Chapitre 1 𝐎𝟏 - 𝐒𝐮𝐩𝐞𝐫𝐌, 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

➤ O4 octobre 2O49, 22HOO

Séoul, Quartier d'Itaewon

━Que personne ne bouge, ou je déclenche la bombe !

Les cris des passants ne tardent pas à se faire entendre et raisonnent à présent dans le silence qui en suivit, le tout dans une atmosphère devenue pesante et tendu. Itaewon, célèbre quartier connue mondialement pour son goût de la fête à tout heure, et toute l'année. Le soir nombreuses sont les personnes qui s'y rassemblent afin de profiter d'un bon restaurant, en famille ou entre amis, ou d'une sortie en boîte généralement très alcoolisée.

Le quartier n'était que très rarement désert, et les rues de ce dernier bondées de monde à cette heure ci. Tous riant joyeusement, parlant de divers sujet, profitant tout simplement de l'instant présent.

Cinq minutes avant, personne n'avait imaginé que l'ambiance allait changer de manière aussi radicale. Et par un événement aussi dangeureux que celui-là. Un homme, a priori seul, venait de capter toute l'attention des passants autour de lui en l'espace de quelques secondes seulement. Il avait hurlé quelques mots, avant de défaire sa veste pour rendre apparente la ceinture de bombes qui se trouvait autour de sa taille. Il fallut quelques instants aux citoyens avant de comprendre que ceci était un attentat, et qu'ils se trouvaient en conséquence en grand danger. Risquant de mourir à tout moment si la bombe est enclenchée.

Certain ni avait pas cru, mais se plièrent rapidement aux ordres de l'homme après qu'il eut pointé une arme puis tiré dans l'un des bâtiments environnants. Ça ne faisait aucun doute, ses attentions étaient bien ce qu'il prétendait. Pour une raison qui leur échappait à tous pour le moment, et à vrai dire cela leur apportait peu.

La seule chose qu'il pensait était s'ils allaient pouvoir repartir vivants, ou non.

Ses ordres furent clairs et rapidement appliqués sans plus d'hésitations. En un rien de temps toutes les personnes s'étaient allongées au sol, désormais la plus part silencieuses. Excepté celles qui paniquent le plus, dont les pleurs se faisaient facilement entendre. Et ceux qui avaient déjà bien bu en ce milieu de soirée, en conséquence assez bruyantes au plus grand détriment de celles qui sont autour d'elles. Elles se disaient qu'à tout moment le terroriste pouvait tirer sur eux pour les faire taire, et donc faire des blessures et dans le pire des cas, des morts. Il ne restait donc plus qu'un seul espoir qui reposait sur ceux étant dans les bâtiments, l'arrivée de la police et l'arrestation du terroriste.

Espoir malheureusement très vite disparu, puisque lorsque les agents sont arrivés, munis d'arme et de protection, la paix ne c'était toujours pas rétabli. L'homme continuait de les menacer en disant que s'ils lui faisaient quoi que ce soit, la bombe explosera. Une situation bien particulière et tendue dont la police n'arrivait pour le moment pas à gérer. S'ils tiraient, il allait l'enclencher.

S'ils ne faisaient rien, il allait tout de même le faire, mais dans un temps encore inconnu pour eux tous.

Aucune revendication n'avait été dîtes, c'était juste un homme jugé fou, qui détenait la vie des passants entre ses mains.

━Baissez vos armes !, reprend-t-il en s'adressant à la police.

Aucune réaction qui change de celle précédente au niveau des forces de l'ordre, ils continuent de se tenir prêts à tirer. Attendant maintenant les ordres de leurs supérieur pour qu'ils sachent quoi faire. Car pour la moment, à part donner du divertissement, ils ne servaient strictement à rien.

Parmi toutes ses personnes piégées, il y avait une jeune femme qui s'apprêtait à rentrer chez elle après une longue journée de travail dans les alentours. Ou du moins c'est ce qui était prévu, avant que tout cela n'arrive. La demoiselle d'une vingtaine d'années s'efforçait d'avoir une respiration stable et surtout calme, ce qui n'était pas évident lorsque l'on sait que d'une seconde à l'autre on peut perdre la vie. Ses mains tremblaient à cause de la peur, pour autant elle était loin d'être celle qui paniquait le plus. Au contraire, pour une situation aussi dramatique que celle-ci elle s'en sortait bien, mais juste bien.

L'homme continue d'hurler encore et encore, le moment ne semblait jamais pouvoir s'arrêter un jour.

Ou du moins, jusqu'à l'arrivée soudaine et imprévu de renforts.

Mais surtout or norme.

La grande rue était éclairée que part les lampadaires et les nombreus néons et lumières des bars, restaurants et boîtes de nuits des alentours. Ces sources de luminosité ce mirent tout d'un coup à s'éteindre, se rallumer puis s'éteindre à nouveau. Ainsi de suite durant plusieurs longues secondes, sous l'incompréhension de tous, avant de se rallumer une bonne fois pour toute. Révélant la silhouette de deux hommes qui n'était pas présent juste avant ça. Debout, les mains dans les poches et l'air totalement serein, ces deux silhouettes furent rapidement accompagnées d'une autre qui apparut d'ils ne savent d'où. Comme par magie.

Puis d'une quatrième, placée sur le toit d'une des infrastructures, et d'une dernière qui apparut juste à coté de la jeune femme. À un mètre seulement d'elle. Malheureusement et compte tenue des ordres qu'ils avaient tous reçu, elle put voir de lui qu'une partie de son corps et non sa tête, étant toujours allongée et clouée au sol.

La demoiselle cru au départ rêver en le voyant apparaître juste devant elle, lui et tous les autres. C'est seulement suite à la remarque du terroriste qu'elle comprit qu'ils étaient bien là, et que ce n'était pas seulement le fruit de son imagination.

━Eh vous êtes qui vous !? Comment vous avez faits ça !?

━T'es trop bruyant, et pour un rien, fit l'homme aux cheveux argentés.

Avec une lassitude qui fit d'autant plus rendre sans voix les policiers ainsi que les victimes, il s'avança sereinement vers l'homme à la bombe en le fixant yeux dans les yeux. Le tout avec un petit rictus collé aux lèvres, comme s'il prenait ses menaces tout sauf au sérieux. Après quelques mètres il s'arrêta et fit un vague signe de tête à l'un des quatre autres garçons. Celui anciennement posté sur le toit, un aux cheveux noirs corbeau. Ce dernier vient donc le rejoindre, mais d'une manière qui rendu tout le monde bouche bée.

Une sorte de vent c'était formée tout autour de lui pour lui permettre de descendre du bâtiment délicatement, ce qui lui donnait l'air d'avoir voler.

À son action plus aucun bruit ne vient interrompre celui de ses pas claquant contre le sol pavé de la route, tandis qu'il vient tout aussi calmement rejoindre les côtés de ce qui semble être son ami. Ou une connaissance dans tous les cas.

━Ne vous approchez pas ! Ou je fais vraiment tout sauter !

Le jeune homme n'affiche aucun signe d'intimidation suite à ses mots, et au contraire reprend sa marche pour se rapprocher tranquillement de lui.

Jusqu'à que ses avertissements ne deviennent vrais, jusqu'à ce que le terroriste enclenche sa ceinture de bombe sous les yeux ébahis de tous les passants et des autorités qui ne réagissent pas pour autant. Le décompte commence alors, sans doute les dix secondes les plus interminables de la vie de la jeune femme qui observait la scène sans un mot. Par la même occasion, elle découvre enfin le visage de l'homme à ses cotés.

Les chiffres changent très rapidement, tout comme la suite des événements alla très vite. Le noireau qui se trouvait être le plus prêt du délinquant fit un geste sec et vif avec son bras, portant sa main jusqu'au ciel, avant qu'une grande bourrasque fit surface et emporta avec elle la bombe. Cette dernière s'éleva si haut que la discerner était presque devenue impossible. Et c'est là qu'intervient le garçon situé prêt de la demoiselle, un aux cheveux bleus nuit. Avec l'une de ses mains il visa la ceinture, puis en fit sortir du feux qui l'atteigna quelques secondes après. Ce qui fit exploser la bombe avant qu'elle-même explose.

Ainsi, l'attaque terroriste venait d'échouer, grâce à la précieuse aide d'inconnus. Et seulement la leur.

Il fallut un bon moment aux victimes pour comprendre que ça y est, après tant de stresse ils étaient de nouveau en sécurité. À leur plus grand étonnement grâce à de jeunes mutants. Les passants se relèvent petit à petit, puis commencent à applaudir leur exploit. Tout d'abord timidement avant que la rue ne s'en remplisse entièrement. Ce qui étonna les concernés, plus habitués à ce qu'on les fuit plutôt que l'on les félicite.

Ce jour là fut une véritable avancée pour la cause des mutants, et le nom de SuperM ne tarde pas à se faire entendre sur toutes les bouches du pays.

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J'espère que cette histoire va vous plaire !