Je suis plutôt surpris de la voir ici alors qu'elle ne m'avait même pas prévenu. Plus elle avance et plus je remarque qu'elle a une mine bizarre. Je panique, pensant qu'il était peut-être arrivé quelque chose aux enfants. Je me lève de mon siège et contourne le bureau pour la retrouver de l'autre côté. Elle s'était arrêtée et me regarde sans vraiment me voir. Je me penche pour lui faire une bise quand une gifle atterrit sur ma joue. Le temps d'ouvrir ma bouche pour demander la raison de cette gifle, j'en reçois une autre.
-Salop ! Appuie-t-elle
Une immense colère s'était déjà emparée de moi. Je n'aime pas taper sur plus faible que moi alors je me retiens de ne pas lui rendre ses gifles. Je veux m'éloigner d'elle quand elle m'agrippe par le col et se met à me secouer du mieux qu'elle peut.
-Tu l'as mise enceinte. Tu couchais avec elle sans protection ! Tu m'as menti Marc-Aurel. Tu n'es qu'un sale porc.
A ces mots, je sentis le sol se dissoudre sous mes pieds. Comment a-t-elle pu apprendre une telle nouvelle ? Avant tout chose, il me fallait être sure de ce qu'elle avait exactement comme information avant de répliquer. Si je réagis, j'aurais loupé mes chances de changer la situation en ma faveur, enfin, si c'est encore possible. Connaissant Yvanny, elle ne serait pas celle qui aurait informé Daphnée de sa grossesse. Ou alors, l'aurait-elle fait dans le but de se venger de moi ? On ne fini jamais de connaitre une personne et elle aurait bien raison de vouloir foutre mon mariage en l'air.
De mes deux mains, j'attrape celles de Daphnée et les serre de manière à ce qu'elle n'ait pas d'autre choix que celui de me lâcher. S'en suivent des pleurs et des insultes.
-Parce que tu es ma femme, je me retiens Daphnée ! Ce matin nous nous sommes quitté dans la joie et là, tu débarques dans mon bureau et te comporte comme une sauvage, une fille sans la moindre éducation pour me brutaliser au nom de je ne sais quelle colère ?
-Vas te faire foutre Marc ! Je t'ai cru tu sais, je t'ai fait confiance. Comment as-tu pu me faire une chose pareille ? Reprend-elle toujours en larmes
-Bon sang mais de quoi tu parles là ?
-Ne joue surtout pas à ça avec moi. Tu l'as mis enceinte ou pas ?
-Et de qui tu parles ?
-De qui d'autres ? Yvanny bien sûr, ta maitresse !
Je me mets à rire, rire tellement fort que le visage de Daphnée passe de la colère à l'incompréhension et débouche sur le doute.
Elle se reprend en se recomposant une mine des plus sérieuses
-Et qui te l'a dit ? Demandai-je enfin, quand j'ai pu arrêter de rire.
-Peu importe comment et par qui je l'ai appris.
L'essentiel est que je le sais maintenant et j'attends de toi que tu me dises la vérité. Dit-elle en essuyant ses larmes.
-Tu dois être folle ! Si pour toi c'est la vérité, vu la réaction que tu as, pourquoi diable attends-tu une autre vérité de ma part ? Vas donc faire face à celui ou celle qui t'a dit que moi Marc j'ai mis enceinte cette fille aux mœurs légères.
-Dis-moi la vérité, merde ! Hurle-t-elle
-Daphnée, tu me cries encore dessus et j'oublie toutes mes résolutions, tous mes principes pour t'apprendre à respecter ton mari que je suis, lui dis-je le regard menaçant.
-Parce que toi tu me respectes en couchant non seulement avec une autre, mais aussi sans protection au point de la mettre enceinte ? Réplique-t-elle toujours en criant.
-Je n'ai mis personne enceinte. Du moins, pas à ma connaissance ! C'est toi qui me l'apprends. Lançai-je l'air serein.
Je vais reprendre ma place et regarde Daphnée qui se laisse lourdement tomber sur le siège visiteur. Elle baisse la tête et se met à pleurer bruyamment en demandant ce qu'elle avait pu bien faire pour mériter ceci ou cela.
Je l'ai laissé faire jusqu'à ce qu'elle se calme. Pas que ces pleurs me laissent à carreaux mais son attitude de tantôt me révolte au plus haut point. Je décèle par son attitude qu'elle n'est vraiment sûre de rien. Même si elle avait un test de paternité devant elle prouvant que je suis l'auteur de la grossesse de Yvanny, comment pouvait-elle réagir ainsi et sur mon lieu de travail en plus !
-Tu as assez pleuré? Si non, préviens-moi quand tu en auras fini afin que nous puissions discuter comme des personnes civilisées.
-Tu es bien méchant dis-donc ! Répond-elle entre deux sanglots.
-Depuis que tu es entré dans ce bureau, je n'ai encore rien entendu de concret pouvant excuser ta réaction excessive. J'en ai marre Daphnée, marre. Tu m'entends ?
Là, je suis vraiment en colère. Qu'elle parle et qu'on en finisse !
-J'étais à l'hôpital ce matin, chez le gynécologue précisément, pour mon contrôle de routine quand j'ai croisé Yva..., enfin cette fille. Elle me remplaçait dans le bureau du docteur alors que je m'en allais. J'ai mené ma petite enquête et j'ai appris qu'elle est enceinte.
-Et ?
Elle parait surprise de ma question. Non mais j'hallucine ! Je me mets à applaudir, applaudir tellement fort que j'en ai mal aux mains.
-Félicitation Daphnée ! Tu viens d'arracher sans grand effort l'oscar de l'idiote de l'année. Alors comme ça, tu débarques dans mon bureau me faire une scène juste, je dis bien JUSTE parce que tu as appris que cette fille est enceinte.
-Mais...
-Mais rien ! La coupai-je. Parce que je suis passé sur une route et qu'il y a eu un accident sur cette route, automatiquement j'en suis l'auteur ? Tu penses peut-être que cette fille ne couchait qu'avec moi ? Ou alors, tu me penses assez irresponsable pour avoir une aventure sans me protéger ? Et encore, s'il y avait un pourcentage aussi minime puisse-t-il être, pour que cette grossesse soit de moi. Ce qui ne m'étonnerait pas d'ailleurs, car elle aurait pu percer le préservatif vu comment elle m'avait attiré dans ses filets. C'est comme ça que tu dois réagir ? Débarquer ici pour me faire un scandale ?
Elle me regarde sans répondre, complètement anéantie et moins sûre d'elle.
-Tu ne parles plus ? Tu ne te lèves plus pour m'asperger de gifles ?
-Je n'avais pas vu les choses de cette manière. Répond-elle d'une petite voix.
-Eh bien, la prochaine fois, utilise ta tête. Quand tu dis avoir mené ta petite enquête, je peux savoir par où et comment l'as-tu fait ?
-La secrétaire du docteur m'a filé l'information.
-Contre quelques billets je suppose ! Tu crois détenir le monopole de la malice ? Qui te dit que cette fille n'aurait pas demandé à cette secrétaire de te donner une telle information, peut-être ou sûrement fausse, pour semer la zizanie dans notre couple ?
-Non Marc, n'essaie pas de m'embrouiller. C'est une coïncidence bien trop évidente.
-Ok, vu que tu as toutes les preuves que j'aurais enceinté cette fille, c'est quoi la suite ?
-Comment ça ? Demande-t-elle les yeux écarquillés.
-Supposons que je l'eusse vraiment enceinté, tu décides quoi ? Me quitter ?
-Quoi, enfin, comment...
Elle finit par ne pousser qu'un soupir. Je le savais !
-Ecoute Daphnée, les fois où j'ai eu à coucher avec elle, je l'ai fait en me protégeant. Ce qui n'exclut pas totalement la possibilité que je sois l'auteur de sa supposé grossesse.
-Non mais...
-Laisse-moi terminer. Le préservatif aurait pu s'éclater, je n'en sais rien. Je n'étais pas resté assez longtemps pour le savoir. C'était un coup vite fait. De plus, il était clair que je n'étais pas son seul amant. La concernée ne m'a rien apprit dans ce sens et j'ai coupé tous les ponts avec elle. Si grossesse il y a et si je suis avéré en être l'auteur, saches que ce serait un terrible accident et qu'elle m'aurait tendu un piège.
-C'est bien compliqué Marc. Tu vois où ton infidélité nous mène ?
Le ton de sa voix a changé, je sais qu'elle m'a cru et que sa haine pour Yvanny vient de s'accroitre. En même temps, je prépare le terrain pour le moment où je lui avouerai en jouant l'étonné que Yvanny attend bel et bien un enfant de moi. Je passerai pour la victime et le héros qui malgré tout aura bien voulu s'occuper de cet enfant non désiré, cet enfant illégitime.
Avec un peu de chance, mon mariage ne sera pas détruit et je récupèrerai Yvanny qui nantie d'amour pour moi acceptera de rester dans l'ombre pour que continue notre idylle.
-Je n'ai pas arrêté de te dire combien je regrette. Cette histoire ne finira donc jamais ? Repris-je avec un ton doux.
-Je crois bien que non ! Avec le risque que tu ais peut-être conçu un enfant avec elle. Un enfant, tu te rends compte ? Cette fille serait liée à toi et à notre famille pour toujours si l'hypothèse qu'elle soit enceinte de toi se confirme. Quelle méchante fille ! Elle ne perd rien pour attendre.
-Ça veut dire que tu vas encore faire une descente « acidique » chez elle ? M'énervai-je. Réduis-toi à de telles bassesses si tu veux mais ne compte pas sur moi quand tu retrouveras en tôle. J'en ai ma claque de ton manque de jugeote dans cette histoire. Je ne te reconnais plus, je ne reconnais plus la femme que j'ai épousée. Tu éloignes nos enfants pour ces futilités. Sachant que si j'ai pu succomber à ses avances, c'est en partie de ta faute.
-Tu vas me le jeter à la figure à chaque fois ?
-Tu fais pire ! Ou je me trompe ? Tu sais quoi, je suis épuisé Daphnée. J'ai du travail et mieux à penser. Saches que j'ai en travers de la gorge l'attitude que tu viens d'avoir. Te serais-tu comporter de la sorte quand j'aurais franchi le seuil de notre maison, j'aurais encore pu le comprendre. Mais ici, sur mon lieu de travail, je dis non !
-Je suis désolée.
- Oui, sois-le. Maintenant, puis-je continuer par travailler en paix ?
-Chéri !
-Il n'y a pas de chéri qui tienne. Va-t'en et laisse-moi seul.
-Pardon.
Elle se met debout et marche timidement jusqu'à moi. Je m'assure que mon visage est aussi serré que celui d'un foulard attaché et regarde ailleurs que dans sa direction. Elle arrive avec toutes les peines du monde à déposer un bisou sur mes lèvres avant de sortir en me lançant une fois encore qu'elle était désolée.
Deux minutes après son départ, j'éclate de rire face à mon machiavélisme. Mince, je n'avais pas prévu que la situation se retournerait ainsi. Mes pensées s'envolent vers Yvanny et je pousse un long soupir de désolation. Je repense à notre altercation de ce matin et mon cœur se serre douloureusement en me rappelant de ces derniers mots.
Mon ventre commençait par réclamer son dû mais je n'avais aucune envie de sortir. Je sors du bureau pour voir si ma secrétaire ou un stagiaire n'était pas entre temps rentré plus tôt de sa pause.
Celle sur qui je tombe et qui m'attendait visiblement c'est la sexy stagiaire. Elle est assise sur le siège en face de mon bureau de manière à ce que je ne rate aucune vue sur son dessous en dentelle rose. Elle se lève d'un bon en me voyant et s'empresse de me demander si j'ai besoin de quelque chose.
-Oui, s'il te plait. Suis-moi dans mon bureau. Lui dis-je en appuyant ma phrase d'un clin d'œil.
Je me place sur le côté afin qu'elle passe avant moi et en profite pour mater son derrière. Je vérifie que personne n'est dans les alentours et rentre dans le bureau à mon tour en fermant la porte.
-J'avais faim mais ce que j'ai vu tout à l'heure en sortant de mon bureau me donne envie d'autre chose que de nourriture. Dis-je en me rapprochant d'elle.
Je connais le genre, elle espère qu'en couchant avec moi, elle aurait le poste alors que cette politique ne marche pas dans notre entreprise. Seul le travail paie. Si, à tous ses potentiels physiques qu'elle exhibe, s'ajoute un travail irréprochable, elle aura le poste sans aucun problème.
-Et de quoi avez-vous envie Monsieur ? Répond-elle en se léchant la lèvre inférieure.
-Tout ce que tu veux bien m'offrir.
Sans autre forme de procès, elle se met sur ses genoux et fait sortir mon engin de sa prison. Il était déjà en semi érection. Elle l'avale sans détour et s'amuse avec. Cette fille a une bouche, on dirait l'aspirateur.
De mes mains, je maintiens sa tête et accompagne ses mouvements. J'avais besoin d'une telle distraction et c'est sans vergogne que j'en profite en me servant de sa bouche comme d'un sexe.
En bonne salope, elle mime des gémissements qui ont le don de m'exciter encore plus. Je finis par me déverser en elle et elle avale tout sans laisser tomber la moindre goutte.
Elle sort du bureau sans dire un mot, se contentant juste de me faire un clin d'œil et un sourire espiègle pour insinuer que ça ne fait que commencer
* *
*
Yvanny
Aidée par maman et Coralie, nous rangeons le reste de mes affaires dans les cartons prévus à cet effet, je déménage !
Ça fait sept semaines que mon chemin n'a plus croisé celui de Marc-Aurel ou sa femme et je ne m'en porte que mieux. En fait j'évite le maximum possible de croiser leur chemin. Ce n'est pas pour autant que je suis tranquille, surtout que mon ventre commencera par pointer très bientôt. Dieu seul sait ce dont cette femme serait capable en apprenant pour ma grossesse. Tôt ou tard la vérité éclatera mais pour l'heure, je me cache d'eux autant que je peux. Ma routine c'est boulot-maison, soirées entre filles avec Coralie de qui je me suis beaucoup rapprochée.
Je viens d'entamer mon quatrième mois de grossesse. A part les coups de fatigue, tout va pour le mieux. Maman fait les allers-retours entre Lomé et Atakpamé pour me soutenir. Elle ne peut pas s'installer définitivement avec moi à cause de son commerce qui marche plutôt bien là-bas. Elle fait des fromages de soja et de lait de vache qu'elle vend en gros et ça lui réussit à merveille au point où elle a ouvert avec mon aide, un petit bar. Elle fait des brochettes avec ses fromages qu'elle vend dans le bar et les clients apprécient beaucoup. Les végétaliens, même si nous en comptons peu dans leur milieu en n'ont pour leur compte.
Vu que c'est tout nouveau, elle ne peut pas tout laisser entre les mains d'une de ses nièces qu'elle emploie.
Je lui ai maintes fois dis que je pouvais me débrouiller toute seule jusqu'au moment de l'accouchement mais elle tient à être avec moi le plus possible, pour me protéger, reprenant ses mots.
Je suis toujours son bébé, je n'y peux rien !
Je plante maman et Coralie au salon et me dirige vers la cuisine pour me resservir un plat du riz au gras que nous avons tantôt mangé. Mon bébé a tout le temps faim et il mange de tout. Il ne fait pas trop de chichis.
Dès qu'elles me voient réapparaitre le plat en mains, elles se mettent à se moquer de moi.
-Vraiment, l'affaire là n'est pas facile ! Dit Coralie.
-Ton tour vient, lui répondis-je la bouche pleine.
Je savoure encore mon plat quand les klaxons d'une voiture se font de plus en plus insistants devant chez nous.
-Qui ça peut bien être ? Demande Coralie. Sam, son homme ne klaxonne jamais quand il vient !
-Allons donc voir !
Nous sortons toutes les trois et marchons jusqu'au portail. Cette maison a une très grande cour et le propriétaire pourra encore faire d'autres constructions.
Coralie est celle qui ouvre le portail. J'écarquille mes yeux de surprise à la vue de Marc-Aurel !
Je retourne sur mes pas et avance à pas précipités vers mon appartement, bientôt ex-appartement. Je reprends mon plat et termine mon repas tranquillement, bien que mon cœur batte à mille de l'heure.
Environ dix minutes plus tard, maman et Coralie font leur entrée. Je suis allongée sur mon canapé en regardant le plafond.
-Il veut te parler, me dit Coralie.
-Et moi non ! Dites-lui de partir s'il vous plait.
-Les klaxons que nous entendions sont ceux de la voiture qu'il a achetée pour toi, poursuit maman.
Je bondis du siège, surprise et en colère. Je me lève et dépasse maman et Coralie, manquant de bousculer cette dernière.
-Anny, mais calme-toi, où vas-tu ainsi ?
J'avance vite et elles me suivent en me demandant de ralentir mes pas. Marc-Aurel attendait dehors, debout, adossé à la voiture. Une Toyota Yaris de couleur rouge.
Dès qu'il me voit, il se redresse en affichant un sourire charmeur. Mon cœur fait un boom !
Je manque de confiance durant un bref instant mais les souvenirs de ses mensonges me reviennent et je trouve la force de m'adresser à lui de la façon la plus agressive possible.
-Que fais-tu ici ?
-Bonjour Anny, comment tu vas ?
-Je t'ai posé une question Marc-Aurel, que fais-tu ici ?
-Je suis venu te voir et t'apporter ça ! Désignant la voiture. Tu en as besoin avec ton état. Je ne peux pas permettre que la mère de mon enfant souffre sous ce chaud soleil, à la recherche d'un taxi quand elle veut se déplacer.
-Mais tu es culotté ! Tu sais quoi, abrégeons. Toi et ta voiture de merde, dégagez de ma vue. J'avais bien été claire la dernière fois que tu étais ici et je pensais que tu avais compris.
-Je voulais simplement te laisser du temps pour décolérer. Je t'avais entendu mais n'avais pas accepté ta décision.
-Comme tu peux le constater, je n'ai toujours pas décoléré ! Alors, va-t-en et reviens dans quelques années pour voir si ce serait le cas.
-Yvanny, je t'en prie...
-Non Marc, fiche-moi la paix. C'est trop te demander ?
Il me saoule comme pas possible.
-Nous sommes liés à vie que tu le veuilles ou non. Tu portes mon enfant et je vais assumer mon rôle de père, ne t'en déplaise Anny. Répond-il serein.
-Tu as déjà tes enfants légitimes, tu t'en rappelles ? Il n'y a pas de place pour le mien, l'illégitime, dans ta vie.
-Je t'aime Anny.
-Vas emballer une autre avec tes mensonges Marc-Aurel.
Maman et Coralie se tiennent en retrait au pas du portail depuis le début de notre conversation. Je m'attends à ce qu'il parte mais Monsieur, en dépit des passants et du chaud soleil de ce samedi, se met à genou devant moi.
-Pardonne-moi Yvanny, je t'aime bébé.
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