Chapitre 4 Vetta

On a frappé à la porte et le roi Lucien a autorisé l'entrée. Baski est entrée : « Je l'ai emmenée dans sa chambre et j'ai aussi... »

« Pas besoin de détails, Baski. Je m'en fiche. » Il a dit sèchement, griffonnant sur le parchemin.

« Oui, Votre Majesté », Baski a dit immédiatement.

« Comment se porte Remeta? »

Les yeux de Baski se sont adoucis à la seule mention de sa fille. « Elle se porte bien, Votre Majesté. Ses oreilles ne sont toujours pas bonnes, mais elle se porte mieux. »

Il a levé la tête : « Quel âge a-t-elle maintenant? »

« Quinze ans, Votre Majesté. »

Le roi Lucien a baissé la tête.

Des larmes brûlaient le fond des yeux de Baski. Elle savait ce que le roi pensait puisque c'est ce qu'elle pensait tous les jours.

La fille de Baski était trop jeune pour traverser ce qu'elle a subi aux mains du royaume de Mombana. Remeta n'allait pas du tout se remettre de cette expérience.

« Je suis ravi. Envoyez-moi Vetta », a t-il commencé sèchement.

Baski s'est figée à la seule mention de ce nom. « Devrais-je lui dire de venir préparée? »

« Oui. »

« Très bien, Votre Majesté. » Elle s'est retournée et est partie.

Lucien a marqué une pause dans son écriture et a fixé sa bite en érection. Il n'avait pas pu jouir avec Danika et il n'était pas surpris.

Pas parce qu'il ne voulait pas. Mais plutôt parce qu'il ne pouvait pas.

Seule Vetta pouvait le faire jouir. Elle était la seule maîtresse qu'il avait gardée pendant les cinq dernières années, soit la période où ils n'étaient plus esclaves.

Vetta était aussi esclave avant. Elle, et pratiquement toutes les femmes de son royaume. Sa relation avec Vetta a commencé d'un enfer.

Danika l'avait branché, et il lui fallait le soulagement que procure le sexe. Il a cessé d'être un homme normal. Cone s'en est assuré. Il ne pouvait plus se satisfaire comme un homme normal.

Il regardait son érection douloureuse et cicatrisée. Il y avait de longues cicatrices, des blessures d'il y a longtemps qui crevaient les veines de son pénis.

Des plaies qui ont été grillées jusqu'à ce que la plupart des veines et des nerfs ne fonctionnent plus correctement.

Il devait faire beaucoup plus d'efforts pour éprouver de la satisfaction pendant le sexe, et il fallait qu'il y parvienne une fois en érection, car plus il bandait, plus ses cicatrices se distendaient à des degrés douloureux.

Il devait vraiment faire des efforts pour ça avant de ressentir du plaisir pendant l'accouplement... Il fallait qu'il soit très rude... qu'il fasse des choses indescriptible...

Seule Vetta pouvait le faire jouir.

Bien qu'il ait détesté Danika de toutes ses forces, il ne voulait pas se déchaîner sur elle dès le premier soir parce qu'il l'aurait endommagée au-delà de toute réparation, même s'il était vraiment tenté de le faire.

Non, il ne voulait pas la tuer. La mort ne faisait pas partie des plans qu'il avait pour elle.... du moins pas encore.

Il a fermé les yeux pour ne pas se rappeler la souffrance et la douleur de cette torture particulière qui l'a conduit à la cicatrisation de sa virilité.

Cette torture était la plus douloureuse que Cone lui ait fait subir. Il ne pouvait pas l'oublier.

Il a grogné de rage. Mais pourquoi oublier, alors que les cicatrices étaient encore sur lui?

Danika. La hargne l'a submergé juste en pensant à elle.

---------------------------------------------

On a frappé à la porte et Vetta est entrée en souriant.

Sa chevelure blonde, qui était auparavant si sale, était à présent propre, longue et brillante, sans oublier qu'elle était bouclée. Son visage qui était toujours sale avant, a été soigné par des esthéticiens et portait un très léger maquillage magnifique.

À la place d'un tissu d'esclave, elle portait une très belle robe de bal rouge qui lui allait parfaitement.

Lucien a appris par d'autres femmes que Vetta pouvait être une salope de première classe, et qu'elle se comportait même comme une reine..... comme si elle le possédait.

Toutes ces rumeurs étaient infondées, car Vetta ne s'était jamais comportée de façon déplacée avec lui. Elle ne veillait qu'à ce que Lucien soit satisfait... que ses sombres désirs soient satisfaits.

« Pas sur le lit. » Lucien lui a ordonné alors qu'elle se dirigeait vers lui.

Vetta a fixé le grand homme impassible avec une méchante cicatrice sur le visage. Elle a souri : « Oui, mon roi. »

Elle s'est dirigée vers la table, et s'est appuyée dessus, l'attendant. Il s'est levé et s'est approché d'elle en silence. Vetta a souri en voyant son organe en érection.

Elle avait déjà entendu parler de la nouvelle esclave. L'ancienne princesse Danika. Visiblement, même la nouvelle esclave ne pouvait pas donner satisfaction à son corps.

Vetta a souri, elle se faisait du souci pour rien. Le roi Lucien appartenait à elle seule. C'était une sensation enivrante... de posséder un homme aussi puissant que lui.

Il s'est approché d'elle et l'a tournée pour qu'elle lui soit de dos. Il a toujours eu l'habitude de ne pas faire de préliminaires, c'est pourquoi il lui a toujours demandé de venir préparée.

Il a soulevé sa blouse au-dessus de sa taille, dévoilant sa chair nue en dessous. Il a resserré la blouse sur sa taille et a enfoncé ses doigts en elle.

Elle était mouillée et glissante. Il a grogné son approbation. En un seul mouvement rapide, il l'a pénétrée par derrière avec force, en grognant de manière presque inaudible.

Vetta s'est mordu les lèvres et a grimacé un peu tandis qu'il plongeait dans son corps. Il a attrapé ses cheveux et les a tirés en commençant à enfoncer sa grosse bite dans son corps.

Vetta a gémi, la douleur et le plaisir se sont mêlés et n'ont fait qu'un. La table a vibré sous la force de ses poussées animales. Il se déchaînait sur elle, la prenant dans de puissantes poussées brutales, qui faisaient à la fois mal et donnaient beaucoup de plaisir.

Il a glissé ses mains vers l'avant et a agrippé ses seins, pinçant fortement ses tétons. Il a fait des pressions sur eux avec la force de ses poussées. Ses gémissements résonnaient dans l'air. Il a tapé sur la bête, fort.

« Oui, oui...! », elle s'est écriée.

Les gémissements de Vetta, les grognements de Lucien, le claquement de la chair contre la chair et le cliquetis féroce de la table étaient les seuls bruits entendus dans la pièce.

Ensuite, il s'est retiré d'elle et a écarté ses fesses pour s'enfoncer profondément en elle avec un gémissement.

Vetta a poussé un cri tandis qu'il lui martelait le cul, griffant la table tandis que son corps tremblait en rythme, ses cheveux tombant dans tous les sens.

Elle a ressenti son poids sur elle par derrière lorsqu'il s'est penché plus près et a changé l'angle de ses poussées avant d'entamer un court plongeon dur et rapide.

Il a continué encore et encore, Vetta s'est relâchée contre lui, prenant tout, le plaisir comme la douleur. Lorsqu'il a passé sa main devant elle et l'a tapée sur le clitoris, elle a poussé un long gémissement, se rapprochant dangereusement d'un autre orgasme.

Il a tiré sur ses cheveux tellement fort qu'il en a arraché plusieurs mèches, les serrant dans sa prise féroce alors qu'il plongeait dans son cul. Ce geste l'a poussée à bout et la douleur était quelque chose que son corps avait toujours désiré après après ses année sombres où la douleur était tout ce qu'elle connaissait.

Tandis qu'elle remuait et se secouait sous lui, il a fini par pousser un gémissement rauque en jouissant.

Après une minute entière, il a enfilé son pantalon et s'est tourné vers la salle de bain. « Sors. »

« M-Mais mon Roi... »

Sa voix rauque l'a stoppé. Vetta savait toujours comment jouer sa carte, surtout après des accouplements sauvages. « Qu'y a-t-il? »

Elle a remis ses vêtements en place, préparant mentalement la demande. « La nouvelle esclave. ... »

Son regard s'est assombri. « Qu'y a-t-il avec elle? »

« Est-ce que je peux avoir une s-session d'entrainement avec elle? » Elle faisait de son mieux pour cacher à quel point elle voulait qu'il accède à sa demande.

Elle était impatiente d'avoir une séance avec la fille du prince Cone. Ayant été esclave pendant trois ans avant leur évasion, elle avait aussi envie de se venger. Putain, ce désir suffirait à donner à son corps un autre orgasme.

« Pourquoi est-ce que tu le veux? » Il a haussé les sourcils.

« Elle est ta nouvelle esclave et je suis ta maîtresse. Je voudrais faire sa connaissance. Rien d'excessif, je te le promets. » Elle a menti.

Il a acquiescé sèchement en signe d'accord à contrecœur et s'est dirigé vers la salle de bain. « Sors de ma chambre. »

Vetta l'a observé franchir les portes. Elle n'avait jamais passé une nuit dans cette chambre depuis cinq ans qu'elle était sa maîtresse, songeait-elle en boudant.

Elle a remis ses vêtements et a quitté la chambre. Un pas après l'autre. Elle y parviendrait au moment opportun.