Chapitre 2 Premier jour de travail

[[[•MIRANDA DOMINGUEZ•]]]

Aujourd'hui, je me suis réveillée bien longtemps avant que la sonnette ne retentisse. Je suis de celle qui se lève tard certes, mais aujourd'hui marquait un nouveau départ dans ma vie. Je suis si bien stressée qu'heureuse. Ça doit être ce qu'on ressent quand on apprend qu'on sera la plus jeune inspectrice de police du pays. C'est un rêve qui vient de se réaliser, c'était un objectif final qui vient d'être atteint, c'était tout ce qui aurait pu m'arriver de mieux dans la vie.

Être inspecteur, c'était un rêve depuis que l'histoire de la mort de mon père m'en a donné l'envie. Selon ma mère, il était le meilleur inspecteur de la ville avant qu'une bande de délinquants ne coupe court sa vie, je ne l'ai réellement pas connu. C'était devenu un objectif depuis que j'ai appris par ma mère les circonstances du meurtre de mon père vu que ses assassins circulent toujours, comme vous l'avez peut-être imaginé, le dossier a été classé sans suite.

J'ai tout abandonné, mon rêve d'enfant puis je me suis juste concentré sur juste une seule chose, la maison de police et me voici réussissant avec brio mon examen comme quoi, rien n'est impossible s'il y a le bon vouloir.

Je prends ma douche toute souriante, je ne pouvais jamais imaginer que je serais autant heureuse au moment opportun. C'est le plus beau jour de ma vie.

En plus avec cet argent, je serai en mesure de payer la chimio de ma mère et nous offrir un appartement digne du nom. Ah oui, nous vivons avec ma mère et depuis qu'elle est tombée malade sous le seuil d'une presque extrême pauvreté ce qui nous a valu la mort de mon petit frère, c'était une période difficile pour ma mère et moi.

- Mais qui va là ? Crie ma mère effrayée, je suppose.

- C'est moi maman. C'est Miranda.

- Merde Miranda. Il est 5 h du matin voyons. Que fais-tu encore debout ?

- Je me suis déjà réveillé maman.

Elle se lève de son lit puis me rejoint dans la minuscule pièce qui nous servait de salon...

- Ne me dis pas que tu as déjà pris ta douche ? Me demande-t-elle surprise.

- Oui maman. Lui répondis-je timidement.

Elle éclate de rire sans prendre en compte le fait qu'elle n'est pas en mesure de le faire vu qu'elle est à un stade avancé de la chimiothérapie. Je n'y connais rien, c'est son docteur qui nous l'avait notifié.

- Tu es très mignonne quand tu es comme ça, mais va te coucher. 8 h, c'est l'heure légale pour tout fonctionnaire. Partir maintenant ne serait que le début d'une attente presqu'interminable. Se moque-t-elle.

- J'ai peur d'être en retard mon premier jour de service.

- Je m'occuperai de te réveiller. Tu n'as pas à t'en faire. Me rassure-t-elle. Va te coucher !

Je boude sur le coup...

- D'accord maman.

- Est-ce qu'on peut autant ressembler à quelqu'un ? Ton père aussi avait eu à me réveiller à 5 h du matin le premier jour. Murmure-t-elle avant de rentrer dans la chambre.

Pour rappel mon nom, c'est Miranda DOMINGUEZ, 23 ans et aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie.

Malgré les suggestions de ma mère, je n'avais pas pu trouver le sommeil, j'étais donc resté en éveil jusqu'à ce qu'il sonne 7h. Ainsi je lui fais une bise et sans même prendre mon petit-déjeuner, je me rends directement au commissariat qui se trouve à 10 minutes de ma maison. Personne n'y était, au lieu de ça il y en avait qui sortait pour se rendre chez eux. J'ai dû prendre place sur un banc public en attendant.

Je m'imagine déjà avec mon arme de service et surtout mon insigne et jouant l'enquêteuse.

Entre ennuie, impatience et stresse, je ne sus comment ni quand mais morphée eut raison de moi, je m'étais endormie...

- Mademoiselle ! Madame ! Mais qui est cette fille et qu'est-ce qu'elle fait ici ce beau matin ? Demande-t-il aux officiers.

Je me lève brusquement puis commence à mettre de l'ordre dans mes tenues...

- Inspectrice DOMINGUEZ, enchantée ! Lui dis-je en lui tendant la main

Il me regarde du haut vers le bas avec dédain, on aurait dit que j'ai de la merde sur le corps.

- Jeune fille, rentre chez toi. Ici, ce n'est pas un endroit où on peut s'amuser. Dit-il en s'en allant. Officier, faites sortir cette fille ! Ordonne-t-il !

Je suis choqué par ses mots...

- Elle se prend pour une collègue {Rire} les filles d'aujourd'hui sont vraiment bizarre. Murmure-t-il.

C'est à ce moment précis que je prends la peine de voir qui était cet homme répugnant qui était l'auteur de cette insolence. Barbu, bien bâtie très jeune, je dirais entre 23 et 25 ans, mais aussi insolent, mal élevé et égoïste.

L'officier m'approche puis me bouscule vers la sortie. Pour une première journée, elle est bien pourrie.

Une heure de plus passée au-dehors, car j'étais surveillé par un policier qui ne me laissait pas même une seconde, on aurait pu croire à première vue que j'étais une criminelle ou même une folle.

- Pourquoi ne voulez-vous pas me laisser entrer ? Je suis la nouvelle inspectrice de police ! Crie-je sans me retenir.

- Je suis désolée mademoiselle, mais j'ai reçu l'ordre de ne pas vous laisser entrer !

- Alors arrêtez-moi si vous pouvez !

J'use de toutes mes forces puis je le pousse. C'est ce qui arrive quand on m'énerve. Je suis douce quand il le faut, mais féroce quand ça m'enchante.

- Madame arrêtée ! Vous allez me faire perdre mon travail. Vocifère-t-il derrière moi.

Cette fois, c'est moi qui ne lui réponds pas. Je préfère forcé le passage tout en rogne. Ils avaient dépassé les bornes et pour un accueil, ce n'est du tout pas la joie. Je ne savais pas où j'allais, mais j'avançais juste, je n'étais plus moi-même...

- Où tu crois aller toi ?! Braille une voix derrière moi.

Je ne dis rien, à vrai dire, j'avais peur, car l'expression de son visage ne présageait rien de bon, mais comme une femme fort, je le défi du regard tout comme il sait si bien le faire...

- Ne t'ai-je pas dit de ne plus mettre tes misérables pieds dans le commissariat ? Continue-t-il.

- Je me demandais si le commissariat faisait partie des propriétés de tes parents, mais je viens de e rendre compte que pour c'est un lieu de droit donc ouvert aux publics.

- Sors d'ici ! Tu n'as rien à faire par là ! Dit-il en accrochant mon bras avec force.

- Je n'irai à nulle part ! Resisté-je.

Il use de toutes ses forces pour me pousser vers la sortie, j'use des miennes pour résister encore plus. L'atmosphère est tendue, tous les regards sont rivés sur nous, le spectacle était tel un match de boxe. S'il semble être coriace, eh bien moi je suis tenace.

- Mais que se passe-t-il ici ? Interviens une voix au fond de la foule.

Il me laisse directement et se redresse, je fais de même pendant que les autres court dans tous les sens, j'en déduis que c'est la plus gradée du poste...

- Je suis désolée mon commissaire, je me chargeais juste de faire sortir une fouteuse de trouble. Lui répond-il cette fois avec respect.

- Et que veut-elle ? Lui demande-t-elle directement.

- Elle veut...

- Je suis ici pour occuper un poste vacant. Inspecteur Miranda DOMINGUEZ pour vous servir.

Il écarquilla subitement les yeux, signe de surprise, d'ailleurs tous ceux qui passaient font comme lui, j'en prête à peine attention...

- Oh... Oui... Miranda. J'ai été prévenue de ton arrivée. Mais je mentirais si je disais que je m'attendais à une personne comme toi. Suis-moi. Dit-elle en prenant les escaliers.

Je fais de même...

Au fond d'un couloir, se trouvait cette chambre qui lui servait de bureau. Banale à vu de l'extérieur, mais chic quand tu y mets les pieds. Je ne pus m'empêcher de regarder partout telle une villageoise.

- Je prends la peine de m'assurer qu'il ait un certain degré de propreté là où je mets les pieds. Fait-elle pour attirer mon attention.

- Euh... C'est super beau ici. C'est un travail de ouf, j'aime bien votre bureau.

- Épargnez-moi vos interjections ! Ici, ce sont les dures qui y trouvent de la place, il va falloir bien me prouver que tu le mérites pour pouvoir gagner une place dans le commissariat !

- Ok. Mais avec mes cours, je suis sûre de mieux faire.

- Ne te fais pas des idées, ici, tu es confronté à tout type de personne et pour un oui ou un non, tu peux te faire descendre. Méfie-toi! Me prrvient elle.

- Ok alors je commence quand ?

Elle se lève, me fixe puis s'avance...

- Où allez-vous ? Demandais-je perdu.

- Suivez-moi! Ordonne-t-elle.

J'exécute... Elle poursuit sa route jusqu'au centre de la salle puis sifflote très fort au point de me faire peur. Tout le monde se présente devant elle...

- Je vous présente un nouveau membre de notre famille. Comme toujours, je veux que vous soyez indulgent avec elle. Pour la petite histoire, elle s'appelle Miranda DOMINGUEZ et a 23ans. Bonne arrivée Miranda.

- Merci. Dis-je ému.

- Hormis le travail, ici, nous sommes une famille, nous nous soutenons et nous couvrons, nous sommes unis et sincères. Si tu n'es pas prête à laisser ton égo, ton idiotie et toutes tes mauvaises habitudes de côté, tu n'es pas la bienvenue !

J'acquiesce juste...

- Tu remplaceras Charles Vilanova, d'ailleurs que son âme repose en paix. Dit-elle pendant qu'ils font tout un signe de croix.

- Merci.

- Ton coéquipier sera Iaan MATADO!

- Merde ! Crit cet homme en signe de désapprobation.

[[[•IAAN MATADO•]]]

- Merde ! Crie-je à l'entendre de celle qui sera ma coéquipière et remplacera l'ancien tué.

- Avez-vous quelque chose à dire monsieur ?

- Non... Non. Dis-je réticent.

- Tu occupes quel rang ici ? Me demande-t-elle énervé.

- Désolé.

- Vous partageriez le même bureau. Je veux de la place pour mettre certaines choses à jour.

- Mais...

Elle s'en était déjà allé...

Ça devient compliqué. Déjà à cause d'elle, je me suis donnée en spectacle sans crier gare après elle me pousse à me prendre la tête avec ma patronne et pour finalité, que je la supporte et de surcroît dans le même bureau ?

C'est en colère que je rejoins mon bureau et surtout que je fais de la place pour cette fille mal élevé. Elle n'a fait que quelques minutes ici, mais a déjà gagné un ennemi juré. Il faut être une petite fille pour réagir comme elle le fait...

- En plus d'être un égoïste, il est aussi un sale type à ce qui se voit. Rigole-t-elle en rentrant dans le bureau avec un carton en main.

Ne seraient-ce les conseils de ma mère et l'éducation que j'avais reçu, je lui en aurais collé une.

Je ne réponds cependant pas...

- Et en plus, c'est un déchet. il transforme sa table en un tas d'ordure. Me nargue-t-elle. Il faut être un cochon pour vivre dans ce taudis.

Excédé par sa façon de parler, je sors du bureau au risque de lui faire mal. Je m'en vais prendre un café.

Finalement, c'est en étant moins en colère que je reviens dans mon bureau et cette fois avec pour but de ne rien lui dire. Ici, c'est moi le chouchou du commissariat et elle ne me prendra pas ma place !

J'ouvre la porte et je tombe sur un autre bureau. Ah oui, il se pourrait que je me sois trompé de bureau. Je ressors puis je regarde bien le nom marqué sur le bureau et je tombe des nues. Elle a rangé mes affaires.

- Je me suis dit que vivre avec un cochon me transformerait en cochon. Sourit-elle pendant que je suis toujours sous le choc.

- Mais... Mais... Où sont mes dossiers ?

- Ranger par ordre alphabétique dans les armoires. C'est à ça que les armoires servent !

- Et c'est quoi ça ? Dis-je en indexant la petite table qui se trouvait normalement à l'endroit où le mien devait se trouver.

- Oh... Tu parles de ça ? Je me suis dit que pour un cochon cette table est déjà très grande. Avec celle-ci, je crois bien que tu seras obligé de tout ranger !

Mes sentiments sont désormais partagés. Ça semble être plus simple et plus vivable que celui d'avant, mais je ne devais pas le laisser paraître...

- Tu me rends mon bureau ou je casse tout !

- Casse tout et tu perdras un point chez la commissaire ! Me défie-t-elle. Tu crois que je ne vois pas dans ton jeu ? Alors là, tu es tombée sur une dure à cuire et tu ne me verras pas venir.

Elle sort ensuite...

Je reste sous le choc pendant des minutes avant de finalement m'installer. Je n'arrive pas à croire qu'un bambin me manque de respect.

Dringggg...

Le téléphone sonne, je le prends aussi vite que possible...

- Je veux te voir dans mon bureau ! Dit celle au bout du fil.

Mon cœur s'emballe. C'est une première fois pour moi de me faire convier ainsi et surtout avec ce ton dans le bureau de la commissaire. J'étais partagé entre la peur de perdre mon boulot et ce brin de confiance qui illuminait mon for intérieur.

La porte est entrouverte. Je prends une profonde respiration avant de faire mon entrée. Ça devient encore plus compliqué quand subitement, je me rends compte qu'elle était accompagné, et de qui ? Encore Miranda !!! Elle s'accapare apparemment de tout ! Je la fixe durement, elle fait de même, le malaise s'installe...

- Asseyez-vous s'il vous plaît. Intervient la commissaire.

La pression redescend... Je fais profil bas pour ensuite prendre siège justement à côté d'elle...

- Apparemment, vous vous aimez bien. Rigole la commissaire.

- Elle est exaspérante, immature, impolie et égoïste ! Dis-je sans toutefois me contrôler.

- Moi oui, je l'aime bien. Me sert-elle comme répondant.

Je chauffe de l'intérieur, je n'ai qu'une seule envie, c'est de la mettre dehors, seulement qu'ici ce n'est pas ma maison !

- Bref, il y a un dossier spécial pour vous. Ce serait en quelque sorte un bienvenu pour mademoiselle Dominguez et une nouvelle mission de plus pour toi.

Je veux prendre le dossier, mais elle s'en saisit rapidement...

- Mais c'est monsieur Mendel SENDEZ! Crie-t-elle subitement.

- Fais voir. Dis-je en lui arrachant le dossier. Merde, encore une bonne personne de moins dans le monde.

- Une bonne personne mon œil !

- Il a été tué hier dans des circonstances très sombres. Ce n'est pas une affaire comme les autres et je devrais sûrement le confier à une personne qui ait de l'expérience, mais toutes les mains sont chargés, le taux de crime ne fait que grimper. J'espère que vous serez à la hauteur de la tâche.

- Oui madame. Dit-elle excité. Ce serait un plaisir de travailler avec Monsieur MATADO.

- Super. Vous pouvez vous en aller. Nous libère la commissaire.

- C'est qui le patron entre nous ? Lui demandais-je au moment de sortir.

- Honneur à celui qui m'impressionne. Mais déjà vous avez tous deux le même grade donc il n'y aura pas de supérieure. Merci de fermer mon bureau en partant...

Je sors de là sourire aux lèvres. C'est déjà acquis s'il faut que je l'impressionne, je ne suis née que pour impressionner. Je décide de faire valoir la carte du grand policier que je suis. Une fille courte ne fera pas perdre la tête !

[[[•MIRANDA DOMINGUEZ•]]]

J'avais imaginé un premier jour embêtant et surtout timide, mais ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était une journée à couper le souffle. À défaut de taquiner ma mère, j'ai quelqu'un sur qui je jetterai mon dévolu désormais. Le plus drôle, c'est qu'il prend au premier degré mes caprices.

Nous cheminons sans piper mot jusqu'à la voiture. Je le devance pour aller m'installer au côté chauffeur, ce qui n'est pas du tout à son goût. Ironie du sort, ça me fait marrer...

- Alors on s'en va où ? Demandais-je ironiquement.

- Je ne monterai pas dans une voiture conduite par un bambin. Réplique-t-il.

- Super, ça fera une place en plus.

- Tu ne vas pas me faire changer d'avis cette fois ! S'indigne-t-il.

- Alors il n'y a qu'une seule solution, c'est de venir là-bas à pied, en plus tes pieds sont longs pour faire le trajet plus vite que d'habitude. En plus, c'est seulement à quatre kilomètres selon le GPS.

Il reste planté sans mots pendant des minutes avant de décider d'embarquer. C'est super de se sentir maître et surtout devant un homme impatient.

Il rumine durant tout le trajet jusqu'à destination. Pendant ce temps, je mets une musique d'opéra de surcroît à fond, on pouvait lire l'envie de meurtre dans ses yeux.

La scène du crime est telle que cela nous était présenté dans un film. C'était insoutenable voire même invivable. Il y avait toujours son corps étalé sur le trottoir...

Un membre de la police scientifique nous accoste, c'est enfin le moment de vérité.

- Aujourd'hui, tu as amené un bon pain avec toi, pas comme les fesses mal dessiné que tu traînes par si et par là. Dit-il d'emblée.

J'éclate de rire à en couler des larmes...

- Merci pour le compliment. Lui dis-je

- Ce n'est pas un compliment, c'est un fait. Vous formeriez un très beau couple. Continue-t-il.

- Tout ça pour une vilaine fille. Tout compte fait, on n'est pas là pour ça ! Intervient Iaan.

- À ce qui paraît, il est mort depuis six voir sept heures d'une balle dans la tête.

- Je me demande comment son dossier à faire pour atterrir au commissariat quand il est toujours couché ici. (Iaan)

- Sûrement parcequ'il est une personnalité publique. Vous pouvez aller faire votre travail. Le tireur étant un professionnel n'a rien laissé de suspect.

- Ce n'est pas ce que je constate. Dis-je en fixant un point.

- Quoi ? Disent-ils à l'unisson.

- Un professionnel ne se serait jamais blessé en tirant, nous avions affaire avec un ou un débutant(e)! Continuais-je.

- Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? (Iaan)

Je ne dis rien, je m'avance jusqu'à l'endroit où se trouve le sang...

- Le tireur était juste posté ici, raison pour laquelle la douille est tombée juste à quelque mettre.

- Soit plus explicite s'il te plaît.

Je ne réponds rien, je m'avance jusqu'à la voiture puis je commence par vérifier méticuleusement chaque parcelle de la voiture, je ne laisse nul place où la main ne passe et repasse jusqu'à ce qu'une étincelle change le cours des choses.

- Et bingo ! Même à cette distance, il lui a fallu trois coups avant d'atteindre sa cible. Dis-je satisfaite.

- Hum (Disent-ils à l'unisson)

- Une balle de le pneu et l'autre dans l'arbre.

Ils sont tous choqués...

- Comment as-tu fait pour voir ce que je n'ai pas pu voir et en un rien de temps ? Me demande l'agent de la police scientifique.

- J'ai eu l'occasion de la voir parce que tu ne fais pas bien ton travail, prélèves le sang qui se trouve là-bas dans un flacon et garder le au chaud, on en aura besoin pour la suite de l'enquête !

- En fait, moi, c'est Lyons. Se présente-t-il.

- Mon nom n'a pas d'importance, occupe toi juste des détails !

Je le dépasse sans même regarder en arrière. Depuis les quelques mètres qui m'éloignaient d'eux, j'arrive à entendre une phrase qui a pour don de me donner du zèle.

- Mais d'où tu sors cette fille Iaan ?

            
            

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