Le 4 juillet, journée de la fête d'indépendance des États-Unis, une très grande fête pour mon père, il adorait cette journée. La journée avait bien commencé, tout était tranquille depuis le matin. Il n'y avait pas vraiment de bruits dans la maison ce jour là, le seul bruit venait de la radio du salon qui jouait une sélection musicale que mère avait. C'était des tubes de ses artistes préférés, il y avait les chansons de Michaël Jackson, Céline Dion, Elton John, Phil Collins, Bryan Adams, Julio Iglesias.
Mère était sortie avec Emily, elles avaient beaucoup de courses à faire pour la fête de l'indépendance. Mère avait vraiment besoin d'Emily ce jour là, elle devait l'aider en choisissant des fleurs pour décorer la table et remplacé certains pot de fleurs.
Emily connaît beaucoup en matière de fleurs, elle voulait devenir fleuriste, c'était déjà un rêve à moitié accompli parce qu'elle avait un grand jardin derrière la maison. Père avait beaucoup dépensé pour la construction d'une serre mais le résultat en valait la peine. Le travail d'Emily était magnifique. En entrant dans cette serre la mauvaise humeur disparaissait. Elle avait fait un coin ou on voit une composition florale en forme de coeur, c'était tellement beau, la senteur de ses roses était vraiment enivrante, c'était une symphonie d'odeurs, c'était quasiment un autre monde cette serre.
Vers midi Père était revenu ivre comme d'habitude et pour ne rien arranger il avait perdu au poker. En entrant dans la maison, il prit la direction de la bibliothèque pour faire court en allant aux toilettes du rez-de-chaussée, en entrant dans la bibliothèque, il vit Steve assit devant l'ordinateur en train de jouer au solitaire. Il changea de direction comme s'il était aiguilloné, en arrivant près de lui, il le saisit par le col de la chemise, le tira vers lui, et commença à le battre en disant que sa défaite au poker était de son fait.
En entendant le bruit des meubles qui heurtaient le sol, je me suis précipité dans la bibliothèque abandonnant même mes devoirs pour voir la cause de ce raffut. En entrant dans la bibliothèque, je vis père asséner à Steve un coup de poing qui fit éclater sa lèvre inférieure. En voyant ce tableau, j'eus les larmes aux yeux et je vins les séparer. En les séparant père voulut me donner un bon coup de poing. Je m'y attendais, je fis en sorte que mon épaule puisse encaisser le coup. Il ne s'attendait pas à ce mouvement, il fut déséquilibré et s'étala les quatre fers en l'air. C'est alors qu'il est devenu enrager et sous le coup de la colère, il a commencé à nous insulter. Il a traité Steve de bâtard et moi de produits de laboratoire de mauvaise qualité, d'expérience raté, et de fils d'une bonne à rien. Il était vraiment imbibé. Il a même commencé à nous insulté dans sa langue maternelle.
Bana ba mbua, bakolesha bibi (fils d'une chiennes, mal éduqué)
Je pris Steve par l'épaule, nous sommes monté dans ma chambre et là j'ai pris ma trousse pour le soigner, après avoir fini les soins, je l'ai demandé:
– Pourquoi tu l'as provoqué ? il était pourtant de bonne humeur avant de partir.
– Tu crois que je suis débile pour faire ça ?
– Ouai, tu es un peu fous, répondis-je en éclatant de rire.
– Vas au Diable Jeff et merci pour le soutien.
– C'était quoi le problème ?
– Tu n'as pas vu qu'il est ivre ? Il m'a trouvé en train de jouer au solitaire, il m'a saisi par le col de la chemise et a commencé à me bourrer des coups, en disant que c'est de ma faute s'il avait perdu au poker.
– C'est vraiment la merde ici, papy Hawk me manque.
– Ouai, les gens peuvent croire que nous sommes heureux depuis que nous sommes ici. Nous avons beaucoup de nourritures, nous sommes vêtu correctement. Apparemment nous avons une vie de rêve. À mon avis vos mieux être pauvre et vivre tranquillement, que d'être riche et maltraité.
– Pourquoi est ce que nous n'allons pas voir les services sociaux, suggérais-je ?
– Tu crois que je ne l'ai pas encore fait ? rétorqua Steve. Tu encaisse les coups mieux que moi. La troisième fois qu'il m'avait battu, j'ai cru mourir. Je ne voulait pas revivre ça. Le lendemain j'étais dans le bureau de services sociaux et je les ai expliqué mon problème. Ils ont ouvert un dossier en mon nom, ils ont même pris les photos des ecchymoses que j'avais sur le dos. Depuis l'ouverture du dossier, je faisais trois tours par semaines pour avoir une suite, les as-tu vu ici ? as-tu vu un seul agent des services sociaux ?
– Non aucun. Ils t'ont donné une raison ?
– Ouai à chaque fois la raison change, "nous sommes en sous effectif, il y a d'autres dossiers plus urgents que le tien, nous prouvons venir la semaine prochaine, et un tas d'autres raisons débile. La dernière fois ils m'ont dit de ne plus revenir. L'un d'eux a dit : "tu es vraiment un enquiquineurs, je pense que si tu es aussi enquiquineurs ici donc chez toi à la maison ça doit être pire. C'est pourquoi ton père te bats, il a raison de le faire, moi aussi je le ferais si j'avais un enfant comme toi".
– Nous devons faire quelque chose.
– Quoi par exemple. Tu veux que nous le tuons ?
– Non ça c'est trop radical, comment vas-tu te débarrasser du cadavre, que vas-tu dire à mère ? Je ne compte pas passer ma vie en prison.
– Il mérite des solutions radicales. Mais tu as raison pour mère, elle aime toujours ce type et la prison aussi n'est pas bonne, nous sommes trop jeune. Tu pourrais te battre contre lui comme ça il nous fichera la paix.
– Non je ne saurais pas.
– Tu es très fort.
– Qu'est-ce que ça change ?
– Laisse tomber. Il sauta du coq à l'âne en abordant un autres sujet.
– Tu as entendu comment il t'a insulté ?
– Ouai ça me fait mal, en même temps ça m'intrigue.
– Bingo cria-t-il en sautant du lit. Tu veux que je force son coffre fort ? demanda-t-il avec excitation.
En entendant l'insulte de mon père, Steve dans son esprit avait déjà commencé à concocter un plan pour en savoir plus.
– Non les problèmes peuvent devenir plus grave, lui répondis-je. Lorsqu'il trouvera des traces de fouilles les choses vont encore se gâter. Laisse tomber Steve.
– Ne te moque pas de moi, tu me prend pour une brute ? Tu crois que je vais forcer son coffre fort comme un barbare le ferait ? N'insulte pas mon génie s'il te plait.
– Je connais ton génie grand frère, je connais aussi tes bêtises. C'est toi qui avait changé les notes du professeur de chimie parce qu'il était en retard par rapport au programme. Je sais aussi que l'ordinateur de l'école a eu des problèmes quand il a fallut traiter les bulletins de ta classe, tu n'es pas commode Steve. Il eu un sourire béat et machiavélique.
Une heure plus tard j'ai commencé à chercher des informations sur moi et sur mon père, j'étais déterminé à comprendre ce qu'il voulait dire en me traitant d'expérience ratée. Malheureusement j'étais limité dans mes recherches car la plupart des ses dossiers importants étaient dans le coffre fort qui se trouvait dans sa chambre. Au salon je n'avais trouvé que des factures dans l'armoire et certains documents moins important comme la déclaration d'impôt et nos reçu de paiement pour le frais scolaires, car nous fréquentions une institution privée.
Le jour suivant il était encore ivre en rentrant. Il n'avait pas la force d'arriver à la chambre pour prendre son cahier de compte et le remettre à son comptable. Il me donna une carte sur laquelle le code de son coffre fort était inscrit. Après avoir effectué sa demande, j'ai gardé la carte.
Cette carte fut une aubaine pour moi, elle tombait à point nommé. Avec le code j'ai commencé à fouiner avec l'aide de Steve. En fouinant dans ses dossiers, nous avons découvert pourquoi il disait que je suis un produit de laboratoire de mauvaise qualité. Selon nos découvertes c'est lui le produit de laboratoire, je suis juste l'une des conséquences.
Je vous explique.
Mon père est un africain, précisément un Congolais, de la tribu Luba, du clan Kazadi (Bena Kazadi).
Mon père est un irresponsable qui avait quitté son village natal, pour échapper à ses responsabilité de chef du clan. Après la fuite de mon père pour les États-Unis, son petit frère fut choisi pour assumer le rôle de chef du village. Son petit frère était responsable, mâture et plus réfléchi. Tous ces qui faisaient défaut à mon père. Avant de quitter son village natal, il avait reçu un secret familiale. Le secret de la foudre. Ce secret était confié au chef du village, et se transmettait seulement de père en fils. Le chef du village le transmettait à son successeur avant sa prise de fonction. Après avoir reçu le secret, il quitta le village de nuit comme un voleur.
Avec cet héritage en poches, l'armée américaine l'avait trouve très intéressant, c'est pourquoi elle s'était tant acharné à faire de lui le soldat ultime. Les scientifiques étaient satisfaits de ses performances à septante pourcents. Il était fort et rapide. Il avait servi l'armée pour des actions confidentielles, il était leur nettoyeur. Mes recherches ont pris fin, lorsque j'ai compris que ces produits accumuler dans son organisme m'ont été transmis par hasard.
Même s'il y avait d'autres documents, j'avais arrêté les recherches. J'avais la réponse à ma question.