Ça ne me dérangeait pas, de toute façon, j'étais la princesse de mon père et j'aimais être avec lui à la maison, car il ne me disait jamais non, ce qui n'était pas le cas de ma mère. Avant de dormir la nuit je reçu un message Travish
« Ça te dit que je passe te chercher le matin pour qu'on se rende au cours ensemble ?❤️ » c'était une bonne idée, il y aurait surement les nouveaux élèves à l'école et il était important que je marque mon territoire, ça ne me dérangeait pas de savoir que quatre vingt pourcent des filles de l'école voulait Travish tant qu'elles savaient aussi qu'il était inaccessible cela m'arrangeait.
« D'accord boo, je t'attendrais le matin »
« J'ai hâte de te retrouver, tu m'as beaucoup manqué, tu sais ? »
« C'est vrai ce mensonge ? » souriais je derrière mon écran
« Ce n'est pas un mensonge bébou, et je compte bien te le montrer demain 😘 » je sais déjà ce qu'il entend par là, une petite sauterie dans notre spot préféré à la terrasse de l'école
« J'attends de voir. Bonne nuit boo »
Je ne pris pas la peine de lire sa réponse, ne vous méprenez pas, ce n'est pas que je n'aime pas travish, c'est juste qu'il me rappelle le cycle infernal de l'école. On est ensemble depuis trois ans aujourd'hui, notre relation est plutôt étrange si on peut dire ça comme ça, pour nous, c'est tout ce qu'il y a de plus normale, on s'aime et on aime être ensemble, mais on ne veut pas s'emprisonner dans notre couple, déjà quand on n'est pas dans la même ville, il peut avoir d'autres relations et si on est dans la même ville, on peut avoir d'autre partenaire en coup d'un soir et on ne se le cache pas, il n'est pas jaloux ou possessif et moi non plus. La vie est trop belle et trop courte pour s'emprisonner avec un seul partenaire, tout ce que je veux, c'est profiter de ma vie et lui aussi, il est très bel homme et moi, vous le savez très bien, je suis magnifique, il serait dommage pour beaucoup si l'on se contentait l'un de l'autre. Je me souviens quand je l'avais vue pour la première fois, j'étais nouvelle dans la ville et à l'établissement, c'était tout simplement le coup de foudre, j'ai fait ma première fois avec lui deux semaines après dans sa chambre chez ses parents et j'ai découvert le sexe et putain, c'est fou, je pense que c'est la première merveille de la terre. Très vite, je me suis rendu compte que le fait que je l'aime ne m'avait pas empêché de ressentir de l'attirance pour d'autres garçons, je lui en avais parlé alors, il m'a proposé qu'on ouvre notre relation et voilà comment on a fait notre chemin jusqu'à aujourd'hui et tout va très bien entre nous. Dans nos débuts, je m'étais tapé Aïko un de ses frères ainés, ça bien évidement, vous vous doutez que je ne le lui ai jamais dit. Le fait qu'on puisse aller voir ailleurs nous permet de découvrir d'autres facettes du sexe et avec ce qu'on apprend avec nos différents partenaires, on arrive à épicer notre vie sexuelle pour notre plus grand bonheur à tous les deux.
Le lendemain matin, c'est Amélia qui m'a réveillé pour me dire que Travish m'attendait dans le salon, un coup d'œil sur mon téléphone pour voir qu'il était déjà sept heures vingt, en fait mon réveil avait sonné à six heures, car j'avais toute une routine à faire le matin, je m'étais juste dit que j'avais besoin de cinq minutes de plus, putain cinq minutes pas une heure vingt. J'ai quitté le lit à toute vitesse. De toute façon, je serais en retard, je compte sur la clémence du surveillant sinon je serais collé en fin de semaine où une connerie du genre, j'étais encore revenue dans cet enfer. De toute façon, il vaut mieux une heure de colle qu'un visage pâle et des cheveux en pagailles.
Amélia m'a aidé à disposer ma tenue et faire mes cheveux pendant que je faisais ma routine matinale sur mon visage pour ressortir son éclat. Quand je fus enfin prête, je m'inspectai devant la glace mon téléphone à la main pour checker que tout était ok et que je n'avais rien de travers, aucun cheveu qui déborde surtout que mon make up était impeccable, je ne m'affichais jamais sans maquillage, ça, c'était une erreur de débutante, et je ne l'étais pas. Dix fois reine de beauté de ma ville natale je vous passe les détailles d'à quel point je peux être maniaque concernant mon physique.
- Elle est enfin prête la reine de mon cœur. Dit Travish aussitôt que j'entrai dans la cuisine, se levant pour venir m'embrasser, le sourire qui mangea mon visage quand je le vis fut si grand qu'il illumina la pièce, je n'avais pas réalisé à quel point il m'avait manqué, il était encore plus beau, et ses heures de sport passé à la gym avait eu un très bon effet sur lui.
- Boo. Répondis-je en passant mes bras autour de son cou alors qu'il se rapprochait embrassant tendrement mes lèvres
- Tu es magnifique comme toujours
- Ça nous coutera une heure de colle
- Même si c'est qu'on est collé jusqu'en fin d'année, je m'en cogne, ça en valait la peine.
- Vous feriez mieux de disparaitre delà avant que je ne vous dégage d'un coup de pieds au cul. Intervint mon père que je n'avais pas vu arriver. Je me détachai et j'allai lui donner un câlin alors qu'il déposa entendre baiser sur mon front. Bonne journée ma petite princesse.
- Merci pap, à ce soir. Dis-je en me détachant de lui pour récupérer ma gamelle qu'Amélia avait déposée sur la table. Je pris la main de mon copain nous entrainant à l'extérieur
- Bonjour et bonne journée monsieur Anderson. Cria Travish depuis l'extérieur.
- Une Jeep ? sérieux ? demandais je émerveillé devant sa voiture
- Et pas n'importe la quel. Dit-il en relevant ses épaules. C'est le dernier modèle qui est sorti le mois dernier
- Ton père ou ta mère ? demandais je. Car il était le dernier d'une fratrie de trois, et vu que ses grands frères étaient déjà financièrement indépendants, ses parents le gâtaient, littéralement, il avait tout ce qu'il voulait et quand il le voulait, son père avait une entreprise qui fabriquait les bateaux, un héritage générationnel, et sa mère était styliste pour Dior, c'est elle qui s'occupait de sa garde-robe, il avait toujours des tenues spécialement conçues pour lui
- Mon père. Mais c'était dument mériter, pour me féliciter, car pendant les vacances, j'ai fait du bon travail à l'entreprise, jouant un rôle majeur dans la signature de plusieurs contrats. Désolé de briser vos fantasmes clichés sur le beau gosse de l'école qui à la tête vide, Travish était un petit génie sur tout ce qui concernant la finance, et bien qu'il fût en dernière année de lycée, il suivait en parallèle des cours de génie finance, et dans trois ans tout au plus, il sera en même de rejoindre l'entreprise de son père au poste de CFO (directeur financier). Il est né pour ça et y mérite sa place.
- Tu as toujours été le meilleur boo.
- Tout à toi. Dit-il accompagné d'un clin d'œil tout en m'ouvrant la portière. J'embrassai tendrement ses lèvres avant d'entrer dans le véhicule.
On ne mit pas plus de temps à se mettre en route pour l'école, dans tous les cas, on avait environs vingt-cinq à trente minutes de route. Durant tout le trajet, il avait sa main sur ma cuisse, effectuant de légères caresses, je pouvais sentir sa frustration, ça faisait plus de deux mois qu'il ne s'est pas retrouvé bien au fond de moi, je pouvais très facilement le voir sur son visage, cette journée ne finira pas sans que l'on ait fait l'amour et ça tombe bien, car j'avais autant envie de lui, voir plus, j'avais hâte de voir ce qu'il pouvait faire avec ses nouveaux muscles. Beaucoup trop vite la barrière de notre établissement se dressa devant nous, on y était vraiment, à notre dernière année de lycée, et il n'y avait plus de retour en arrière possible. Il se gara sur sa place sur sa place du parking et celle a sa droite était vide, car c'était la mienne. Les places de parkings se payaient avec la scolarité et c'était annuel, cependant ce n'était pas abordable pour tous les élèves et de toute façon, on n'était pas très nombreux.
- Tu auras ton entrée en grande pompe comme tu aimes.
- C'est normal. C'est moi après tout. Souris-je alors que je le suivis à l'intérieur. Quand on entra dans les couloirs, je compris enfin pourquoi les couleurs de nos tenues avaient changé, ils avaient opté pour un thème marron blanc au sein de l'établissement. En fait chaque année, ils changeaient les thèmes chaque année, la peinture des mures n'étaient jamais la même, et l'avantage avec ça, c'était que ça nous donnait l'impression qu'on était dans un nouvel établissement, comme si d'une certaine façon, on évoluait. C'était rafraichissant, je trouvais le thème de cette année très originale.
- Lydia et Travish, vous êtes attendu dans le bureau de la principale. Entendis-je derrière moi. Quand on se retourna on vit madame Graciella. Fidèle à elle-même tiré à quatre épingles, c'était la surveillante, ne vous fiez pas à sa petite taille et à ses airs de bonnes femmes, elle est très sévère et nous mènent tous à la baguette.
- Oui madame Graciella. Dis-je en même temps que Travish. Ce qui nous fit sourire alors que l'on se retourna pour aller dans le bureau de la principale, de toute façon, c'était prévisible.
- A moi la chance à toi la pince. Dit Travish en me pinçant légèrement le bras. Il faisait référence au fait qu'on ait parlé au même moment quelques secondes plus tôt. Je ne répondis pas me contentant rouler des yeux, un vrai gamin.