Il y a deux sortes d'êtres. Celui qui va s'adapter pour survivre & échapper à ses prédateurs, et celui qui se contentera d'être une proie facile qui suivra ceux qui se rendent dans la gueule du loup. Une chance sur deux de s'en sortir, un unique choix. Celui de l'évolution, de l'intégration, de l'expansion. La volonté est la flamme de tout, avoir les tripes de dire "stop, ou mieux d'agir sans ne rien dire, sans ne se justifier.
J'ai survécu à ces crises de violences, j'ai survécu à ma peur au ventre quand je rentrais chez moi le soir, survécu à l'injustice que j'entretenais moi-même, en m'accrochant de tout mon être à ce que j'aimais le plus au monde mais qui me déchirais le coeur. Ne pas abandonner les autres, parfois c'est s'abandonner soi. C'est se laisser lâchement tomber pour un bien malsain qui ne nous appartient même pas.
Tu vois je croyais être une proie, mais je n'en suis pas une. Je n'ai plus peur de regarder mon adversaire droit dans les yeux et de laisser mon âme s'enflammer, et dire ce que, enfant je n'étais pas capable. Je me souviens, m'être visualiser plusieurs fois plus grande, plus vieille, et pensais de tout mon coeur, "quand tu seras adulte, ce sera différent. Tu pourras te mettre devant ton beau père, et protéger ta mère de ces coups, tu pourras tenir tête à ton père quand il cherche à te domestiquer comme un petit chien. "Je me trompais. Mais je gardais espoir, et ça c'était dejà beaucoup. Il me tardait de faire partie de la cour des grands.
Aujourd'hui avec du recul, ces épreuves aussi douloureuses soient -lles me paraissent essentielles afin de m'emmener sur qui je suis vraiment. Oui car survivre c'est adapter son énergie, c'est adapter ses intentions, mais surtout apprendre à aller contre la cause du tourment ou de la mort. Au bout du compte de tout cela, tu fini par te rendre compte, que t'ai fais bien plus de mal que les autres ont pu t'en faire. Que tu as entretenu ton jardin des enfers, et qu'au lieux d'entretenir les plus belles fleurs, et les fruits les plus mûr, tu les as laissé flétrir et pourrir. Tu t'occupais plus des mauvaises herbes, celles qui te pourrissais toi en définitive. Et tu vois quand tu en viens à cette conclusions, tu peux reregler les paramètres de ta vie comme de toi-m'aime.
Quand tu vis des choses difficiles, un jour tu ne veux plus les vivres parce que ce n'est plus supportable, ni envisageable que tu redevienne cette personne de souffrance, et tu fini par t'en détourner et à les accepter. C'est comme cela que tu en survis, tu en ressort plus fort & plus sage.
Sur le plan physique c'est une autre paire de manche. Quand je ne prenais pas de coups, je me les faisaient moi-même sans même ne le faire exprès. Par chance j'ai toujours été solide et forte. Vulnérable oui, mais j'ai appris à encaisser la douleur. Quand j'entretenais ma propre douleurs émotionnelle, je vivais des jours interminable de douleurs physique dans le haut de mon dos. Une partie de mon corps me faisait souffrir le martyre, jusqu'à m'en épuisé autant moralement que physiquement. Après tout, j'avais eu plusieurs accidents de voitures, et le dernier avait été particulièrement violent. Mon corps tenait bien le choc malgré tout et surtout le plus important j'étais en vie. Mon ange gardien avait toujours veillé sur moi.
Malgré tout c'était une époque particulièrement sombre de ma vie, ou je faisais des cauchemars, faisait des sorties de corps sans le vouloir, et avait des paralysie du sommeil. J'étais terrifié par tout ça, tout ce que je n'expliquais pas, tout ce qui me rendait un malin plaisir à me rejoindre la nuit. J'étais tout simplement terrifié par qui j'étais, car je ne me comprenais pas encore. Ce que je savais par contre, c'étais qu'il y avait quelque chose de différent chez moi. Je n'étais pas la seule à le savoir. Plusieurs fois j'ai passé des examens clinique, médicaux et à chaque fois c'était la même chose. On me trouvais quelque chose que je n'avais pas, me diagnostiqué une maladie, me traitais contre quelque chose qui, au bout du compte n'existait pas. Quand l'on arrivait pas à me faire aller dans le sens que l'on voulait, on me proposait de m'opérer. Et quand on ne me proposait pas, on me l'imposait ou l'on cherchait à me l'imposer.
C'est une chose qui m'a toujours terrifié, car j'ai toujours ressentis que l'on voulait me priver d'une part de moi-même. Comme si on cherchait à faire taire ou dissimuler quelque chose qui fait partie intégrante de moi, de mon adn.
L'hôpital :
Puis est venu le moment où mon corps et moi nous étions séparé. Où je ne pouvais plus le contrôler comme s'il sentais des choses que je ne comprenais pas. Comme s'il se protégeait de quelque chose mais j'ignorais encore de quoi. Il s'était mis en mode défensive, comme si une carapace s'était formé en lui ou autour de lui. Je le voyais comme un animal sauvage que j'efforçais à apprivoiser. Il ne m'écoutait plus, mais je sentais au fond de moi qu'il essayait de me dire quelque chose. Quoi? J'ai passé un IRM et on lui a diagnostiqué un disfonctionnement. On m'a diagnostiqué une maladie, et bien sur on m'a préconisé un traitement. Vous avez une dystonie, signer la décharge madame. Comme c'est pratique de se décharger de toutes responsabilités concernant un patient soit disant "malade".
Si vous taper dystonie sur le net, il ne parle pas de maladie, mais de mutation génétique. La mutation génétique est vu comme une maladie, parce qu'elle fait partie de l'évolution du génome. Et cela voyez vous c'est une chose qui dérange. Me soigner contre quelque chose de naturel et qui fait partie intégrante de la vie, allait bientôt me faire regretter mon choix.
Au début tout paraissait normal, mis à part que le produit que l'on m'injectait me faisait changer d'humeur et d'état. Les choses ont commencé à se dégradé et à devenir louche quand, l'on a choisit de me changer de neurologue sans mon accord, ni aucune explication. Non, on me l'a imposé sans consentement de ma part et c'est là que l'horreur à commencé.
Il faut savoir que le traitement pour la dystonie se trouve dans une aiguille que l'on vous injecte dans la zone tendue. Chaque injection rapporte un bon paquet d'euros, et il vaut mieux être couvert pour ce genre de soin. Au fur et à mesure de mes visites, les rdv se sont dangereusement rapprochés, et les injections aussi par la même occasion. Je suis passé de deux injections à 6 tout les deux mois maximum. Mon état et mes humeurs ont vraiment changé, j'ai fini par ne plus me reconnaitre et surtout je ressentais une haine que je n'étais pas encore capable de définir. Plus le temps passait, plus je me sentais comme un cobaye en cage, mon état physique se détériorait, je passait mon temps à dormir ou être malade. J'ai commencé à faire des crises d'angoisse de plus en plus violente, mes cauchemars et mon mal être s'intensifiait de plus en plus. J'avais des pensées suicidaire. Bref mon corps n'était pas plus détendu ou mieux entretenu bien au contraire. Jusqu'au jour où j'ai décidé de vérifier l'effet du produit sur mon organisme en faisant une prise de sang. En voyant les résultats et en les montrant en mon médecin traitant, j'ai compris que mon corps rejetait le produit, qu'il cherchait à tout prix à le sortir de moi. Mon immunité avait doublé voir triplé. J'ai donc décidé d'envoyer les résultats à l'hôpital et prendre un rdv pour leur dire que c'était terminé, j'arrêtais tout. Je me rappelle que mon petit copain de l'époque m'avait dis un jour, ça te rend malade, si tu continue tu vas attraper un cancer. Je lui en dois, une je pense sincèrement qu'il avait raison. Que j'étais en train de me laisser tuer à petit feu. Pourquoi m'infliger un truc pareil? sous prétexte que je suis malade? Le mot "malade" a été très difficile a accepter mais ce qui a été le plus difficile à accepter c'est le mensonge.
Un de mes proches avait été choqué par la façon dont l'on me traitait, je m'en rappelle encore. On se foutait éperdument de mon bien être, on était prêt à me faire respirer du gaz hiralant juste pour injecter plus de saloperie en moi. Droguer pour rendre la douleur supportable, c'est humain ça? C'est comme si l'on improvisait sur moi, quand j'en parle j'ai encore beaucoup de mal à l'accepter. Accepter d'avoir pu un jour devenir un vulgaire traitement d'expérience car je le sais, c'est ce que j'ai été. Jamais on s'est soucié une seconde de ma part humaine, de ce que je pouvais ressentir. Non, on voulait me faire souffrir je le sais maintenant. On m'a peut être testé, ce qui est sur c'est que j'ai retrouvé tous mes papiers médicaux et il y a écrit "injection de douleur".
Pour en revenir au neurologue, notre dernier RDV s'est plutôt mal passé car il m'attendait avec ses seringues, et a très mal accepté le fait que je veuille ne plus participer à l'augmentation de son salaire. Il s'en est même prit à mon docteur dans une lettre, et pour lui les résultats de ma prise de sang sont tout à fait normaux. J'ai pris contact avec le tout premier neurologue que j'ai eu, qui m'a partagé sa surprise. Il croyait que j'avais demandé de changer de neurologue, mais non. Tout ça avait été planifié dans nos dos.