Notre voisin le plus proche était le vieux Sanders. Sa fille Sarah Sanders était dans la même classe que moi. Nous sommes devenus camarades. C'est après beaucoup d'efforts de sa part que j'ai accepté cette camaraderie.
Sarah était toujours joyeuse, c'est pourquoi je l'appreciais beaucoup. Elle était aussi intelligente, mais elle ne pouvait pas rivaliser avec moi ou Steve.
Elle avait une grande gueule, c'est qui l'a toujours valut des problèmes. C'est pourquoi elle avait vu en moi un protecteur, un vrai refuge pour éviter les conséquences de ses bêtises.
Comme je ne voulais pas m'intégrer dans notre nouvelle école, je restais seul dans mon coin. Souvent elle venait vers moi en courant avec un ou deux garçons (qu'elle avait provoqué) à ses trousses, en arrivant elle se cachait derrière moi. Elle affichait toujours une moue de triomphe un peu provocatrice. Elle tirait aussi la langue pour énerver ses poursuivants, et ses yeux marron brillait de plaisir et de satisfaction. Lorsque je regardais ses poursuivants, ils s'arrêtaient en général, en la promettant une revanche plus tard.
Un garçon qui voulait se battre contre moi avait été titillé par Sarah ce jour là, alors il l'a poursuivit pour la frapper. Il était plus rapide qu'elle donc il pouvait l'attraper depuis longtemps, mais comme il savait qu'elle viendrait se réfugier chez moi, c'était une occasion pour lui d'obtenir un combat. Il fît en sorte de l'attraper prés de moi et de la giflé pour que j'en soi témoin. Il commit l'erreur de la gifler une deuxième et une troisième fois, avant la quatrième gifle, j'avais saisi son bras. Il me regarda avec un sourire aux lèvres en disant :
– C'est quoi ton problème mec, reste en dehors de ça.
– Ça suffit, répondis-je. Elle a compris la leçon.
– Moi ça ne me suffit pas, répliqua-t-il en essayant de libérer son bras pour la giflé encore.
– Je crois que tu dois t'en aller et la laissé tranquille.
– Tu es qui pour me dire ce que je dois faire ?
– Un ami à Sarah et je ne t'oblige pas à faire quoi que ce soit. Je te donne juste un conseil.
– Ok je m'en vais, dit-il. Il essayait de m'abuser mais je n'étais pas dupe. J'ai lâché son bras, pour faire croire qu'il m'avait berné. Une fois son bras libre il fît semblant de s'en aller en faisant deux pas en avant, alors il se retourna brusquement pour la gifler. J'avais anticipé ce geste en tirant Sarah vers moi, sa gifle rata et cela le mis vraiment en rogne.
– C'est quoi ton problème mec, tu veux te battre demanda-t-il ? Parce que si c'est le cas je suis ton homme.
– Arrête ces âneries et dégage, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui, lui répondis-je.
Je venais à peine de finir ma phrase qu'il lançait déjà un crochet du droit. J'ai saisi Sarah par la taille et j'ai sauté avec elle en arrière. Avant qu'il ne lance un autre crochet, je fis passer Sarah derrière moi avec le bras droit. Avec le bras gauche j'ai dévié son deuxième coup et je l'ai frappé en pleine face avec le bras droit qu'il n'avait pas vu venir. J'avais senti son nez craquer. Ensuite je l'ai giflé avec la gauche pour l'humilier et avant qu'il ne le réalise, il était déjà par terre. Je l'avait fauché les jambes, c'est là que je vis qu'il saignait.
Sarah était coite, ses yeux étaient écarquillés devant ce spectacle.
J'ai soulevé le garçon pour l'amener à l'infirmerie. Il était vraiment effrayé par la facilité avec laquelle je l'avait maîtrisé. Il ne fît rien pour descendre de mes bras. J'ai regardé Sarah en secouant la tête, puis je l'ai demandé d'aller rapporté cet incident au proviseur. Après quelques mètres, le garçon reprît ses esprit et me demanda de le déposer pour qu'il marche seul. Je le fis descendre. En posant le pied par terre, je le vis grimacer et boiter. Je l'ai soutenus par l'épaule pour l'aider à marcher. C'est plus tard que j'ai compris pourquoi il boitait, en tombant sa cheville droite avait cogné sur une pierre.
Après l'avoir déposé à l'infirmerie j'ai attendu dans le couloir. Je voulais recevoir des informations sur son état de santé. Après une dizaine de minutes d'attente, je fus rejoint par le proviseur, Sarah l'accompagnait. Au même moment l'infirmière sortie.
– Comment va-t-il ? demandais-je à l'infirmière.
– Il va bien à part ses habits taché par le sang, répondit-elle. Vous pouvez entrer pour lui parler.
Le garçon s'est crispé en m'apercevant, mais lorsqu'il a aperçu le proviseur qui était derrière moi il se détendit.
– Comment tu vas ? lui demanda le proviseur.
– Ça va un peu mieux monsieur, répondit-il. J'ai juste une migraine et le nez qui me fait un peu mal.
Le proviseur s'entretint avec lui pour avoir sa version de fait. Après l'avoir écouté, il me regarda pour que je confirme ce que le garçon venait de raconter.
– Oui, affirmais-je, en hochant la tête. C'est exacte monsieur.
Puis le proviseur regarda Sarah pour qu'elle affirme, où qu'elle change de version.
– C'est vrai monsieur, répondit-elle.
En entendant cela le proviseur dît :
– Comme chacun d'entre vous reconnaît sa faute c'est bien. Il me pointa du doigt en disant.
– Pour punition tu auras deux semaines de retenue. Toi tu as une semaine et demi de retenue dit-il en pointant du doigt le garçon. Mademoiselle Sanders tu as une semaine de retenue car tout est parti de toi. Pour la suite de cette journée vous n'êtes pas autorisé de rentrer en classe, votre punition sera de nettoyé les toilettes. Demain je veux voir vos parents.
Pendant le nettoyage je vis Sarah éviter mon regard. Je me suis approché d'elle et je l'ai demandé pourquoi elle avait le regard fuyant.
– Je suis vraiment honteuse, répondit-elle. Pardonne moi.
– Ce n'est pas à moi que tu dois faire des excuses, retorquais-je. Elle baissa la tête.
– C'est plutôt au garçon que tu as blessé par mon intermédiaire. Mais le mieux à faire c'est arrêté de provoquer les autres. Tu as vu les conséquences de tes provocations ?
– Ok Jeff, je te le promets j'arrête la provocation.
– Ouais, cause toujours.
– Tu... tu ne me croîs pas ?
– Je te croirais le jour où tu auras changé. Et la preuve de ton changement c'est que tu n'auras plus des gens à tes trousses.
Elle me fixât avec une grande tristesse dans les yeux. Elle avait une très haute opinion de moi, elle ne voulait pas perdre ma confiance. Je vis ses yeux se remplir de larmes, elle éclata en sanglot.
– Pardon Jeff, je suis allé trop loin, je ne vais plus recommencer snif... snif...
Je me suis approché d'elle, je l'ai prise dans mes bras pour la consoler, elle posa sa tête sur mon torse et me serra très fort dans ses bras. Après cette crise de sanglot, elle me lâcha. Je la vis rougir, elle était embarrassée.