Chapitre 9 𝐎𝟗 - 𝐏𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 img
Chapitre 10 𝟏𝐎 - 𝐒𝐮𝐩𝐞𝐫𝐌, 𝐂𝐢𝐧𝐪 𝐇𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬, 𝐔𝐧𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞 img
Chapitre 11 𝟏𝟏 - 𝐕𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬 img
Chapitre 12 𝟏𝟐 - 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 img
Chapitre 13 𝟏𝟑 - 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐃𝐞𝐩𝐚𝐫𝐭 img
Chapitre 14 𝟏𝟒 - 𝐀𝐦𝐞𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 img
Chapitre 15 𝟏𝟓 - 𝐑𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞𝐬 img
Chapitre 16 𝟏𝟔 - 𝐏𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐬 img
Chapitre 17 𝟏𝟕 - 𝐃𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬 img
Chapitre 18 𝟏𝟖 - 𝐋𝐞 𝐒𝐨𝐮𝐬-𝐒𝐨𝐥 img
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Chapitre 2 𝐎𝟐 - 𝐀𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧

➤ O6 septembre 205O, 21HOO

Séoul

PDV ISEUL

Je marchais à pas rapides dans la rue en direction de mon appartement, comme après chaque journée chargée de travail. Depuis quasiment toujours, depuis que je suis dans cette entreprise plus précisément, j'enchaîne les heures supplémentaires en arrivant à un poing où je ne les compte même plus. Cela me démoraliserait qu'encore plus, surtout quand je me rappelle le faible revenu que je touche malgré tout ça. Mais j'y étais obligée si je ne voulais pas recevoir un quelconque avertissement de la part de mon supérieure, à cause de dossiers en retard ou mal interprété. Un supérieure misogyne qui ne se retiendrait pas de me rabaisser par ailleurs, je me demande toujours pourquoi j'ai fait le choix de prendre ce travail là et pas un autre...

Certainement car je n'avais pas d'autre choix, entre risquer de finir à la rue et ça, je me suis rapidement décidée. Vingt deux ans et toujours financièrement dans la merde, c'est ce qui résume bien ma vie. Un appartement en l'occasion qui tient étonnement debout, des parents qui ne sont plus là et des amies... bah des amies qui ont disparu aussi, car je n'avais plus vraiment le temps et que je me suis vite rendue compte qu'elle ne me poussait pas vers le haut. Mais bien vers le bas. Thank you, next~

Bref, salut c'est moi Iseul, je rentre du boulot, j'ai pas de nouveaux amis, toute seule je déprime~ Ça doit être un truc comme ça, je suis presque sûre.

Je continue de marcher activement, que très peu rassurée en ce milieu de soirée sombre et frais. Les chemins les plus courts pour revenir chez-soi sont toujours ceux les plus lugubres, un jour faudra me dire qui a eu l'idée de faire ça. Autrement dit, dans des petites ruelles comme celles que j'emprunte, éclairées que part quelques lampadaires qui se courent après, je prends en aucun cas mon temps et au contraire essaye de faire au plus vite pour arriver chez-moi seine et sauve. La dernière fois que j'ai traîné j'ai bien faillit perdre la vie à cause d'un fou, il y a bientôt un an maintenant. Je n'ai pas vraiment envie que cela m'arrive à nouveau.

Je regarde l'heure sur mon téléphone et allume la torche de ce dernier afin d'un peu plus éclairer ce qu'il y a devant moi, puis me mets à sursauter après qu'un bruit que je qualifierais suspect se fit derrière moi. Je me tourne donc dans cette direction ci, y braque la lumière, avant de froncer les sourcils en y voyant personne. En revanche, je remarque que le bruit que j'ai entendu est celui d'une bouteille de bière s'étant brisée au sol. Et qui n'était pas là lorsque je suis passée ici il y a un court instant.

Après quelques secondes à rester sur place, entrain de regarder bêtement le verre brisé, je repris ma route avec un peu plus de hâte. Il y a personne dans les alentours et ce quartier est remplie de chat errants, j'imagine que ça doit être l'un d'eux.

Mais moins d'une minutes plus tard, un son attire de nouveau mon attention et cette fois ci commença à réellement me faire peur. Celui-ci n'était pas similaire au premier, loin de là même. Il s'agissait de bruits de pas, des pas lourds et qui se font à la même fréquences que les miens. Ma respiration se fait instantanément plus courte qu'avant, je suis certaine que ces pas n'étaient pas présents avant ça. Et que la bouteille de bière brisée appartenait donc à cette inconnu, qui avait dû emprunter ce chemin par une autre entrée que celle que j'ai prise. C'est la raison pour laquelle je ne l'avais pas remarqué.

Je sers fort mon téléphone entre mes mains, la lampe torche toujours allumée et prête à composer un numéro d'urgence au cas où. Après beaucoup d'hésitation je décide de regarder derrière moi, et comme je m'y attendais la silhouette que je vus était bien celle d'un homme. Capuche mise et les mains dans les poches.

Je ne pouvais pas discerner son visage à cause de l'obscurité, et je n'allais pas pointer mon flash sur lui. Mais malgré ça j'ai eu l'impression de le voir sourire lorsque j'ai tourné ma tête vers lui, et sa démarche est devenue encore plus menaçante que précédemment.

J'accélère donc le pas, comprenant que cet homme allait donc me suivre jusqu'à je ne sais où et a des intentions plus que mauvaises à mon égard. Je n'avais encore jamais subi ça, et je laissais involontairement pas mal la peur prendre le dessus sur ma raison. Alors qu'à l'inverse je ne devrai vraiment pas. Mon cœur rata plus d'un battement en entendant ses pas s'accéler après que je l'eus moi-même fait, puis devenir nettement plus rapide que les miens.

Je frisonnais rien qu'à sentir sa présence se rapprocher de plus en plus de moi, et m'imaginais tout ce qui pourrait m'arriver s'il m'atteignait.

Mon dernier espoir fut donc de courir le plus rapidement possible, commençant en même temps à composer le numéro de la police. Malheureusement j'avais réagi trop tard, et j'étais bien trop lente par rapport à lui. Mon téléphone me glissa des mains quand il saisissa violement mon avant-bras pour m'obliger à me retourner vers lui, très vite déstabilisée par sa carrure et la dangerosité qu'il dégageait. Mes yeux eurent à peine le temps de rencontrer les siens que je me retrouva plaquée contre l'un des murs de la ruelle, ma tête se cognant violement. Pendant plusieurs secondes qui me parurent interminable je n'arrivais plus à réfléchir correctement, à quoi faire pour me sortir de là ou bien même me défendre. La peur ne faisant qu'augmenter l'état de faiblesse dans lequel je suis.

━Ça va aller vite.

Il accompagne ses mots d'un rire plus que pervers, tandis que son regard vient découvrir absolument chaque parcelle de mon corps encore cachée de mes vêtements. Me répugnant au plus au point, mais malgré ça je ne pouvais rien faire. La peur m'avait définitivement figée, rendue incapable de faire quoi que ce soit.

À ce moment là j'avais l'impression que tout espoir était perdu, que j'allais y passer sans rien pouvoir faire.

━Retire tes mains enfoiré !

Ou du moins jusqu'à l'arrivée d'un homme qui allait me sauver pour la deuxième fois.

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TIN TIN TIN

            
            

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