Toxique et Addictif
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Chapitre 2 1.2

Du Coldplay en fond sonore dans mon véhicule, je sillonne les rues de San Francisco en suivant de près Santa, curieusement là tout d'un coup, j'ai le corps en feu, je veux bouger et danser, je crois que je dois ma nouvelle humeur à « hymne for the weekend » qui me perce les tympans depuis quelques secondes bien que ce ne soit pas le weekend, mais lundi soir. Comme par magie ma fatigue s'est envolé, et là, je n'ai qu'une seule et unique envie celle de me trémousser contre un corps chaud et peut-être qui sait finir ma nuit avec un jeunot qui me fera prendre mon pied et ce même gratuitement, cela ne dérange pas. J'imagine les bureaucrates à cette heure de la nuit en train de dormir et de ronfler pour pouvoir être en forme au bureau demain. Ou encore les élèves et les étudiants qui sont encore au début de leurs calvaires, car le weekend n'est pas prêt à arriver, ils aimeraient bien avoir ma vie, mais ce n'est pas donner, il faut bien que certains alimente le jour pendant que d'autres se chargent de la nuit

L'on se gara enfin devant ce qui m'avait tout l'air d'être le nouveau club dont parlait Santa. C'était devant un grand immeuble qui avait l'air de rien pourtant le nombre voiture qui était garé dans le parking et dans les allées signifiait bien qu'il y avait quelques choses ici. Et en général quand il y avait des clubs comme ça dans un immeuble, c'était soit au sous-sol soit au penthouse. Je soulevai la tête pour essayer de deviner si c'était en haut ou en bas, mais je ne vis rien, le comble, c'était l'absence totale de bruit, après tout, on était à Nob Hill un des quartiers de luxe de la ville à cause de ses hôtels prestigieux et son charme classique.

- Tu es sûr qu'on est au bon endroit ?, demandais-je à Santa en la rejoignant au niveau de son véhicule, alors qu'elle arrangeait son décolleté pour qu'il soit plus plongeant qu'il ne l'était déjà.

- Oui t'inquiète, c'est l'adresse

- Il y a un calme de cimetière

- Oui, mais ça, c'est parce que le club est au penthouse et que c'est insonorisé.

- Rassure-moi que tu as les billets d'invitation, si c'est comme tu dis ça m'a tout l'air d'être un club ou une soirée privée.

- T'inquiète, juste joue le jeu. Et tiens mon sac mets le dans le tien. Je l'ai regardé, elle avait son air de folle, elle passa sa main dans sa chevelure blonde pour la rendre un peu folle, je crois que je comprenais ce qu'elle voulait faire et se mis à marcher, quand on arriva dans le hall d'entrée de l'immeuble, elle souffla un grand coup puis se mis à rire aux éclats et marché comme si elle était un peu saoule.

- Non mais t'es pas croyable Rhéa, comment tu as fait pour oublier ton invitation à la maison ? putain, tu m'as fait sortir quand la soirée prenait déjà feue. Elle dit cette phrase suivit d'un déhanché, si je ne l'avais pas vue quelques secondes plus tôt, j'aurais aussi misé qu'elle est éméchée

- Je me suis déjà excusé. Dis-je en la suivant avec un air désolé sur le visage. Elle se dirigea vers un ascenseur précis gardé par deux molosses en tenu corbeau (costard noir chemise blanche).

- Bref ce n'est pas grave de toute façon, c'est Bob qui organise la soirée, de ce simple fait...

- Excusez-moi madame, mais vous ne pouvez pas entrer

- Pardon ?, mais de quel droit ? demanda-t-elle en faisant une mine ahurie, elle plaça sa main sur sa poitrine comme ci ce geste était d'une humiliation terrible. Mon Dieu ! je n'arrive pas à croire que je me fais humilier de la sorte.

- Ça va aller ma belle, dis-je en me rapprochant d'elle, on va appeler le boss, il va régler ça, Bob, à engager de gros incapables et des bons à rien.

- Ce que mon collègue veut dire, repris le second. C'est que vous devez présenter vos pass pour entrer

- En plus, ils sont sourds d'oreille reprit-elle dramatiquement. Où voulez-vous que j'aie fourré mon pass ? entre mes seins ? j'étais à l'intérieur, je viens juste de sortir pour faire monter la meuf de Bop, mais qui diable était ce Bop ? me demandais-je à moi-même.

- Ah d'accord Madame, désolé, mais nous ne vous avions pas reconnu, mil excuses, mil excuses. Dit-il en s'inclinant l'aire bête. Je suis sûr qu'il ne savait pas non plus ce qu'il faisait, mais il voulait éviter de commettre une bourde. Mais nous ne pouvons pas laisser entrer l'autre dame sans son passe

- Je me rapprochai d'eux a l'air menaçant. Vous venez juste d'avouer que vous avez été inattentif. Car vous n'allez pas me dire que quelqu'un vient de sortir devant vos yeux et cinq minutes plus tard, vous oubliez son visage, cela veut dire que vous avez dû quitter votre poste, vous pensez que c'est pour ça qu'on vous paie ? Je les avais observés pendant qu'ils parlaient, et s'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est que ces gars étaient High, ils venaient de prendre une drogue forte, l'un avait les pupilles complètement dilaté et l'autre n'arrêtait pas de se frotter le nez. J'avais passé plus de la moitié de mon existence avec un camé et je maitrisais du bout des doigts les attitudes des gens qui venaient d'en prendre.

- Écoutez s'il vous plait Madame. Repris celui qui avait stoppé Santa. On s'est juste absenté pour aller se soulager rien de plus. Si vous promettez de ne pas en parler à Bop on vous laisse passer.

- De toute façon, vous alliez me laisser passer, car on pouvait toujours le faire descendre, mais comme je suis de bonne humeur, je vais fermez les yeux sur ce petit incident. À condition que cela ne se reproduise plus.

- Oui Madame, promis et Mer... Merci encore.

Je ne répondis pas, me contenta d'attendre que les parois de l'ascenseur s'ouvrent et que l'on entre à l'intérieur. Quand ce fut le cas, je dus faire appel à tout mon self contrôle pour ne pas éclater de rire. Quand celles-ci se refermèrent, je partis dans un fou rire suivi de Santa

- Mais putain de merde qui est Bop ?

- Je n'en ai aucune idée, en lisant les informations de la soirée sur insta, ce nom est revenu plusieurs fois, soit c'est lui le propriétaire du club soir, c'est lui qui organise la soirée.

- Mais tu es folle ma parole. Dis-je dans un rire.

- J'ai misé le tout pour le tout

- Et si ça n'avait pas marché, je leur aurais refilé deux cents balles qu'ils auraient pu récupérer entre mes jolis seins.

J'éclatai de rire une seconde fois, mais cette fois si le son de mon rire se perdit dans le bruit assourdissant de la musique du club, mais pas n'importe laquelle, c'était du Sean Paul, j'aimais trop ses musiques, de plus elles avaient du bol pour ambiancer la scène. Les gens n'ont même pas remarqué qu'il y avait de nouveaux arrivants, je crois qu'à cette heure si personne ne s'en souciait. C'était beaucoup plus grand que ce à quoi je m'attendais, cependant la déco, elle comblait mes attentes, du chic et du glamour, ça puait le luxe en plein nez, et ce n'était pas pour m'en déplaire. Il y avait des jeunes, alors soit c'étaient des nouveaux riches, soit le old money, mais dans tous les cas, je savais que ce soir si je réussissais à pécho, j'allais rentrer avec au moins un orgasme et un gros dépôts dans mon compte. Tout ce que j'avais à faire, c'était de repérer la bonne proie et surtout me faire remarquer.

- Essaie discrètement de repéré une table où il n'y a que des filles. Me dit Santa discrètement alors qu'elle marchait devant l'air sûr d'elle, un peu comme ci, elle savait où se diriger. Toute fois, elle avait raison, on ne peut pas organiser une soirée comme ça sans faire venir des filles comme nous pour aider les gens à se détendre, nous n'étions pas encore à ce niveau et n'avons pas les pass pour des soirées bourgeoises comme celles-ci. Mais un jour ça va arriver, je n'avais que cinq ans dans le métier et je montais en flèche.

Sans trop de difficulté, on repéra enfin le saint graal, une table à laquelle il n'y avait que trois filles, cependant je pouvais dire à la façon dont elles bougeaient le regard de vipère acéré à la recherche de leurs proies, je connaissais ce regard, car c'est le même qu'on arborait dans des soirées comme celles-ci. Après s'être installé.

- Je vais au bar nous chercher une bouteille. À l'allure où je vois la scène si l'on ne dépense pas au moins dix mil balles sur une bouteille on va nous prendre de haut. Alors que je fendais la foule pour me frayer un passage jusqu'au bar, je reçus un message de Santa qui disait « une bouteille de dix mils bals bébé » suivit d'un clin d'œil. Comme si elle avait lu dans mes

- Ash !, m'exclamais-je, alors que j'entrai en contact avec quelques choses et que mon front se cogna sur quelque chose de dure. La surprise ou le choc, je ne saurais dire lequel des deux fut à l'origine de mon téléphone qui gisait déjà à mes pieds. Non, non, non putain pitié ne soit pas casser, dis-je en le ramassant au pied de quelqu'un, attendez. Pieds de quelqu'un ? je vis des oreilles propres, genre impeccable, c'était beau, très beau, il pourrait facilement se faire des millions en postant des photos de ceux-ci sur un des sites pour fétichistes de pieds. Je relevai lentement mes yeux vers les jambes, nues et tatouées, comment quelqu'un peut entrer dans un endroit pareil avec un short et des sandales. Ses jambes paraissaient interminables, je me mis involontairement à maudire les néons de lumières pour m'empêcher de pouvoirs, voire ces tatouages. Par la suite une main complètement tatouée et putain de veineuse, avec des bagues sur les phalanges. Ramassa mon téléphone sur le sol ce qui me coupa dans ma contemplation et me força à me relever.

            
            

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