LA FEMME DE MON BOSS - Amour de Dieu.
img img LA FEMME DE MON BOSS - Amour de Dieu. img Chapitre 2 Partie 01
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Chapitre 2 Partie 01

Je me nomme MOUSSE RICHY Afissou, l'aîné d'une famille modeste composée de trois enfants. Mes deux sœurs, Yassirath et Rachidath, poursuivent encore leurs études au collège. Quant à moi, j'ai déjà obtenu ma licence en comptabilité et gestion.

Après l'obtention de ma licence, après avoir fourni des efforts considérables et traversé des moments difficiles, je me suis mis en quête d'un emploi pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille.

Bien que nos parents soient pauvres, ils n'ont jamais envisagé de nous abandonner. Ils ont lutté ardemment pour nous. Mon père est maçon et ma mère est commerçante. Ils se sont battus pour bâtir un avenir radieux pour nous, leurs enfants. Malgré tous leurs efforts, notre situation est restée précaire. J'ai fini par apprendre que mon père avait été le directeur d'une grande entreprise. Il était très jeune quand son père lui avait cédé l'entreprise avant de décéder. Dieu seul peut nous éclairer sur la raison pour laquelle il est devenu un pauvre maçon.

Malheureusement pour ma mère, elle l'a connu alors qu'il était devenu maçon. Malgré la pauvreté de mon père, ma mère n'a jamais renoncé à lui, et nous avons vu le jour. Nous sommes de confession musulmane yoruba, tandis que notre mère est chrétienne. Mais, puisque nous adorons le même Dieu et que seule la manière de l'adorer diffère d'une religion à une autre, mes sœurs et moi avons choisi la religion de notre mère. Nous nous en sortons comme nous le pouvons avec nos prières. Ma plus grande prière était de trouver un emploi. Les petits boulots que j'arrivais à trouver ne nous suffisaient pas, comme je l'aurais souhaité. Tous mes camarades et amis qui avaient obtenu leur licence avaient déjà trouvé du travail. Cette situation alourdissait mon cœur, et je me sentais maudit. Toutes les portes professionnelles semblaient fermées à double tour pour moi. J'avais récemment atteint mes 23 ans, et toujours aucun emploi en vue.

Mon père ne pouvait plus travailler comme avant, car il tombait régulièrement malade, et nous nous interrogions sur sa santé. Pourtant, il refusait catégoriquement de se rendre à l'hôpital. Je comprenais parfaitement sa position, car nous avions du mal à subvenir à nos besoins, et les frais médicaux étaient bien au-delà de nos moyens. Tout a basculé le jour où mon père a subi une crise cardiaque.

Il a été hospitalisé, et nous avons appris que son cœur avait des problèmes, et que ses jours étaient comptés si nous ne nous hâtions pas. J'étais bouleversé, perdu, je ne comprenais plus ce qui nous arrivait.

Mon père restait à l'hôpital, et j'ai dû me rendre chez mes oncles et tantes. À ma grande surprise, j'ai été accueilli avec froideur, et j'ai été mis à la porte par mes propres proches. Nous n'avions eu d'autre choix que d'épuiser les maigres économies de ma mère pour aider mon père, toujours cloué sur son lit d'hôpital. Je continuais à prier, comme ma mère me l'a enseigné. Elle avait une véritable foi en Dieu, et elle nous conseillait toujours de nous confier à lui. Mes sœurs ont été renvoyées du collège à cause de frais scolaires impayés. Elles ont alors décidé de rester au marché pour s'occuper du commerce de notre mère, afin d'augmenter les revenus, car cette dernière passait tout son temps à l'hôpital.

Les jours s'écoulaient...

Un jour, alors que j'étais plongé dans mes préoccupations et mes prières en faisant mes courses, mon téléphone sonna. Je regardai l'écran, c'était un numéro inconnu. Avec appréhension, je décrochai, car toutes mes pensées étaient immédiatement tournées vers l'état de mon père.

– Bonjour, monsieur Mousse ! Êtes-vous à l'appareil ?

– Oui, c'est bien moi. Répondis-je.

– Parfait. Nous vous attendons demain à 09 heures pour un entretien. Merci et excellente journée à vous !

Je peinais à croire ce que j'entendais. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Malgré ma joie, je réalisais que ce n'était pas le moment de célébrer.

La chance semblait me sourire, certes, mais il me fallait travailler avant de toucher un salaire. Une fois calmé, je me rendis à l'hôpital pour annoncer la nouvelle à ma mère. Mais je compris rapidement que ce n'était pas le moment propice pour des réjouissances.

Mon père était toujours dans le même état, alité, essayant difficilement de discuter avec ma mère. J'espérais que mes sœurs étaient au marché, car elles étaient de véritables rayons de soleil dans ma vie. Je priais pour leur sécurité et leur prudence. J'aimais mes sœurs de tout mon cœur, en particulier la benjamine Rachidath qui prenait plaisir à me taquiner.

Laissant mes pensées vagabonder, je saluai mes parents et ma mère se leva, se cramponnant à moi en pleurs. J'étais désemparé et troublé. Voyant la situation, je craignais que ma mère ne soit également affectée. Je me sentais impuissant, ne trouvant pas les mots pour la réconforter.

– Calme-toi, maman, je t'en prie. J'ai appris de toi qu'en étant joyeux, le bon Dieu accorde la vie et qu'il faut avoir confiance en Lui. Il fera tout son possible pour que papa aille mieux.

Ces mots ne firent qu'accroître ses larmes.

– Mon garçon, ton père est mourant. Le docteur vient de dire qu'il ne lui reste que trois jours à vivre.

– Quoi ? Trois jours ? Ce n'est pas possible, maman. Je vais aller voir le docteur moi-même. Combien coûte l'opération ?

– Mon garçon, dans notre situation actuelle, nous ne pouvons pas trouver la somme demandée. Ce qui nous maintient ici jusqu'à présent, c'est l'aide de tes sœurs qui vendent au marché. Sinon, nous aurions dû partir d'ici depuis longtemps. Seigneur, aie pitié de nous, je t'en supplie.

– Mais maman, combien coûte exactement l'opération ?

– Mon garçon, le docteur m'a dit qu'il nous faut un million cinq cents mille, mais pour le maintenir un peu en vie, nous avons besoin de cinq cents mille.

Je ne comprenais plus rien. Un million cinq cents mille francs CFA ? Je ne pouvais même pas trouver cinq cents mille francs CFA. « Seigneur, on dit que tu es le Dieu des miracles, le commencement et la fin, le Roi des rois. Que ta volonté soit faite ! Montre-moi ton existence, Seigneur ! » pensais-je avec les yeux rougis et le visage triste.

            
            

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