La loi et le chaos — Tome 2: Les dernières croisades
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Chapitre 2 No.2

Nous étions en 1969 à cette époque.

Il avait pris les déclarations de Khomeiny très au sérieux, et avait trouvé porte close dans la demeure luxueuse de cette femme.

Les occupants avaient fui la maison dans la précipitation selon les premières constatations.

Ils avaient retrouvé la femme morte et pendue dans le jardin suspendu.

Elle avait été libérée par la Savak de l'hôpital psychiatrique et était rentrée chez elle, médicamentée à mort, suivie par des agents d'Aktar triés sur le volet.

Quand elle avait vu que son mari et sa fille s'étaient enfouis, elle avait décidé en accord avec son gardien de se suicider pour ne pas parler.

Les agents de la Savak avaient commis l'erreur de la sous-estimer.

Elle était une prêtresse du Chaos de haut niveau, et communiquait avec son gardien quasiment à la demande.

Les agents s'étaient fait engueuler comme des chiens par Aktar.

Maintenant, la piste de cet homme était perdue.

Ils avaient trouvé dans la demeure cossue, semblant habiter une vingtaine de personnes, dont des gardes, une salle d'incantation maléfique.

De nombreux objets avaient malheureusement disparu, mais les symboles en pierre gravés sur le sol et sur les murs ne pouvaient distraire l'intelligence d'Aktar du fait qu'il était en face de la présence de son ancien maître : Hakatar.

Un octogramme sur le sol avec des vestiges de sang humain et animal, ainsi que la svastika inversée gravée aux quatre coins de la pièce, ne lui laissèrent aucun doute.

Hakatar vivait là, depuis qu'Aktar l'avait trahi.

Ils étaient venus s'installer en banlieue de Téhéran, dans un des plus vieux quartiers de l'antique ville.

Un couloir sous-terrain conduisait à un cimetière voisin.

La tombe choisie pour s'exfiltrer était abandonnée, et la grille de fer forgée pourrie, défoncée.

Les corps du gardien du cimetière et de sa famille de quatre personnes avaient été découverts, morts par balle.

Ils avaient perdu sa trace.

Aucun témoin ne les avait remarqués.

Un faible témoignage le lendemain après-midi, parlait d'un convoi de trois 4X4 se dirigeant vers le nord et avait attiré l'intérêt d'Aktar.

À la frontière irakienne, en effet, deux 4X4 avec un homme et une jeune fille aux passeports diplomatiques délivrés par le régime de Saddam Hussein, accompagnés de quatre gardes armés, avaient traversé la frontière.

Ils disposaient d'un laissez-passer officiel de la part du ministère des Affaires étrangères du régime iranien.

Ils étaient passés par le nord, deux heures avant l'appel d'Aktar à tous les postes-frontière du nord du pays.

Un autre témoignage parlait de deux hélicoptères privés iraniens qui avaient survolé la région aux mêmes heures.

Leur exfiltration était programmée de longue date.

Hakatar était un acteur pétrolier et gazier lors de la présence d'Aktar à son service.

Il était son garde du corps et chauffeur en plus d'être son assistant lors des rituels maléfiques.

Aktar avait perdu sa trace lors de son retournement.

Les entreprises et les comptes bancaires iraniens ayant été abandonnés et laissés tels quels sans aucune intervention.

Hakatar bénéficiait depuis la succession de son père des conseils de l'ILKEK.

Il était richissime et un des plus grands financiers mondial du Cercle.

Il avait également des intérêts dans le pétrole et le gaz dans tout le pourtour méditerranéen et dans les émirats arabes.

Il côtoyait en secret, lors de ses déplacements à l'étranger, sans ses hommes d'Iran, les plus grands de ce Monde.

Aktar avait fait un portrait-robot de son maître pour les divulguer au Shah d'Iran.

Mais Hakatar était un professionnel aguerri du camouflage, de la dissimulation, et adoptait une séparation intrinsèque au sein de son organisation qui lui était propre, lors de ses rapports officiels et politiques pour son activité professionnelle et pour le financement du Cercle.

Aktar ne connaissait rien en dehors de l'Iran.

Il n'avait pu permettre au Shah, et donc, aux agents de la Loi du monde entier de retrouver sa trace ni leur permettre de l'identifier physiquement.

Il était de taille et de corpulence moyennes, et il avait des yeux kaki.

Aucun tatouage n'était visible sur son corps.

Il n'avait aucune cicatrice visible, et était hors pair pour maquiller son apparence.

Il détenait de vrais-faux passeports du monde entier, avec pour chacun une identité et une physiologie différente.

Seules ses empreintes manuelles et rétiniennes auraient été capables de le confondre.

Il ne se déplaçait désormais dans aucun pays ni aucun autre lieu où ces paramètres devenaient vérifiés par les forces de police et de douane avec le passeport biométrique créé dans les pays riches, comme la Chine, le Japon, l'Europe, et bien sûr, les États-Unis, et les pays sud-américains où cela allait être mis en place.

Actuellement, il était en Turquie.

Ses intérêts pétroliers et gaziers avaient particulièrement souffert dans différents points du globe, suite à des renversements de pouvoirs, comme depuis l'arrivée des mollahs en Iran, la chute de Saddam Hussein, le bannissement par la communauté internationale des Rois de Syrie et surtout de Bachar El Hassad, et le meurtre de Khadafi en Lybie.

Actuellement, il avait des intérêts en Turquie, et manipulait le pouvoir d'Erdogan.

Il ne mettait pas ses intérêts en Russie par contre à cause de Poutine, qui était absent de toute relation avec les agents du Chaos et de la Loi, du fait de son ancienne appartenance au KGB.

Mais Poutine savait qui était Hakatar, même s'il ne connaissait pas son nom à l'époque du KGB.

Il fallut qu'il entretienne les meilleures relations avec les Iraniens pour être mis au courant du réel complot mondial : celui du Maléfisme.

Ensuite, il eut l'occasion de faire du chantage aux dirigeants politiques, économiques et bancaires, de sa connaissance désormais parfaite, des réels tenants et des vrais aboutissants du monde occidental.

Les Japonais avaient par l'intermédiaire d'Hiro Hito, leur empereur à la fin de la guerre, été mis dans la confidence de leur participation complice et involontaire à une guerre cosmique, qui confrontait le Bien et le Mal, ou plutôt La Loi et le Chaos.

Seuls, les Chinois ne semblaient pas être au courant.

Les Chinois étaient les seuls à ne pas savoir la réalité, sauf à ne détenir que quelques bribes incomplètes sur les imprécations politiques mondiales entre certains états, et certains pouvoirs économiques indépendants d'eux.

Le Cercle était une entité extrêmement secrète, paranoïaque, et par essence séculaire, ce qui assurait sa survie.

Elle représentait pour les chrétiens, les juifs et les musulmans : l'Antéchrist.

Un de leur symbole majeur, en plus de la svastika inversée, était la croix de Jésus renversée, tout comme l'étoile de David inversée qui était aussi le symbole de l'organisation juive toute puissante dans le Cercle lors de ses rituels maléfiques d'injuration.

Les 14 familles du Cercle du Mal symbolisant les 14 péchés et bontés humains avaient un Haut-Démon comme Maître, qui leur était propre, et dont la symbolique utilisée leur était totalement spécifique.

Si la svastika inversée était un symbole majeur du Mal, et symbole de Kali, c'était à cause des migrations hindoues qui avaient eu lieu vers les quatre points cardinaux des peuplades proches de l'Indus, et qui avaient créé entre autres les civilisations indo-judéo-arabo-chrétiennes du monde occidental et indonésien.

Leurs migrations n'avaient pas réussi à se mélanger ethniquement avec les peuples asiatiques, les hommes aux yeux bridés, les peuples africains, les deux continents américains, celui aborigène, et les inuits.

            
            

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