Les chaînes du destin
img img Les chaînes du destin img Chapitre 1 Prélude
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Les chaînes du destin

Leila Sang
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Chapitre 1 Prélude

Prologue

______ [Tidiane]

Je suis dans un avion, en classe affaire comme le digne fils que je suis de mes parents. Ceci n'est pas de la vantardise. C'est juste pour préciser que je suis l'unique fils de mes parents, pas le seul enfant car je suis l'aîné de deux petites. Elles ont respectivement 19 et 12 ans, moi j'en ai 29 donc vous comprenez les responsabilités qui pèsent sur moi en tant que l'aîné et principal héritier de la prestigieuse famille SEYDOU.

- « Monsieur nous allons bientôt atterrir. Pouvez-vous éteindre votre ordinateur s'il vous plaît ? »

- « oui, bien sûr. »

L'hôtesse part voir les autres passagers pendant que j'éteins mon ordinateur.

France-Sénégal, je croyais que c'était long comme trajet mais enfaite c'est tout l'inverse. Je pensais que j'allais dormir durant le vol mais non au lieu de ça je l'ai passé, le nez sur l'ordinateur. Mais bon comme le business n'a pas de répit surtout dans mon milieu, où l'argent pour nous les comptables se compte en seconde je n'ai donc pas de temps à perdre. Et je crois qu'ainsi vous avez déjà une idée de la mentalité que j'ai. Je suis un accro au travail. D'ailleurs je n'ai que trois principaux principes dans la vie: Dieu, ma famille et enfin le travail.

Au passage, je suis de religion chrétienne tandis que les membres de ma famille sont musulmans.

Bref ! Des minutes plus tard mon avion a atterri en toute sécurité sur le sol. À présent que j'ai enfin les pieds sur la terre sénégalaise, la Teranga, mon pays d'origine, je sors de l'aéroport, ma valise à la main.

Lorsque je franchise les portes dudit aéroport un douce brise vient ventiler tout mon etre mais particulièrement mon visage.

- « Ah ! Comme c'est bon de respirer cette aire après dix ans voir même onze ans d'absence. »

Je marche toujours avec ma valise main près de l'autoroute. Là-bas j'inteperlle un premier taxi et coup de chance cette première tentative fut un succès, il s'arrête. Je décide directement de prendre une course pour le centre-ville de Dakar, comme ma proposition est assez bonne, il accepte sans hésitation.

Je mets ma valise dans la coffre puis monte devant à côté du conducteur.

Plus tard, j'arrive chez moi. Je descends du taxi, posant ainsi et enfin mon pied dans l'immense cour de la maison familiale. J'expire puis contemple les lieux, rien n'a changé exepte la peinture des murs qui a été refaite, ils ne sont plus blancs mais gris à présent. Je sors de mes pensées lorsque le conducteur du véhicule klaxonne excessivement.

- « Mon ami je n'ai pas que ça à faire. Remets-moi mon argent, que je parte d'ici. »

- « Je suis désolé. Toutes mes excuses l'ami. »

Je pars ouvrir le coffre arrière du taxi et récupère ma valise et je veille a bien refermé ce dernier derrière moi. Et avant de me diriger vers la porte d'entrée de chez moi je saisis bien évidemment mon portefeuille au fond de la poche avant droite de mon pantalon puis prends les 5000 franc qui sont à l'intérieur et je les remets ensuite au chauffeur du taxi.

Néanmoins il allait me remettre mes deux milles de monnaie car le prix de ma course c'était trois mille mais je lui ai dit de garder la monnaie.

- « Merci et que Dieu vous bénisse. »

- « Amine, l'ami ! »

Il démarre immédiatement sa voiture.

Je me retourne une bonne fois pour toute vers la maison familiale, une vague de nostalgie m'envahit. C'est un véritable bonheur de revenir dans ce lieu chargé de souvenirs après toutes ces années. La maison, même si elle porte les marques du temps, reste fidèle à elle-même. Le charme et l'hospitalité qui s'en dégagent sont intacts.

Je m'avance vers la porte d'entrée. Le bruit du taxi qui s'éloigne résonne encore dans mes oreilles, et je me sens envahi par une douce émotion en pensant à ce que ce retour signifie pour moi. Mon cœur est léger, et j'ai hâte de retrouver les visages familiers et d'embrasser ceux qui me sont chers.

Soudain, la porte de la maison s'ouvre avec une grande vivacité, et c'est ma petite sœur Khadija qui apparaît. Elle a l'air à la fois surprise et ravie. Ses yeux pétillent d'excitation, et elle m'accueille avec une chaleur sincère. Il ne fait aucun doute qu'elle a perçu le bruit du véhicule et pressenti ma présence. Elle se précipite vers moi avec une énergie débordante.

- « Tidiane ! » s'exclame-t-elle en me serrant dans ses bras. « C'est vraiment toi ? »

Je la serre contre moi, un sourire sincère illuminant mon visage. Nous avons partagé tant de souvenirs d'enfance, et la voir après tout ce temps me remplit d'une immense joie.

- « Oui, c'est moi, Khadija ! Je suis enfin de retour », réponds-je en essayant de contenir mes larmes de bonheur.

Les autres membres de ma famille commencent à sortir de la maison, les uns après les autres. Ma mère, Fanta, arrive la première. Elle est toujours aussi élégante, avec un regard empreint de tendresse et d'amour maternel. À ses côtés se tiennent mon père, Ibrahim, et ma grand-mère, qui, bien que plus âgée, rayonne toujours de sagesse et de bonté. Puis, ma tante entre en scène, suivie de ma sœur Aissatou, la cadette de la famille. Leur présence crée une atmosphère chaleureuse et émouvante.

Ma mère me prend dans ses bras, et les larmes de joie coulent sur ses joues. Sa voix tremble légèrement lorsqu'elle me parle.

- « Mon fils ! Enfin tu es de retour ! Tu nous as tellement manqué. Nous avons tellement attendu ce moment. »

Je la serre contre moi avec force, sentant la chaleur de son étreinte. C'est un moment que j'avais rêvé pendant tant d'années. Le fait de voir ma famille réunie me rappelle à quel point je suis chanceux d'avoir ces personnes dans ma vie.

Mon père, avec un sourire fier, me tapote l'épaule en signe de bienvenue. Il exprime sa joie à sa manière discrète mais pleine de sincérité.

- « Tu es vraiment de retour, Tidiane. C'est un grand jour pour nous. »

Ma grand-mère, d'un âge avancé mais toujours vive, me regarde avec des yeux pleins de sagesse et de bienveillance. Elle murmure une bénédiction en wolof, ce qui ajoute une touche d'authenticité à notre réunion.

Ma tante, avec son sourire chaleureux, me souhaite la bienvenue en utilisant des mots empreints de la chaleur sénégalaise. Sa présence ajoute encore plus de convivialité à ce moment précieux.

Aissatou, la benjamine, se précipite également pour me souhaiter la bienvenue, les yeux pleins de bonheur. Sa joie est contagieuse et illumine encore plus l'atmosphère.

- « Enfin, tu es là ! » dit-elle en me prenant par la main.

La conversation commence à s'animer, avec des échanges de nouvelles et des récits des années écoulées. Les rires et les embrassades sont abondants, et l'atmosphère est empreinte de cette générosité typiquement sénégalaise.

Nous entrons dans la maison, où une grande table est dressée avec des mets traditionnels du pays. La vue de ce festin me remplit de bonheur, et je réalise à quel point j'ai manqué ces saveurs et cette chaleur humaine. Ma mère, en particulier, s'assure que tout est parfait pour cette occasion spéciale.

- « Nous avons préparé tes plats préférés ! » annonce-t-elle avec un sourire radieux.

Je m'assois à table avec ma famille, savourant chaque bouchée et appréciant chaque instant de cette réunion. Les conversations se poursuivent dans une ambiance détendue et joyeuse, et je me sens comblé d'être enfin de retour chez moi, entouré de ceux que j'aime.

Les heures passent, et la soirée continue dans une atmosphère empreinte de convivialité. Les histoires de ma famille se mêlent aux récits de mon voyage et de mes expériences professionnelles. La maison résonne des éclats de rire et des échanges chaleureux, et je me laisse emporter par la magie de ce moment.

En fin de compte, je suis rempli de gratitude pour ce retour chez moi. Mon cœur est léger, et je sais que ces retrouvailles resteront gravées dans ma mémoire comme un précieux souvenir de la chaleur humaine et de la famille que j'aime tant et dont je suis si fier.

            
            

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