L'union empoisonnée
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Chapitre 3 Une union empoisonnée

« il y aura toujours quelqu'un de parfait pour toi"

**********mintou

Une lune de miel de rêve, voilà le titre que je pourrais donner à notre séjour à Praia avec mon mari. J'avais l'impression de vivre dans une bulle et qu'elle allait bientôt s'éclater : oui, Jamil était bien trop parfait...

Après la première fois qu'on avait fait l'amour, je sentais toujours son désir et tout le temps. Il n'hésitait pas à me caresser en public ni à m'embrasser devant tout le monde, réveillant ainsi l'âme de la personne romantique que j'étais.

On avait fait 5 jours au cap vert et comme toute bonne chose, le retour était inévitable. Il fallait qu'on rentre à Dakar.

Voyant surement mon air triste en bouclant nos affaires, Jamil s'approcha de moi : tu veux qu'on reste encore quelques jours ?

- J'avoue que je n'ai pas envie de retourner à Dakar aujourd'hui mais.... Ton boulot.

Il m'attira par la taille et déposa ses lèvres sur les miennes pour un baiser chaste mais emplit de sens.... Je sentais sou souffle entrecoupé et ses yeux qui reflétaient autre chose que l'envie de partir...

Il sourit puis s'assit sur le lit me mettant ainsi sur ses genoux : tu sais quoi, on peut rester si tu veux. Encore deux jours ça ne peut pas nous faire de mal.

- Rire Jamil, je suis vraiment tentée mais ta mère hahahahahh elle nous attend avec impatience...

Il éclata de rire avant de me serrer dans ses bras. Il me serrait fort tellement fort que je sentis tout l'apaisement du monde. Il me caressait ainsi le bras et ce silence de plomb était la preuve que ni lui ni moi ne voulait partir....

Il le brisa : tu vas retourner au travail lundi ?

- Non il faut d'abord que je règle ce petit problème de pagne avec ma mère ; elle l'attend tu sais et je ne sais pas quoi lui dire.

Il soupira puis se détacha doucement et me fixa : mintou, tu sais qu'à partir du jour ou l'imam a prononcé notre union, tout ce qu'il se passera après ne concerne que nous deux. Donc pourquoi t'en faire ? Quand ta mère me le demandera je lui dirai que ça nous concerne uniquement toi et moi c'est clair ?

- Rire, oui mon amour... je t'aime tu sais...

- Et moi donc....

Il me fixa un moment avant de me basculer brusquement sur le lit me faisant éclater de rire en même temps : Jamil on va rater le vol...

- 5 minutes ne vont pas nous tuer non ???? rire

J'allais répondre, mais sa main avait déjà plongé dans mon intimité, me faisant gémir doucement. Comme si ce n'était pas suffisant, il se pencha vers moi pour me fixer... ce regard de braise, qui en disait long sur tout ce qu'il avait envie de faire....

Il me caressait la clémentine et en même temps, il me fixait. J'étais intimidée par ses yeux tout blancs, je me sentais dominée quand il me regardait et je n'arrivai pas à les soutenir longtemps.... Quand je baissai les yeux, il sourit puis me murmura : je veux que tu me regardes ; Apprend à soutenir mon regard....

Il parlait et me caressais l'intimité en même temps. Je sentais le plaisir monter et je ne l'écoutais plus je lui chuchotai : jamiiiil

- Ow ! j'adore quand tu prononces mon prénom dans ce genre de moment... ça me rend toute chose...

- ....

- Regarde-moi mon amour....

Je n'avais pas le choix, soit le regarder ou il s'arrête. Et là je le fixais, j'étais certes intimidée mais je le fixais. Longuement, pendant que je sentais le plaisir me donner milles et unes tourment... il avait enfoncé ses deux doigts dans mon jardin secret et faisait des vas et viens à ma convenance... je gémissais en me mordillant la lèvre supérieur et je le regardais... je voulais fermer les yeux, mais je voulais aussi le regarder.... Ça venait ça montait et...

- Jamiiiil. S'il te plait fait moi l'amour...

Il sourit : non pas le temps. Je sais que si je le fais je risque d'y passer la journée car doumala wathie (je ne m'arrêterai pas)

Et là, dans ses yeux, je sentis son désir à lui sans même voir son membre... cela était largement suffisant pour me faire jouir entre ses mains et il s'arreta sur le moment, me laissant me retrouver avant de me serrer dans ses bras.....

**********Dakar....

On était directement descendu dans la maison de mon mari... bon leur maison familiale comme le voulais la coutume. En réalité, comme toutes les femmes de cette maison, Jamil m'avait précisé qu'on devait au moins faire un an dans la maison familiale comme le voulait sa mère et qu'après cela, on partira dans notre maison à nous.

Oui, il était le plus jeune fils de maman Salma qui n'avait d'yeux que pour son petit dernier... il avait deux autres frères mariés et une sœur qui avait mon Age.... Cette dernière était très extravertie et à notre arrivée, elle était la première à se jeter dans mes bras alors que je ne l'avais vu qu'une seule fois...

Jamil sourit : tu connais Ndeye banna ? Voilà je t'ai parlé d'elle mais je crois que tu viens de te rendre compte de ce que je disais...

Il me tenait la main en parlant et j'avais l'impression que j'étais dans une marmite... j'avais peur.

Oui il m'a parlé de Ndeye banna... sa petite sœur, mais en réalité, elle était la fille de la grande sœur de maman Salma.... Elle était décédée en donnant naissance à Ndeye banna...

Jamil : allons dire bonjour à maman et papa...

Mais avant même que l'on ne puisse franchir le seuil de la grande cour, les parents de mon mari venaient vers nous. Je sentais mon cœur qui battait la chamade mais maman Salma, une fois à notre niveau, me prit dans ses bras : bonjour ma fille....

- Bonjour tata...

Il se dégagea brusquement de moi avant de me scruter en fronça les sourcils : pas de tata ici ; C'est yaye ok ????

Je souris avant de faire oui de la tête. Je me dirigeai ainsi vers mon beau père et comme ma belle-mère il me prit dans ses bras. J'avais entendu parler de la gentillesse de ma belle-famille, mais je m'étais convaincu que ce n'était pas encore joué vu que je ne les connaissais pas. Mais ils avaient l'air de gens sans trop de problème et je m'en rendais compte le premier jour.

Bien sûr, rien n'était encore lancé et je n'avais pas encore d'opinion à me faire sur eux....

Jamil me tira de mes réflexions. Il était assez tard et je comprenais son empressement. Mais j'étais tellement fatiguée que j'avais juste envie de dormir... et une fois dans notre chambre que je venais de découvrir, on se mit dans les bras l'un de l'autre et s'endormit en quelques minutes....

.

.

.

.

******Kamal

J'étais confortablement allongée dans mon lit pensant encore et encore à ce que je devais bien faire de ma vie maintenant que ma meilleure amie s'est mariée. Rire, ça peut paraitre dingue, mais je me sens plus seul que jamais... et là, je vois mes vieux démons me tirer vers l'obscurité...

Mon travail me prenait bien trop de temps et ces derniers jours je ne me sentais pas vraiment bien ; Seulement, je savais pertinemment la cause de tout cela et je me sentais stupide, comme un adolescent de 14 ans...

- Kamal Elimane Barro ? qu'est-ce que tu fais couché lampe allumée à cette heure de la nuit ???

La petite voix de ma mère me tira de mes pensées. Je la connaissais si bien que je savais qu'elle n'allait pas tarder à venir voir... je n'avais pas l'habitude de veiller si tard, mais là, je n'avais pas du tout sommeil...

Elle s'approcha de moi et s'assit sur le bord de mon lit.

- Qu'est-ce que tu as Kamal ? je te sens si froid ces derniers jours ??? tu as des problèmes à ton travail ?

- Non maman ne t'inquiète pas... j'ai trop de boulot et ça me fatigue juste, c'est tout.

- Oui mais Kamal tu ne restes jamais éveillé jusqu'à cette heure. C'est Tia ???

Rire ma mère me connaissait tellement bien que je ne pouvais rien lui cacher. Oui c'était Tia... moi je l'appelai Tia pour une bonne raison... et j'étais le seul qui l'appelais comme ça....

- Elle me regarda profondément avant de me chuchoter : parles moi au moins.

Je me redressai pour lui faire face. A part mintou, je n'avais qu'elle. La seule amie à qui je pouvais vraiment me confier.

Je regardais dans le vide, persuadé que j'avais raté quelque chose dans ma vie. Et là, la citation de bob Marley que j'avais en tête depuis ce matin me revenait...

- « elle n'est pas parfaite, tu ne l'es pas non plus. Mais si elle te fait rire, au moins une fois, si elle admet qu'elle est humaine, et qu'elle fait des erreurs, attache toi à elle et donne lui tout ce que tu peux. Elle ne va pas t'écrire de poème, elle ne va pas penser à toi chaque instant. Mais elle t'aime assez pour te donner une partie d'elle que tu pourrais briser... une personne parfaite n'existe pas mais il y aura toujours quelqu'un de parfait pour toi. »

Ma mère sourit en m'écoutant prononcer ces mots mais je continuai à en la regardant : maman, j'ai été si faible devant elle, si mou que je m'en veux encore de l'avoir laissé filé entre mes doigts... je l'aime comme un fou et je n'arrive pas à me la sortir de la tête... elle est parfaite pour moi, elle est la femme que j'ai toujours voulu mais....

- Mais quoi Kamal ??? quoi ??? tu n'as rien fait pour être avec elle et je connais ta réponse...

- Je ne voulais pas la briser maman....

- Non ce n'est pas ça la vraie raison.... Et on le sait tous les deux ... tia n'est plus a toi . tu n'as jamais pu lui dire ce que tu ressens pour elle et elle non plus ne s'en est jamais rendu compte. Laisse la vivre , éloigne toi un peu d'elle et fait ta vie. Elle ne doit jamais savoir que tu est amoureux d'elle. Kamal, elle ne doit jamais savoir pourquoi tu n'as jamais pu le lui dire... elle ne doit jamais connaitre la raison pour laquelle tu ne pouvais pas être avec elle ok ?

- ....

- Bébé c'est tout sauf une raison valable... mais si tu penses que tu ne merites pas mintou a cause de son passé alors laisse la vivre sa vie .

            
            

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