Chapitre 2 L'éternel bébé suite

Dès qu'elle entendit les clés ouvrir la porte, elle enleva brusquement son chemisier et son soutien-gorge, elle prit la tête de Jean posa au milieu de sa poitrine tout en gémissant, elle disait : «ce sont tes seins, oui prends les, c'est pour toi...»

La musique douce, le jeu d'amour que Germaine avait imposé à son invité et son implication en fond dans ce tourbillon de câlins, l'empêchaient de constater la présence du fils de sa futur dulcinée.

Elle avait discrètement jeté un coup d'œil et constata que son fils les observa ; elle se mit à gémir de plus belle. Telle une jeune fille qui souhaite exciter tous les hommes de son immeuble.

Il était tenu là, ébahi, le souffle coupé ; quelques minutes plus tard il cria «maman arrête ça !»

Ils se levèrent péniblement du divan, presque dénudés, collés l'un sur l'autre, tel un escargot dans sa coquille. Elle entraina rapidement Jean dans sa chambre. Alors, avant de fermer sa porte à double clés, elle lança : «le diner est servi».

Desmond était déboussolé, devenu fébrile, il laissa tomber sa mallette de travaille et s'affala au sol par la suite. Il y resta près de trois heures avant de se lever et allé directement se coucher sans toucher le vaporeux diner apprêter pour lui. Il n'arriva pas à s'endormir. Le lendemain, il ne put se rendre au bureau. Il se leva tôt. Dès que Jean sortit de la chambre, Desmond le provoqua. Il chercha la bagarre. Néanmoins, sa mère sortit brusquement de la chambre presque nue et se mit à embrasser Jean. Cet acte pouvait tuer son fils. Il voulait porter mains sur les deux tourtereaux. Toutefois, il s'était abstenu redoutant le pire venant de sa maman. Ce fut une guerre récurrente. Germaine implora Jean de passer quelques semaines avec elle, tout en prétextant les actes de violences de son fils.

Jean était veuf depuis quinze ans et sans enfant. C'est avec plaisir qu'il accepta passé quelques semaines chez sa dulcinée. Malgré l'ambiance criarde, Jean ne pouvait laisser la jolie poitrine de Germaine qui n'avait pas connue l'effet de l'âge et ses fesses dodues l'on dirait une jeune fille de 20 ans.

Un coup de foudre qui débuta brutalement alors qu'il n'avait dit un mot, il avait dans ses bras une femme dont tous les hommes en rêves ; et ceci, même les plus jeunes.

Germaine n'avait dit mot à Jean de tout ce qui se tramait entre son fils et elle. De ce fait, Jean ne comprenait point la jalousie excessive de Desmond qui était assez mature pour comprendre la relation de sa maman. Sans toutefois vouloir se mixer entre mère et fils, il évitait Desmond au maximum et trouvait toujours le moyen d'en profiter du privilège de cet amour qui lui était offert.

Desmond passa ainsi une semaine à la maison à se tourner les pouces en cherchant voies et moyens pour se débarrasser de celui qu'il appelait «le gigolo de sa maman».

Ne pouvant soutenir continuellement de voir sa maman dans les bras d'un autre, il profita de l'absence de Jean pour frapper sauvagement sa maman.

Elle a son tour pris la résolution d'agir également en sauvageonne, elle organisa une séance X avec son amant en plein séjour. Après sa forfait elle parla durement à son fils :

«Desmond voici le moment de te trouver un appartement, je souhaite avoir plus d'intimités en tout lieu dans le mien, surtout à temps et à contre temps. A 35 ans, c'est raisonnable d'être chez soi, et de te trouver une compagne de vie. Je te donne 24 heures pour partir de chez moi, dans le cas contraire je te mettrai à la porte.»

Il resta les yeux figés sur sa maman, sans mot dire, deux jours après il déménagea pour un nouvel appartement.

Sa maman fut ravie d'éloigner son fils de ses remparts. Quoique, ce fut une guerre atroce, elle se dit : ça valait la peine. Remémorant les atrocités qu'elle a commises avec son fils, elle cria :

«Folie ! Ça c'est de la folie ! Comment suis-je arrivée à ce stade avec mon propre fils. Son père s'est sûrement retourné plusieurs fois dans sa tombe».

Elle décida d'aller demander pardon à celui-ci sur sa tombe en y laissant quelques fleurs. Elle pleura longuement devant la tombe de ce dernier en implorant son pardon pour l'ignobilité qu'elle a commise avec leur progéniture. Elle alla pareillement se confesser à l'église en implorant le Seigneur que cette malédiction ne se propage point sur sa génération.

Sa joie fut grande de le voir afin quitter la case familiale pour voler de ses propres ailes.

            
            

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