Les doubles différents
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Chapitre 4 Chapitre 05, 06

Chapitre 5 : Malik

(Dans la tête de Leila)

Je n'avais toujours pas vu le chef et le reste de sa délégation. Ils étaient directement rentrés dans la grande case en comite restreint accompagnée par ma grand-mère et quelques anciens du village.

Ne connaissant toujours pas grand monde, je me suis assise dans un coin et entrepris de regarder les jeunes danseuses rivaliser de talent. Elles avaient l'air heureux et semblaient épanouies. Elles aimaient leurs vies entre ici et Libreville. Moi, je ne la supportais pas.

Je ne comprenais pas cet entêtement pour les parents de tout vouloir diriger. Mon père décidait de tout. Même l'homme que je devais épouser devait lui plaire avant quique ce soit, y compris moi-même. Les hommes faisaient la pluie et le beau temps dans la vie de chaque femme de chez nous.

Petite, j'avais toujours essayé tant bien que mal à plaire à mon père. Nous étions très proches jusqu'à ce que son cote « manipulateur » apparaisse au grand jour. Il voulait que je finisse neurochirurgien comme lui. Pas que je ne pensais pas en avoir les capacités, c'était juste que cela ne m'intéressait pas plus que ca. Ce que j'aimais ne comptait pas. Mais tout chamboula le jour ou mon père m'a complètement tourné le dos. Eh ! Oui, je venais de lui annoncer que je ne rentrerais pas en école de médecine. En effet, pour lui, rien n'était plus important que son image et celle de sa famille, même pas sa propre fille...

Moi (sursautant) : AAAAH ! Mais vous ne pouvez pas faire attention !

Une jeune écervelée venait de renverser une carafe entière sur mon pagne, sans doute distraite par les danses.

Moi (fulminant de colère) : Purée ! C'est toujours comme ca avec vous ! Vous faites jamais attention ici, hein ! Petite villageoise effrontée !

Elle (d'une petite voix) : Pardonnez...

Moi : FERME LA !

Je m'apprêtais à administrer une gifle a cette idiote quand une main arrêta mon bras a la volée et me tira en arrière, me forçant à me retourner.

Moi (surprise) : Mais qu'est ce que.... ? Mais ca ne va pas non ! Vous m'emmenez ou ? Laissez-moi tranquille !

Il ne broncha pas mais continua de m'entrainer un peu plus à l' écart, puis s'arrêta.

Lui : Qu'a-t-elle fait pour mériter une gifle ?

Moi ; Mais de quoi je me mêle ?

Lui (levant un sourcil) : Ma foi ! La citadine se comporte aussi comme une sauvageonne apparemment.

Moi : N'importe quoi ! Ecoute moi bien, gros rustre, tu vas me ficher la paix sinon...

Il me tira brusquement vers lui.

Lui (les yeux brillants) : Sinon quoi ?

Moi : ...

Lui : t'as perdu ta langue ?

Il resserra un peu plus son étreinte. J'eus soudain très chaud. Mais qu'est ce qui m'arrive ?

Moi : Je... On... Je ne parle pas aux inconnus. Donc, si vous voulez bien me laisser partir...

Lui (me coupant) : Nous ne sommes pas si inconnus que ca. Notre première rencontre m'a plutôt... marquée.

Il me fit un clin d'œil et un sourire ironique, qui me fit bouillonner de colère.

Bien sur que je l'avais reconnu. Le « voyeur » de la rivière ! (clin d'œil a @Sylvie Sirri Fru).

De loin, dans la pénombre, je n'avais pas remarque sa taille et sa carrure. Il était humm... Ses épaules étaient larges et ses bras musclés. Il avait des tatouages sur les bras et sur le cou. Des tattoo ? Intriguant, ca ! Ou avait il pu bien trouver un tatoueur dans ce village ?

Mes yeux remontèrent sur la naissance de la barbe qui caressait un menton fin et ferme a la fois. Et sa petite couronne?.. Humm ! Elle soulignait ses lèvres. AH! NZAME! ! (Voyez ! il fait même ressortir la fang en moi !).

Sérieux, ce n'est pas possible d'avoir une bouche aussi sexy. Apres cette jolie convoitise, je continuais donc ma petite promenade oculaire le long de son nez pour enfin croiser son regard. J'aurais du m'arrêter en chemin hein... Parce que je suis tombee sur un regard amusé mais tellement intense. J'avais l'impression qu'il me sondait.

Lui (avec un sourire en coin) : Et je crois que la deuxième t'aura marque encore plus, apparemment. Tu veux que je t'aide ?

Je sursautais et baissais les yeux, complètement honteuse de m'être laissée aller et surtout qu'il l'ait remarqué.

Moi : Vous semblez bien sur de vous ? Désolé, mais les villageois ne m'intéressent pas !

J'essayais un geste brusque pour me dégager. Mais cette fois, il me serrait très fort le poignet d'une main.

Lui (s'approchant dangereusement) : Pardon ?

Ses yeux brillaient de colère, maintenant. Il était maintenant à deux centimètres de son visage. Tellement proches que je pouvais sentir son souffle chaud et l'observer de plus près. DIEU qu'il était beau et sexy !

J'essayais de soutenir son regard. Puis, j'ai juste senti mon corps fondre quand ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes. Son baiser était à la fois doux et violent. Instinctivement, je pressais mon corps contre le sien.

Qu'est ce que je raconte ??? Non, non ! Rectificatif : Mon corps ne m'écoutait pas ! C'est vrai ! Je n'ai pas compris comment je me suis retrouvée a caresser la base de son cou et l'encourager à approfondir ce baiser. C'était un parfait inconnu mais pourtant j'en voulais plus. Puis, il me lâcha tout d'un coup, me sortant brusquement de mon euphorie. Ses yeux noircis par le désir deux seconde plus tôt, étaient maintenant plein de mépris.

Lui (froid) : Ca tombe bien ! Les « citadines » frivoles ne m'intéressent pas non plus.

Il passa devant moi sans un autre regard, et se fondit dans la foule.

Complètement décontenancée, je le suivais du regard, malgré moi. Il marchait avec beaucoup d'assurance. Une des danseuses l'entraina alors avec elle au milieu de la ronde. Je me demandais bien d'où elle sortait celle- la ! Tchiiip !

Le rythme des tams-tams et des voix des chanteuses ralentirent et se firent plus lents et plus sensuels. Les yeux de la danseuse brillaient de contentement. Elle le fixait puis s'approcha doucement vers lui. Elle passe une jambe entre les siennes et les bras autour de son cou. Puis, ils se mirent à bouger. Ils se disaient rien et continuaient de se fixer. Mais c'est quoi cette manière de danser ? Bref, voici l'exemple même de la GROSSE ALLUMEUSE !

Comme si ca se suffisait pas, elle se mit dos à lui et colla ses fesses contre son mini lui. Puis, elle se mit à onduler son bassin au rythme de la musique. Il chuchota quelque chose à son oreille. Ce qui arracha un sourire a sa partenaire. Elle prit ses mains et les posa sur ses hanches. Il se mit à suivre doucement le mouvement de cette dernière.

Ne me demandez pas pourquoi. Mais, cette scène m'agaça au plus haut point. Quel goujat !

Chapitre 6

**voici le chap 6.. j'ai essayé d'etre plus longue huh... de m'encouragez avec vos like et vos comment... ***

(Alena)

Je n'en peux mais vraiment plus, quoi. Je déteste toujours autant ce trou à rat. Toutes les nuits étaient insupportables et je n'avais plus de lotion anti moustiques. Je devais être un festin parce que façon dont ils m'avaient ravagé la peau la. C'était carrément un banquet pour ces satanées bêtes !

Comme tous les matins, Myrna est venue me chercher pour la rivière. Aujourd'hui, était un jour particulier. J'étais de corvée pour la lessive...toute seule !!!! Vos vous rendez compte ???

Non, mais sérieux Mamie me fatigue ! Elle est complètement injuste. Je crois qu'elle ne m'aime pas et qu'elle pense que papa lui a envoyé une bonne. Il y avait toujours une bonne raison pour me donner des tâches en plus. Pour cette fois, c'était ma punition pour avoir massacré le bouillon de poisson du chef.

(Des explications s'imposent hein...)

***** (2 jours plus tôt)

Quoi ? Ne me regardez pas comme ca ! La go (La femme) sait pertinemment combien je suis nulle en cuisine. Mais, elle insiste pour que je prépare le déjeuner pour ses invités, aujourd'hui.

J'ai donc pris mon courage a deux mains devant cette cuvette de poisson et me dsuis battue pendant 1h pour le nettoyer.

(Je ne vous parle même pas du nombre de coupures sur mes mains). L'état du poisson après l'avoir nettoyé et à la cuisson! Je l'avais tellement manipulé, tourné et retourné, que les morceaux étaient tous déformés.

Quant à la cuisson, je crois que je l'ai laissé trop longtemps car à peine ma cuillère touchait un morceau qu'il partait en bouillie. Je n'ai même pas osé goute à ce plat. Mr Poisson me lançait un regard de désespoir.

Le ricanement des autres filles m'énervaient au plus haut point. Je me dirigeais donc d'un pas décidé vers la salle à manger ou les invités sont déjà attablés. Et la, je manque de m'étrangler. ENCORE LUI !!

Il était la assis, entre Nathan et une belle jeune femme aussi grande qu'eux.

He ho ! Leila ! Concentre-toi sur le plat que tu as dans les mains. Je me le répétais intérieurement, car ce regard me faisait perdre toute mon assurance.

Mamie (avec un large sourire) : Chef OBIANG, voici ma petite fille Alena.

Elle est bien la seule à m'appeler Alena. En même temps, c'est par ce nom que je suis son homonyme.

Alena venait d' Alen en langue Fang qui veut dire " Le palmier". Quand j'etais plus petite, grand mere me disait toujours que les femmes qui portent ce nom sont celles qui rassemblent les gens autour d'elles, a l'image du palmier et de ses multiples branches.

Cependant, j'ai toujours préféré Leila. Je trouvais que ca allait mieux avec ma personnalité.

Chef OBIANG ( avec un grand sourire): Comme tu as grandi, ma chère fille ! hé hé les garçons voyez comment les femmes FANG sont belles ! Elle pourrait me donner de beaux petits enfants.

Hein ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? Lol ! il débloque le papi hein ! Enfants ? Moi ! Non seulement, cela ne m'a jamais intéressé. Ben oui j'ai besoin de temps pour m'occuper de ma petite personne. Mais en plus, même si j'en voulais un, ce ne serait surement pas avec quelqu'un d'ici. Mais bon...

Le visage du chef OBIANG est tellement avenant et sa voix évoque tellement de gentillesse, que j'oublie d'être agacée par sa réflexion. Et puis, il a souligne que j'étais belle huh. Oui oui, ca je le lui concède !

Chef OBIANG : C'est elle qui a fait le repas d'aujourd'hui ? En plus, elle cuisine. Que demander de plus ?

Mon sourire s'évapora à la seconde en repensant à la catastrophe sans gout, contenue dans la marmite. Ils se jetèrent avec appétit sur le plat. Je me surpris à souhaiter que le sol s'ouvre sous mes pieds.

Mais a ma grande surprise, aucune mine de dégout ne se dessina. Je m'apprêtais à souffler quand mon regard tomba sur la jeune femme assise a coté d'eux. On aurait cru que son visage exprimait le dégout de toutes les personnes attablées. Elle déposa ses couverts et poussa doucement l'assiette, signe qu'elle avait fini.

La femme : Maman avez-vous des fruits ?

Chef O. : Win ? Qu'est ce que tu fais ?

Win (Exaspérée) : Ben quoi ! Je suis désolée mais cela ne me dit pas grand-chose. Je préfère manger des fruits.

Mais c'est qui cette fille??? Non mais ho! Parce qu'elle sait ecailler un poisson elle? tchuuuuips! N'importe quoi!

Chef O. : Comment ca ? Ce n'est pas poli face a notre hôte. Tu y as à peine gouté.

Mamie me jeta un regard dur et fit un léger geste de la tète. Quelques minutes plus tard, une des jeunes filles du village (la danseuse de la dernière fois) apparut avec une corbeille de fruits. Elle marchait lentement en ondulant les hanches et lança un sourire discret à mon bel inconnu, qui le lui rendit.

Je baissais la tete en signe de respect et me retirais rapidement, totalement honteuse, pour aller directement dans ma chambre et ruminer contre cette fille! elle n'aurait pas pu se taire et juste manger !

***Fin du flashback

Bref,revenons a notre lessive....

Pour m'aider, certaines filles avaient déjà apporté tout le linge a la rivière. Je me résignais donc à y aller pour vite en finir. Une montagne de linge m'attendait déjà. Pff... ces pimbêches ont en profité pour en rajouter plus qu'il n'en fallait.

Je pris le joli pagne que Myrna m'avait offert et l'attachait autour de mon cou. Allez à nous 2 !

Une heure et demie plus tard, j'avais presque fini. Je rinçais et essorais les derniers vêtements. J'étais complètement trempée mais il faisait tellement chaud que le contact de l'eau froide sur ma peau faisait du bien.

- Ah ! mais c'est la citadine que je vois là ... Je vois que tu sais au moins faire quelque chose de tes deux mains...

Ah ! Non. Pas lui, encore ! Tsuoo !si je n'étais pas noire, j'aurais rougi de honte à sa petite remarque moqueuse.

Il était assis sur un rocher, pas très loin de moi. Cette fois, il n'avait que pour seul vêtement, un pantalon en pagne. Bon, je vais vous mentir huh ! J'ai pris sur moi pour ne baver sur son torse. La présence de ce gars me rendait complètement maboule. Non, pas moi ! Mon corps !

Je décidais alors de l'ignorer complètement, pour ne pas me laisser déstabiliser par la vue. J'entrepris de porter une des cuvettes pleines.

Enfin porter ? Encore fallait il que j'arrive à la décoller du sol.

Lui (ironiquement) : Apparemment, j'ai parlé bien trop vite.

Il marchait maintenant vers moi. Pendant ce temps, j'avais reposé la bassine et entrepris de la tirer derrière moi. Il se pencha vers la bassine sans un regard pour moi et la souleva sans effort.

Moi : Je ne me rappelle pas vous avoir demandé quoique ce soit.

Lui : pff ! Arrête de te donner l'air plus idiote que tu ne l'es déjà ! Ca devient agaçant !

Moi (piquée à vif) : Vous ne l'avez peut être pas remarqué. Mais, je n'en ai clairement rien à foutre des remarques d'un petit villageois impoli et illettré qui se prend pour DIEU !

Tsuooo ! Leila ta bouche la va te tuer un jour ? Il s'approcha de moi d'un air menaçant, toujours la bassine dans les mains. Je reculais de trois pas quand ...

Plouf ! Je venais de trébucher sur je ne sais quoi et de perdre l'équilibre. J'e m'etais retrouvée assise, gémissant de douleur. En effet, je venais de me fouler la cheville. J'étais a moitie dans l'eau. Je voulais me lever mais me ravisait sur le champ.

Je ne portais pas de soutien gorge. Du coup, l'eau avait replaqué le pagne sur mon corps. En fait, j'aurais été nu ca aurait été la même chose, tellement mon corps se dessinait clairement.

Il etait toujours debout devant moi. Il me fixa longuement, en me detaillant. Ce qui me fit frissoner.

IPuis, il reposa finalement la bassine sur le sol avant de s'agenouiller près de moi. Puis, il pris mon pied.

Moi : Je vous ...

Le regard qu'il me lança m'intima de me taire immédiatement. Ma cheville me faisait vraiment mal. Il la toucha à peine que je me tordais de douleur.

Lui (durement) : C'est ce qu'on gagne à jouer l'intéressante !

Puis, contre toute attente, je me sentis soulever de terre. Il me portait avec tellement de facilité. Et croyez moi, je ne suis pas un poids plume hein...

Lui : Je vais vous ramener à la maison. Puis, j'enverrais quelqu'un récupérer vos affaires.

Je ne dis rien. La douleur de mon pied commençait à se faire lancinante. Je me laissai alors aller vers son torse et ferma les yeux juste pour quelques secondes.

J'avais pose ma main sur son torse. Comme il sentait bon ! Attends ? SAVAGE de Dior !! En parfum, j'ai toujours été imbattable. Hmm !! Finalement, le petit villageois a du gout quand même hein.

Je profitais de ma position pour l'observer. De la ou j'étais, j'avais une vue humm... sur sa bouche. DIEU ! Comment fait-on pour être aussi sexy dans ce bled pourri ? Mais Leila qu'est ce que tu racontes ???? Qu'est ce que tu penses qu'il va t'apporter ? De fermer les yeux ooo !!! Le gars la te fait disjoncter, vrai vrai !

Je vis alors un sourire moqueur se dessiner sur ses lèvres.

Lui : Décidemment, c'est que je dois être vraiment intéressant dis donc...

Je souris intérieurement. Je ne devais vraiment pas être discrète hein pour qu'il me remarque a chaque fois. Mais, fallait quand même que je réponde... sinon, il pourrait s'imaginer que l'on joue dans la même ligue !

Moi : En effet, c'est rare de pouvoir observer un villageois de si près...

Je jubilais intérieurement de voir son sourire disparaitre immédiatement. Ses yeux étaient devenus sombres de colère. Oh oh ! Leila, je pense que t'as raté une occasion de la fermer hein, me fit mini-voix dans ma tête.

Lui (agacee) : C'est vraiment plus fort que vous hein! eh bien devinez quoi?, le villageois va vous laisser vous démerder. J'espère que votre grande gueule vous raccompagnera.

Et sans plus de protocole, il me lâcha d'un geste brusque. Ce qui me fit presque perdre l'équilibre. Puis, il s'en alla sans se retourner ou prêter attention a mes cris.

Moi : Hey ! Vous venez de me faire mal la...Revenez ici... oh ! Je vous parle...

Il ne me calculait même pas. Enervée, je me dirigeai vers la maison en sautillant. Le reste du trajet me prit quand même 45 bonnes minutes. Ma cheville s'était légèrement enflée.

******************

(Dans la tête de Leila)

4 mois... cela faisait 4 loooongs mois que j'étais la. Je savais faire pas mal de choses maintenant hein. Une petite routine s'était peu à peu installée. Myrna m'aidait beaucoup.

La seule chose qui ne semblait pas vouloir de moi, c'était la cuisine. Croyez-moi, c'est BAD ! Apres l'humiliation cuisante devant l'autre, deux ou trois échecs ont eu raison de moi. Franchement, ca ne m'intéresse plus. Toute façon, comme je l'ai toujours dit, je n'ai pas l'intention de devenir la bonniche de quiconque. Ces derniers mois, mes efforts étaient dus à la menace de mon père de prolonger mon séjour si je n'en faisais pas.

Quant à l'autre, je l'ai plus revu. Par contre, Nathan était revenu à plusieurs reprises voir Myrna. Ce qui n'était pas pour déplaire à ma chère cousine. Elle était aux anges !! En parlant de lui, il était censé arriver bientôt pour dire au revoir. En effet, on tirait vers la fin des vacances. Nathan repartait à Paris pour sa dernière année et Myrna à Libreville.

Moi (m'approchant d'elle) : Hey ma belle, ne sois pas triste. Vous vous reverrez bientôt. Vous avez déjà traversé le plus dur. Plus qu'une année, et tu auras ton chéri rien que pour toi pour toujours.

Myrna (reniflant) : Un an c'est long, Leila ! Et s'il change d'avis ? Et s'il a une meilleure offre de travail là-bas à la fin ? Ou pire, s'il rencontre quelqu'un d'autre ?

Moi : Mais, Myrna tu ne peux pas seulement imaginer le pire. Allez ma belle. Chasse moi ces vilaines pensées! Il n'a aucune raison de te mentir. Ca se voit à des kilomètres que Nathan est fou de toi.

Moi : D'ailleurs, il ne va pas tarder à arriver. Dépêche-toi de me sécher ses larmes. Tu es en train de ruiner tout mon travail, madame !

Myrna : oh oh... c vrai... J'avais complètement oublié.

Oui, oui, Myrna était devenue mon canevas favori. Cela m'aidait beaucoup a ne pas perdre la main et elle m'inspirait beaucoup aussi.

Elle essuya hâtivement ses larmes et on se fit un gros câlin pour lui redonner courage.

Au même moment, la voix de Nathan se fit entendre dehors. On se dirigea alors toutes les deux au salon.

Nathan (dans une jeep blanche): Bonjour, ma belle sœur ! J'espère que vous êtes prêtes parce que je vous embarque toutes les deux.

Contentes de sortir un peu, Myrna et moi étions excitées comme des puces. Elle portait une jolie robe pagne courte qui soulignait ses formes harmonieuses. Elle s'était lavée les cheveux un peu plus tôt. Il formait donc un joli nuage autour de son visage.

Je portais aussi une robe pagne aussi plutôt longue et simple. J'avais encore mes tresses alors je les ai simplement en arrière en forme de mini banane. Pour donner un peu de vie à ma tenue, j'avais de jolies boucles d'oreille qu'elle m'avait offerte.

45 minutes plus tard, la jeep blanche fit son entrée dans une grande concession. Tout était tellement beau. Il y avait plusieurs petits bungalows et de jolis bosquets de fleur méticuleusement tailles. C'était tellement beau. Au centre une jolie maison en bois vernis se dressait fièrement.

Au loin, on entendait le bruit des tams et des tams et des chants.

10 min plus tard, la voiture s'arrêtait devant un grand hangar. C'est de la que venait la musique. Il y avait plein de monde. La fête battait son plein. Sur le coté, il y avait un grand barbecue avec du poisson braisé, des brochettes de poisson, viande, poulet...

Moi (chuchotant à l'oreille de Myrna) : Alléluia ! Je mourrais de faim...

Nathan (souriant) : Mettez vous à l'aise les filles... Je reviens. La fête ne fait que commencer. La nuit sera longue...

Myrna me jeta un regard complice. Ah! oui, elle et moi, cote ouffe,ca blaguait pas du tout! Le long trajet les jeunes gens se déhancher sur un nerveux Elone.. .t avait creuse nos estomacs. Et puis, comment s'amuser dans de telles conditions hein?? Elle me prit alors par le bras et on se dirigeait vers le barbecue geant ou les servantes nous aidèrent à nous servir.

Puis, on trouva un bon spot ou ons'installait confortablement , deguster ces meveilleux Gambas ( J'en bavais deja...krkrkr) et regarder les jeunes gens se dehancher sur un nerveux Elone**.....!

** Elone : Danse traditionnelle Fang

            
            

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