Chapitre 4 N'est-ce pas risquer

Ces mots étaient intéressants, mais un sentiment bizarre commençait à se développer en moi, ce sentiment ne pourra sûrement gâcher ma joie, surtout que c'est liée à un voyage, je veux vivre toutes sortes d'émotions, l'amour m'y attends peut-être ou peut-être la mort, non je blague, tout sauf la mort. Il nous informe en faisant une danse de gloire, ce qui ne prouve sûrement rien car c'est comme s'il cherchait à nous motiver. Je n'ai même jamais entendu parler de cette ville, ça existe réellement ? Si oui, ça peut être très intéressant alors, mais comme toujours, reste beaucoup de choses à craindre venant de lui trop joyeux. Ça va certainement chauffer.

- Quoi ? Dis-je en sautillant sans pour autant savoir où le pays se trouvait

Même Markus qui était révolté dansait de joie. Nous nous sommes serrés tous dans les bras avant de nous détacher brusquement, ressentant la gêne à nouveau. Disons que nous ne sommes pas habitués à des situations du genre.

- le voyage est pour aujourd'hui, dit-il cette fois-ci avec un sourire malicieux.

Oh le con! Il l'a fait exprès,comment comprendre les décisions qu'il prend chaque fois sans nous consulter pour connaître votre disponibilité. Ces genres de décisions ne donnent pas mal à la tête car ça doit sûrement être quelque chose de très compliqué. J'ai aimé je l'avoue encore, mais je me demande pourquoi autant de précipitations. Mes coéquipiers étaient très surpris de moi car personne ne savait en réalité où commencer. Nous étions étourdies et nos pensées étaient similaires, mais il était préférable de voyager que de rester dans cette prison bizarre par moment.

- Donc nous devons déjà nous préparer dès maintenant, c'est ça? demande Markus qui était un peu étourdi

- Markus, toi aussi tu parles comme si tu ne comprend plus le français, je vous dis que vous voyagerez aujourd'hui alors vous devez vous préparer toute de suite, vous avec moins de trois heures

- Pourquoi vous ne nous avez pas informés si tôt? Les décisions à la hâte embrouille sérieusement, demande Bella

Je suis d'accord avec elle et je m'attendais à ça rétorque déjà. Elle ne se dérange pas à faire sortir le fond de sa pensée. Elle croise les bras en attendant sa réponse et frappe le sol avec ses chaussures, ce qui montrait son impatience. Jameson pose la main sur son front et remue la tête, un peu désespéré par les questions. Anna voulait parler, mais ne le pouvait pas, comment elle aurait pu si elle crushe pour son patron. Elle est restée derrière sa chaise, à le mater et lui la regardait et se demande sûrement si elle était normale. Après son agacement, il réagit.

- Anna met toi devant à côté de tes amis, je me demande ce que tu aimes faire derrière moi à chaque fois. Bon vous autres, surtout toi madame Bella qui me donne toujours des maux de tête, si je ne vous ai pas informé plutôt, c'est parce que je viens d'apprendre la nouvelle aussi. Même quand j'avais appelé Iriza, je n'étais sûr de rien donc vous allez devoir réellement m'excuser. J' aurais pu choisir un autre groupe, mais vous êtes les plus performants et j'ai une conscience totale et aveugle envers vous, dit Jameson en nous implorant en quelque sorte.

Ces mots touchaient beaucoup mes coéquipiers au cœur alors que moi je reste neutre car je ne sens pas la raison valable. Les autres sont vite retournés chez eux faire leur bagages entre une Bella et un Markus qui boudent, il n'y a pas de différence. Moi je ne pouvais pas partir sans avoir plus d'informations sur ce que nous aurions à faire là-bas exactement. Nous sommes certes des historiens, mais ce n'est pas tout de même une raison pour se jeter dans la gueule du loup sans réfléchir. Je reste devant la fenêtre en vérité, c'est une habitude pour moi de le faire. Cette fois-ci, la neige avait cessé en laissant place à une petite pluie. Les gens marchaient quand même tranquillement comme si rien n'était pour moi dès qu'un peu de pluie me touche, j'ai super mal à la tête et mes oreilles me font toutefois super mal.

- Tu ne pars pas faire tes bagages comme les autres? Demande Jameson qui voulait déjà sortir du bureau

- Je le ferai, mais il y a un certain nombre de choses que j'aimerais comprendre d'abord.

- J'étais sûr que tu serais la seule à chercher à comprendre ce qui se passe vraiment.

- Je ne suis pas la seule, les autres aussi l'avaient demandé, mais vous aviez refusé de donner une réponse très sincère puisque je sais que vous mentez.

- Toujours sur la défensive.

- Ok. Alors dites-moi alors pourquoi avoir choisi notre groupe parmi les centaines disponibles?

- Nous avons été informés il y a de cela quelques jours que Marbray est un très petit pays isolé, mais les gens l'appellent "la ville" malgré les grandes maisons qui s'y trouvent, peu de gens y vivent. En fait c'est comme si la ville meurt de jour en jour. Au bon milieu de la ville se trouve un palais, pour dire une immense maison. Personne n'y sort et ceux qui cherchent des emplois dans cette maison n'y ressortent plus jamais. C'est un mystère et je sais que tu es la seule qui ne croit pas en la magie malgré que tu es historienne. Tu pourras très vite comprendre la situation. Les meilleurs historiens avaient échoué sur la source de cette maison ou la ville en général. Votre objectif sera de collecter des informations sur tout le petit pays. Vous pouvez même y passer trois ans si vous voulez, l'essentiel c'est que vous réussissez et quand ce sera fait, vous recevrez une récompense et je vous nommerai chef dans le département des sigles du passé. Je veux seulement que le mystère tombe. J'ai déjà pris pour vous des billets et des chambres. Tout est déjà prêt. Mais garde toujours en tête sans jamais oublier, Marbray est une ville remplie de mystère, il peut y neiger et cinq minutes après, le soleil peut apparaître. À 20h, le soleil peut toujours être présent et la nuit chez eux, ce n'est absolument pas comme chez nous, la plupart du temps, elle se présente comme l'aube, c'est étrange et éloigné de la nature quotidien, les gens y sont terribles.

- Humm donc nous aurons peut-être à faire à des criminels ?

- Je ne peux pas y répondre. Vous êtes historienne à vous de savoir si vous pouvez ou pas. Je ne vous obligerai jamais à accepter ma proposition de force, mais pensez-y, mais la prudence vous reviendra. Il ne faut pas totalement vous laisser avec les belles choses de la ville et ne vous associez pas avec la population en excès pour ne pas finir avec des dépressions ou déceptions même.

- J'accepte.

- Ok. Le seul instant que tu réfléchis beaucoup, c'est quand tu as faim, rigole Jameson

Je n'avais pas vraiment le choix et il le savait parfaitement. Il était essentiel pour moi de quitter cette ville. Je sors sans même lui dire au revoir et je vois un autre de ses employés rentrer dans son bureau. Je m'étais arrêtée juste à la porte pour entendre ce qu'ils avaient à se dire. L'homme était en tee-shirt, il ne porte rien de sécurisant malgré la fraîcheur, c'est parce qu'il ne ressent rien sûrement, il était passé devant moi comme s'il n'avait vu personne. Apparemment je suis devenue très transparente. Chouette nature!

- Elle a accepté ?

- Oui sans problème. Je le savais dès le début.

- N'est-ce pas risqué? C'était à vous que le haut patron avait demandé de tout faire. Était-il nécessaire d'envoyer les autres?