Capítulo 2 Chapitre 2 : L'homme mystérieux

La personne parut assez surprise par la déduction de la docteur, qui se tourna vers elle. La silhouette athlétique confirma que c'était un homme musclé à la docteur.

Docteur Kim : J'aimerai allé dormir chez moi après ma garde, on peut parler plus tard ?

Personne : Tu n'as pas peur de moi ?

Docteur Kim : Pas vraiment.

L'homme s'approcha et se retrouva à quelques pas de la docteur, qui était visiblement fatiguée de sa journée à l'hôpital. Elle le regarda. Il était aussi grand qu'elle alors qu'elle fait quand même 1m67 plus 5 cm avec ses talons. Il était aussi musclé et sa voix grave était assez froide. Elle souffla et le regarda dans les yeux. Il avait le visage masqué et une capuche sur la tête. Elle pouvait pas voir son visage.

Docteur Kim : Donc ? Qu'es que vous me voulez ?

Homme : Ton aide.

Docteur Kim : Pourquoi ?

Homme : J'ai des amis blessés mais ils peuvent pas aller jusqu'à l'hôpital et toi, tu es spéciale. Tu es douée en plus de te foutre de l'identité de tes patients. Viens m'aider.

Docteur Kim : Ils ont qu'à appeler les urgences.

Elle se retourna pour aller dans sa voiture mais une main forte lui attrapa la bras. Elle posa son autre main sur le poignet et retira très vite la main.

Homme : Non. Ils ont juste besoin de toi. M'oblige pas à te forcer.

Elle le regarda. Il était très sérieux. Elle souffla.

Docteur Kim : Très bien... Montrez. J'me les gèle.

Il sembla surpris. Elle acceptait sans résister. Il monta dans la voiture de celle-ci, extrêmement méfiant. La docteur avait allumé le moteur et le chauffage.

Docteur Kim : Froid de merde...

Elle se frotta les mains puis démarra la voiture. L'homme n'arrêtait pas de la regarder alors qu'elle conduisait selon ses indications.

Homme : Tu t'appelles comment ?

Elle le regarda vite fait puis laissa son regard suivre celui de la route dans la capitale.

Docteur Kim : Je suis la docteur Kim et vous ?

Homme : Pas de prénom ?

Docteur Kim : Seulement si vous me dites le votre. Je suis pas conne.

L'homme sourit de satisfaction derrière son masque noir. Elle était intéressante comme femme.

Homme : Jimin. Park Jimin. Et toi ?

Docteur Kim : Kim Miran.

Il sourit devant le prénom qui correspondait bien à la beauté de sa propriétaire. De longs cheveux noir et ondulés, une grosse poitrine et des hanches larges. Des jambes musclés et il pouvait aussi deviner un ventre musclé. Elle n'était pas dans les normes coréennes mais elle était une belle créature pour son passager. Dommage de la rencontrer dans une condition aussi critique. Il le faisait pas voir mais il était inquiet pour ses amis blessés et demanda à Miran d'accélérer, ce qu'elle fit.

Miran : Condition des patients ?

Jimin : J'ai un ami qui a une balle qui est prêt du cœur et dans la cuisse gauche... On a compressé les blessures pour éviter une hémorragie. Il y a un autre avec une plaie de couteau dans l'abdomen, côté de l'appendice. La plaie doit faire dans les 10 cm environ.

Miran : D'autres blessés ?

Jimin : Mineurs... Tu semble pas surprise de ce genre de blessures.

Miran : Je viens de soigner un homme avec une fracture ouverte et une balle dans l'abdomen. Plus rien ne me surprend et puis, j'ai déjà soigné ce genre de blessures.

Elle se gara en faisant crissé le gravier sous ses pneus puis sortit pour se retrouver devant une très grande maison dans le style traditionnel coréen. Les lumières éclairaient parfaitement son passage. Des hommes gardaient la grande maison, des armes visibles mais cela m'empêcha pas Miran d'entrer suivi de Jimin. Il la guida alors qu'elle enleva ses chaussures assez rapidement, marchant en chaussettes sur le parquet chaleureux. Ils traversèrent un grand couloir où plusieurs portes le longeaient. Miran devina surement des chambres. Jimin ouvrit une des portes et elle entre derrière lui. La pièce était rempli de tensions. Deux hommes étaient couchés sur deux lits et les autres essayaient de faire de leur mieux. L'un releva son visage et vit Jimin. Il fronça des sourcils en voyant Miran. Celle-ci s'avança dans la pièce sans crainte puis elle retira son manteau avant de le jeter sur une chaise, nonchalamment devant le regard de certains hommes...

Homme 1 : C'est qui celle-là, Jimin ?!

Jimin : Notre sauveuse. Elle est docteur.

Elle se mit à côté d'un des hommes et écarta doucement ses mains qui compressaient la blessure par balle près du cœur.

Miran : Il me faudra du matériel pour correctement faire mon travail sinon ça risque de pas être jolie à voir.

Un homme se leva, regarda Jimin puis couru à l'extérieur de la pièce.

Homme 2 : Tu leur fais du mal et t'es une femme morte !

Miran le regarda, pas le moins effrayé du monde. Cela surpris puis énerva légèrement l'homme.

Miran : Je ferai mon travail de médecin mais, après, cela dépendra d'eux, pas de moi.

Il serra sa mâchoire puis l'homme revient avec un coffre. Elle l'ouvrit et trouva tout ce dont elle avait besoin. Elle se leva et alla dans la salle de bain adjacente puis se désinfecta les mains et mit une paire de gant en latex. Elle se remit à côté de son nouveau patient.

Miran : Il me faut de l'espace.

Les deux hommes qui étaient derrière elle s'écartèrent avec méfiance et réticence.

Miran : Pour l'autre blessé, il faut couper ou enlever son haut et commencer à désinfecter avec un antiseptique. Je viendrais faire les points juste après.

Elle commença son opération sous les yeux des 5 hommes autour d'elle sans se préoccuper de leur présence. Après quelques minutes, elle réussit à attraper rapidement et avec précision la balle puis la sortit du corps de son patient.

Miran : Je t'ai eu, connasse.

Elle la mise dans un mouchoir alors que certains la regardèrent faire. Elle nettoya, désinfecta puis fit quelques points avant de s'attaquer à l'autre blessure sur la cuisse. Elle fut aussi rapide et efficace. En même pas 15 minutes, le patient était sauvé.

Miran : Il s'en sortira après du repos et une cure de vitamines.

Elle se tourna vers son dernier patient puis elle fit aussi son travail. Finalement, 20 minutes plus tard, elle avait finit et alla se laver une nouvelle fois ses mains. Elle s'étira la nuque et elle vit à travers la baie vitré que le soleil s'était levé.

Miran : Adieu ma précieuse nuit de sommeil...

A suivre...

                         

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