Chapitre 4 La punition de Yann

Yann nous a emmené dans le bourg de la commune où j'ai grandi, où nous avions tous vécu en vérité, qui est situé à moins de cinq minutes en voiture de chez ma grand-mère paternelle et a arraché tout mes bijoux devant la mairie où il s'est garé. Il hurlait après Juliana et moi, il a jeté mes bijoux au sol et je leur ai dit que tout est de ma faute.

Géralda et Yann nous ont ordonné de descendre de la voiture. Puis, Yann m'a dit de me déshabiller, je l'ai regardé d'un air effrayé. J'étais tétanisée, je ne pouvais tout de même pas me mettre toute nue sur une place publique devant toutes les personnes présentes ce soir là.

Après avoir frappé la tête de Juliana contre la carrosserie de la voiture, Géralda s'est précipitée vers moi et a arraché mes vêtements.

J'avais un bustier violet, un collant noir avec un short par dessus, une ceinture à carreaux en fer et une paire de chaussettes violettes.

Je me suis retrouvée toute nue devant plusieurs hommes présents sur la place cette nuit là.

Géralda a prit la ceinture que j'avais et m'a frappé à plusieurs reprises avec. Je me suis mise à courir et ils ont fini par me rattraper. J'étais devant une voiture qui s'est arrêté en me voyant. C'est un gars qui habitait pas très loin de l'appartement de Géralda. Il m'a vu plutôt "bien vêtue" donc il m'a proposé de passer la nuit avec lui. "Même les prostituées sont mieux habillées quand elles vont travailler. Ahah"

Enfin, Yann m'a ramené sur la place publique et un homme est arrivé, une connaissance qui a grandi avec eux et à qui Yann a dit ce que j'avais fait. Cet homme leur a dit ça suffit, si vous voulez régler vos histoires vous devez le faire chez vous. Cet homme m'a tendu mes vêtements et à travers son regard, j'ai ressenti de la pitié...

Pourquoi n'avait-il pas contacté la police ? Ah, mais il y a une loi dans la rue, il ne faut pas balancer, la police c'est l'ennemi des bandits et puis les gens ne se mélangent pas trop dans les histoires des autres donc vu ce qu'ils m'avaient déjà fait là, ils risquaient sûrement de m'offrir une glace en rentrant à la maison hein.

J'ai commis une erreur, les enfants font de ces conneries parfois et cette histoire s'est produit vers l'année 2012, on est plus au moyen âge là, en tout cas j'ai bien retenu la leçon, il ne faut pas voler.

J'ai oublié de parler d'une connaissance à eux qui était dans la voiture depuis qu'ils nous ont récupéré chez notre grand-mère, on le surnomme Jo.

Après nous avoir humiliée, ils nous ont dit de monter dans la voiture et Yann nous a conduit devant l'appartement de Géralda.

Jo a dit qu'il préfère rentrer chez lui, il devait être environ 2h du matin. Il a précisé à Yann avant de partir que çà suffisait de rentrer et d'aller dormir mais celui-ci n'avait pas encore terminé.

Yann à dit à ma mère d'aller se coucher si elle veut qu'il part avec Juliana et moi.

Géralda à choisi de venir avec nous et Yann nous a emmené vers la plage pas très loin de chez eux.

Une fois arrivé, il s'est mis à m'injurier énormément en disant qu'il ne veut pas faire de mal à Juliana, que la grosse garce, la sal*** qu'il veut détruire, c'est moi. Yann disait que je savais très bien ce que je faisais. En gros pour lui, chacune de mes actions sont préméditées. "Super les psychopathes qui éduquent des enfants. 😑"

Il a sorti un tournevis et s'est mis à frapper le dos des mains de Juliana avec, en forçant celle-ci à garder ses bras tendus et en lui précisant que c'est à cause de moi que tout cela se produit.

"C'est ma faute, Juliana pardonne-moi pour tout. Je suis un monstre, je ne mérite pas de vivre, je n'aurai jamais dû naître..." voici ce que je pensais sur le coup.

Yann à ensuite dit à Géralda de prendre le sabre qu'il avait dans la voiture. Il s'est ensuite tourné vers moi et m'a demandé qui il doit frapper avec, Juliana ou moi ?

Je ne lui ai pas répondu, puis il a dit à Juliana : "tu vois ta sœur ne t'aime pas, elle t'a choisi."

Il a de nouveau frapper Juliana avec le tournevis puis à dit à Geralda de l'emmener dans la voiture qu'il a fini avec elle.

Par la suite, il m'a dit de baisser mon short, de mettre mes fesses dehors pour qu'il puisse me frapper vingt fois avec le plat du sabre.

Au bout d'un moment, je n'en pouvais plus je suis tombée sur mes genoux et il m'a dit de me lever que je dois résister jusqu'au bout.

J'ai juste entendu Géralda dire qu'il y a des voitures qui commencent à circuler aux alentours, qu'il est 4h du matin et qu'il vaut mieux rentrer.

Yann lui a demandé si elle a pitié d'une vermine comme moi en lui rappelant ce que j'avais fait et elle lui a dit ce n'est pas ça mais qu'il vaut mieux rentrer maintenant.

Nous sommes rentrés et j'étais épuisée, j'allais mal, je me sens sale, stupide et je ne sais pas en fait. J'ai mal partout, je me suis allongée sur le lit de la chambre où je dormais avec mes sœurs, sur le ventre bien évidemment, je les entendais parler puis je me suis endormie.

Je me réveillais lentement quand soudain j'ai vu Yann devant l'encadrement de la porte de ma chambre en train de m'observer. Il a remarqué que j'étais en train de me réveiller donc il est rapidement venu s'asseoir au près de moi, il a retirer le drap sur mon corps et s'est mis à passer une pommade sur mes fesses. Je lui ai demandé d'arrêter de ne pas me toucher et j'ai juste remarqué son regard noir, il aimait me dire que si je dis "A, il me tabasse" si je dis un mot quoi, je suis foutue. Et il a continué à me passer la pommade comme si de rien n'était.

Ils m'insultaient tellement qu'au bout d'un moment je me suis rasée le crane ainsi que mes sourcils et Géralda me proposait de m'aider à mieux couper mes cheveux, car selon elle j'ai oublié de raser certaines parties. Je me sentais vraiment mal, je voulais peut être faire ressortir mon mal être.

Yann me frappait les genoux avec un manche à balai quelquefois.

J'avais peur de jeter mes serviettes hygiéniques dans la poubelle car on se moquaient de moi et il y avait souvent du monde à la maison donc j'attendais que tout le monde soit parti pour pouvoir jeter mes serviettes sales dans la poubelle qui était sur la véranda. Un jour, Géralda a trouvé une serviette sale emballée du côté de mon armoire et elle a dit à sa copine Célia : "vient voir à quel point Daniela est malpropre, c'est une vraie salo**, je n'en peux plus d'elle, elle a un problème cet enfant là ça."

Ils ont tout d'un coup autorisé John a rentré pour voir dans quel état j'étais, cheveux coupé, je n'étais plus la jolie jeune fille qui attirait le regard de la plupart des personnes. Je revoyais John, j'étais un peu contente mais j'avais l'air traumatisée, je ne parlais plus beaucoup, déjà qu'avant j'étais pas mal réservée, là mon cas était plus critique.

Géralda m'obligeait a venir marcher pour faire du sport avec elle ainsi qu'avec la sœur de Yann dans le quartier alors qu'elle ne faisait jamais de sport, mise à part quand je l'encourageais à en faire avant tout cela. Plein de connaissance à elle, la remarquait et en restant me fixer, ils lui demandaient d'un air stupéfait, est ce que c'est Daniela qui est là, tellement ils ne me reconnaissaient pas. Oui, répondait elle d'un air moqueur. En vérité, elle avait l'air heureuse de me voir dans cet état.

Géralda est la femme de Yann, Yann est l'ex de la sœur de Géralda et on apprendra plus tard qu'il a même fréquenter la mère de ma mère ainsi que divers jeunes femmes voire jeunes filles.

En passant devant l'appartement, Yann a dit à Géralda de me laisser avec lui et de terminer le sport avec sa sœur. Géralda a accepté.

Yann m'a donc ordonné d'aller me doucher, j'étais fatiguée mais j'y suis allée. J'ai essayé de fermer la porte comme d'habitude mais Yann ne voulait pas, il m'a dit que vu mon état, il devait me surveiller pour voir si je ne fais pas semblant de me doucher. Je lui ai dit que je vais pouvoir me doucher seule de me laisser. Il m'a dit OK mais de laisser la porte ouverte.

Je ne voulais pas mais puisque c'est lui qui décidait et bien moi j'ai laissé ma culotte sur moi.

Il a osé me traiter de folle et m'a dit qu'il vient m'aider à retirer ma culotte car visiblement je ne sais pas me doucher.

Je suis quelqu'un pudique de base, je ne supporte pas qu'on voit certaine partie de mon corps mais il m'a carrément laver, j'étais choquée. Je n'ai même pas de souvenir que mon propre père m'ait douché mais toi Yann tu oses briser mon intimité.

Je suis sortie de la douche, en m'enveloppant avec une serviette et je me suis rendue dans ma chambre pour m'habiller tranquillement étant donné que je n'ai rien eu le temps de préparer.

Yann me suivait et m'observait.

J'avais environ 14 ans et Yann et Géralda avait tout deux 29 ans.

Yann s'est assis sur son lit dans sa chambre et m'appelait, je lui ai dit d'attendre que je m'habille mais il m'a dit de venir tout de suite. Je me suis donc rendue dans sa chambre et là, il m'a dit que si je reste devant lui comme cela, ça ne va pas aller en gros. Je ne me rappelle plus vraiment de tout ce qui s'est passé mais je sais qu'il s'est mis à passer sa langue sur mon sexe.

Je l'ai regardé tout horrifiée et je sais que j'ai couru vers ma chambre.

Au fil du temps, il est tout à coup devenu gentil avec moi et me défendait face à Géralda. Parfois, il me donnait des cigarette et fumait avec moi. J'avais commencé à fumer des cigarettes au bout d'un moment, je m'enfermais dans les toilettes en pensant qu'ils ne suivraient rien car eux même ils fumaient toute la journée.

Géralda, elle me disait que je peux boire de la javel si je veux pour mourir.

Elle m'a emmené à l'école un jour après tout ça et je ne sais plus ce qu'elle m'a dit et je me suis précipité sur le petit pont à l'école et je lui ai montré que j'allais sauté que je voulais mourir, et elle m'a dit vas y saute. J'étais du côté du pont où je pouvais tomber de haut et elle m'a tenu les mains et j'ai vu qu'elle était prête à me faire lâcher la barrière pour que je puisse tomber mais heureusement pour moi, le principal enfin un personnel travaillant dans l'établissement est arrivé en même temps et j'ai eu l'impression que cette personne m'a sauvé.

On m'a demandé ce qui se passait mais je ne savais peut être pas m'exprimer, j'avais peur car Géralda était présente ou/et bien je ne savais pas comment expliquer ce que j'ai vécu récemment et par où commencer, d'autant plus que mon calvaires venait tout juste de débuter...