Toxique et Addictif
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Chapitre 3 1.3

Il était grand, vraiment grand, je dus relever la tête pour voir son visage et Dieu qu'il était beau, un chef-d'œuvre, il avait des yeux aussi noirs que toute cette encre qui recouvrait chaque parcelle visible de sa peau, ses sourcils étaient parfaitement tracés en une ligne droite impeccable, ses pommettes était saillantes, pas trop de façon juste parfaite, ses lèvres étaient charnues, mais pas trop à juste dose, si ce n'était pas la chirurgie et que Dieu l'avait vraiment créé comme ça alors, il avait pris son temps sur lui, rien ne dépassait, sa beauté pourrait être qualifiée de diabolique t

ant elle ensorcelait, je n'avais plus envie de regarder autre chose ou autre lieu que lui, d'ailleurs que pouvais-je regarder d'autres ? qu'avait-il d'autre à voir que ce beau visage. Quand je croisai son regard, je piquai un phare pourtant je n'étais pas de nature timide, vous vous doutez bien qu'avec le métier que je fais il n'y avait pas vraiment de place pour la timidité, alors pourquoi avais-je cette relation ? au bout d'un moment, je vis ses lèvres s'incliner légèrement sur le côté.

- Tiens ton téléphone, il n'est pas cassé. Dit-il d'une voix parfaitement maitrisée, elle était grave et basse, il ne criait pas pour que je puisse l'entendre par-dessus la musique, mais je pus l'entendre parfaitement malgré ce vacarme. J'arrachai avec violence mes yeux de sa bouche dont ses lèvres et la façon dont il roulait la langue dans sa bouche m'obsédait.

- Ah d'accord, merci. Heureusement, j'avais parlé sans balbutier. Je ne dirais pas non à une nuit avec lui d'ailleurs que je serais prête à payer pour une nuit avec lui. Je pris mon téléphone de ses mains

- Je t'en prie. passe une bonne soirée.

Et il me dépassa mon épaule toucha légèrement son torse et à la vue de cette proximité, je pus humer l'odeur grisante de son parfum frais et viril m'électrifia. À aucun moment ses yeux n'ont dévié vers mon décolleté, il y avait deux options soit il était gay chose que je doute fortement soit la gent féminine ne l'impressionnait plus, car il avait déjà toute vue et tout gouter. À contre cœur, je penchai sur la deuxième option, avec un physique pareil, c'était la plus plausible.

Je passai la commande au bar et je retournai retrouver Santa et sans grande surprise, elle avait déjà repéré sa proie, un grand mat. Je la voyais le charmer tel un serpent avec ses beaux yeux bleu.

- Est-ce que tu sais qu'il y a des célébrités ici ? me demanda-t-elle en se penchant vers moi pour pas que nos compagnons de tables entendent

- Célébrités ?

- Oui, il y a des basketteurs professionnels et même quelques footballeurs, et des joueurs de tennis professionnels aussi. Je crois avoir repéré aussi quelques personnes influentes, mais ils sont sur des tables un peu plus reculer.

- Le contraire m'aurait étonné tu as vu les voitures qui étaient garées en bas ? rétorquais-je à mon tour les yeux baladant dans la pièce pour essayer de revoir le grand mec tatoué de tout à l'heure. Mais ce n'était pas évident de le repérer. L'éclairage ne le permettait pas et la foule encore moins.

L'on apporta notre bouteille et là, je pus voir les autres filles de la table nous lancer des œillades curieuses, se demandant sans doute qui on était, c'était bien, car on venait de marquer là un grand coup. La musique battait de son plein et j'étais dans l'ambiance, Santa et moi ne tardions pas à nous lever pour danser aussi comme les autres pour mettre l'ambiance et charmer, on s'y connaissait après tout c'était ça notre métier. Je ne tardai pas à repérer des mecs qui me regardaient alors que je bougeais l'air de rien, plus tu joues celles qui ne sont pas là plus pécho plus, tu t'attires les proies. Et jouer les "Jeannettes je m'en fous", c'était mon fort. Je m'assurais de ne jamais regarder quelqu'un dans les yeux plus de deux secondes, et mon grand sourire aussi jouait son rôle, les hommes n'aiment pas les filles qui dépriment plus, tu paraissais heureuse plus, tu les attirais. Je ne bougeais pas beaucoup, je dansais de façon sensuelle, petit déhanché à gauche petit à droite de lents gestes calculés. Au fond de moi, j'espérais que quelque part dans cette foule se trouvait le gars de tout à l'heure en train de me regarder, mais ce serait beaucoup trop beau pour être vrai. Les premières personnes à quitter la fête venaient de sortir, comment je l'ai su ? eh bien, je fixais la porte, car je me disais si je ne le voyais pas dans la foule au moins, je le verrais quand il partira. Quelques minutes plus tard, je vis un autre groupe partir et en regardant bien, je le vis parmi, il discutait avec un autre garçon plus petit de taille que lui, je voulais pouvoir voir son visage, mais je ne le voyais que dos. Je vis qu'ils avaient beaucoup attiré les regards. Les gens se tournaient à leurs passages et les suivaient du regard.

- Hé Santa dis-je sans les quitter des yeux, ils étaient déjà près de l'ascenseur. Tu sais qui ils sont ceux-là ?

- Qui ? demanda-t-elle

- Eux. Dis-je en faisant un signe de tête vers l'ascenseur. Qui malheureusement, c'était déjà refermé.

- Pas vue.

Elle continua de danser, mais moi, j'avais perdu de ma superbe, je n'étais plus trop dans le mood, je voulais vraiment une nuit avec lui, juste pouvoir le gouter, à la façon dont ses bras paraissent fort et musclé, il n'aurait pas eu trop de mal à me soulever et me prendre dans toutes les positions imaginables et inimaginables, je suis très souple alors, je suis sûr que ça pourrait très bien le faire et putain sa langue, elle était trop belle, juste parfaite, elle paraissait experte, et je l'imaginais sur mon mont venu. Vu la façon dont ses doigts étaient longs, j'imaginais bien sa belle queue, elle devait être sans doute parfaites, le style à vous faire pleurer de plaisirs, orgasmes assurés et peut-être même l'extase. Mon cœur saignait, ce maudit ascenseur venait d'amener loin de moi mon fantasme vivant. Ce n'était pas gentil de sa part.

- C'est maintenant ou jamais. Dit santa mon sortant de ma rêverie.

- De quoi ? demandais-je

- Les vrais portefeuilles ont déjà commencé à quitter la soirée et si on ne pécho pas avant, on aura perdu dix mil balles pour rien.

Déjà une semaine que l'on est partis à cette fête de Nob hill, et j'ai toujours les traits exacts du visage de ce beau diable. Je le revoyais quand je fermais les yeux comme s'il était tatoué sur mes paupières et ce n'était pas juste. Je suis sûr de ne l'avoir pas marqué comme lui m'a marqué, car sinon il ne se serait pas empêché de m'amener avec lui. Et ça, ça faisait chier, j'étais belle et bonne, je n'en doutais pas, j'étais aussi le gout de tout le monde, je n'en doutais pas, mais il y avait ceux-là, ils ne sont pas nombreux des comme lui sur qui mon charme n'avait aucun effet. Ce soir-là, j'étais rentré avec un pilote automobile de NASCAR le champion de l'année dernière apparemment. Il était beau et bon pieu, j'ai eu droit à deux orgasmes un gros chèque et un autographe que je me suis pressé de vendre à cinq cents balles sur le net. Je ne savais pas que ce genre de personnes pouvaient être connus. Car en tout cas, moi, je ne le connaissais pas. Cependant, on s'est échangé les Instagram et il m'a assuré qu'il me recontacterait si besoin. Je lui ai dit que j'ai des amies et qu'on peut se rendre disponible pour des soirées et il m'a répondu qu'il avait un truc en cours et qu'il me tiendrait informé le moment venu.

Il est midi, et je viens juste de me réveiller, aujourd'hui c'est jeudi, mon jour de repos. Et je ne comptais rien faire de ma journée. Un coup d'œil circulaire dans ma chambre me fit réaliser d'à quel point elle avait besoin de rangement. Je suis bordélique, vous n'imaginez pas à quel degré. Le seul truc en ordre chez moi, c'est mon dressing, car ça m'a couté la peau du cul, littéralement. En général les seules fois où je faisais du rangement c'est quand je recevais des gens ou quand j'étais de bonne humeur. Si on regarde les choses d'un autre point de vue ce n'est pas vraiment du désordre, car je sais exactement où se trouve chaque chose dans tout ce massacre. Par exemple, là si on soulève mon T-shirt rose BLM on y verrait mon sex-toys, en forme de gros penis. Et là sur le côté sous cette pile de vêtements sur la chaise se trouve une bouteille de whisky à moitié entamé. On pourrait continuer ainsi toute la journée, mais bon, j'imagine que vous vous en foutez. Après le rangement, je ferais un tour dans le jacuzzi et oui, j'en ai un chez moi, je vis dans un immeuble en plein cœur de Marina district, et dans mon immeuble, on a aussi un spa à domicile. La sonnerie de mon téléphone retentit, j'envoyai la main sur la table basse près de mon lit quand je le pris et que je vis qui appelait, je compris que ma journée était gâchée.

            
            

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