Juste à l'entrée de la douche, je retire à une lenteur calculée mon maillot de bain. Furtivement, je lui lance des clins d'œil.
Contente de l'effet, je m'arrête juste en dessous de mes gros seins et me dirige vers l'armoire en faisant exprès de passer devant lui.
Je cherche de suite ma boite à plaisir et en ressort deux pinces et mon vibromasseur. Je retire le reste du maillot et me plante juste devant lui : Il a les poings serrés, la respiration accélérée et la bouche grande ouverte.
Je l'entends murmurer quelque chose comme Fucking Witch (putain de sorcière) ce qui a le don de me faire sourire. Me raclant la gorge, je demande :
-Garde du corps, tu pourrais m'amener une bouteille de champagne ? Normalement, il doit en rester une ou deux dans le frigo.
-Du champagne ! Pour prendre ta douche, tu as besoin d'un vibromasseur, de pinces et maintenant d'une bouteille de champagne. Et ben ! Dit-il en secouant la tĂŞte
-Ce dont j'ai besoin, c'est MON problème Mr Jazz. Tu ne paies pas mes factures donc pas de commentaire. Répliquai-je les yeux pleins d'éclairs
-OK, OK, c'est compris chère Mlle Nicanor. A vos ordres. Dit-il en faisant la révérence tout en veillant soigneusement à ne pas lorgner ma cha***
Je soupire Ă nouveau quand il sort de la chambre et fait couler mon bain.
J'entre dans la baignoire et place les pinces sur mes tétons : ah la douleur.
Je ferme les yeux et j'imagine ses longs doigts pincer mes tétons. Je frissonne à cette pensée. Sans perdre de temps, il fait courir ses doigts sur mon ventre, jouant avec mon nombril. Je gémis, et me penche en avant pour accentuer la douleur dans mes seins. D'un doigt, je me caresse le bouton de plaisir. J'appuie encore et encore comme si je pressais les touches du piano que je jouais quand j'avais 9 ans avant d'insérer un doigt, puis deux dans ma cave :
-Oh oui ! Oui ! Ouiiii.
Je fais des vas et viens interminables avec mes doigts avant de m'arrêter en lâchant un râle de plaisir.
Fiévreuse, je me saisis de mon vibromasseur waterproof et le met en marche :
-Oh putain ! Putain ! C'est tellement bon ! Oh God ! Oui, tue-moi !
A l'instant même, j'entends un toussotement. J'ouvre les yeux et il est à côté de la baignoire tenant fermement la bouteille de champagne.
-Le champagne de Mlle.
-Merci Jazz. Dis-je, soudainement gênée
-Sur ce, je vous souhaite une douche rafraichissante. Je vais faire un tour rapide du propriétaire et je reviens m'assurer que vous êtes...en sécurité Mlle.
Il se dirige ensuite vers la porte avant de s'arrĂŞter au pas de celle-ci :
-Une dernière chose : votre mort m'embêterait un peu Mlle Nicanor. Evitez de mourir...en de telles circonstances
Je sers de plus en plus fort le vibromasseur, prête à répliquer mais il est déjà parti quand les mots franchissent enfin mes lèvres : Espèce de connard.
***
*Jazz*
Retournant dans la cuisine moderne, je me donne volontairement une gifle et m'asperge le visage d'un litre d'eau froide.
Putain de fĂŞtarde.
En 31 ans d'existence, je n'ai jamais vu une fille aussi imbue d'elle-même et provocatrice. C'était le casting d'un film porno ou quoi ?
Tu te déshabilles, fais tout un show juste devant moi comme si j'étais un putain d'eunuque !
Et ces gémissements, ces pinces sur ces tétons, son corps tout tremblant.
Si Jean de Dieu Adjibi, cherchais une façon de me torturer et ben il a réussi !
Jean de Dieu Adjibi...
Mieux, je retrouve mes esprits, que de tomber dans ces filets.
-Jazz ? Jazz ? Jaaaazz ?
Chassant les souvenirs qui me torturaient l'esprit, je répondis à la petite princesse :
-Oui Mlle Nicanor.
-Ah, te voilà ! Je commençais à croire que tu avais abdiqué. Dit-elle, un sourire en coin
-Non...moi, je n'abandonne jamais fleur sauvage. Dis-je en croisant les bras
-Fleur sauvage ? Intéressant...Bon, je sors. Si tu ne veux pas puer le champagne et la sueur en plein Cotonou, tu as cinq minutes pour être prêt. Passé ce délai : départ.
Je fixe la femme devant moi, la bouche grande ouverte comme un idiot jusqu'Ă l'entendre dire :
-Il est 9h05. Il te reste trois minutes Jazzie. Tic-tac.
Je lui lance un regard noir avant d'entrer dans une des chambres de la villa, heureusement bien équipée et de prendre une douche express, non une toilette.
Et maintenant, que suis-je sensé porter ? Me demandai-je avant qu'une idée ne s'infiltre dans ma tête.
Jouons donc ! Je suis tout aussi fou.
Enfilant mon boxer de la veille (bon, ce n'est pas comme si j'avais une autre option), je pars la rejoindre en tenant mon jean en mains :
-Tu n'es pas encore prêt ? Sais-tu ce que je déteste par-dessus tout dans ce monde ? Les hommes en retard.
-Ben, je suis prĂŞt Mlle Nicanor. Nous pouvons y aller. Dis-je, avec un sourire joueur
-Euh Tarzan, sais-tu que nous sommes en pleine civilisation ici et mieux en Afrique ? Il y a des règles ici. Dit-elle en lorgnant Jazz Junior
-Mais je sais Mlle. Répondis-je avec amusement
-En plus, au cas où tu ne l'aurais pas constaté, je suis Nicanor Adjibi.
-Je sais tout ça ma chère. Et je vous dis que je suis prêt. A moins que vous préfériez que je me parfume un peu pour être encore plus à votre hauteur princesse.
-Je ne vais certainement pas me balader avec un homme en boxer. Dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine
-Je croyais que vous étiez une femme unique, qui se fichait royalement des règles sociales et vivait selon ses propres principes ?
Elle ne réagit pas pendant cinq bonnes minutes avant de répondre :
-En fait, tu as raison. Suis-moi, j'ai mĂŞme envie d'ajouter ma petite touche personnelle Jazz.
Touche personnelle ?!
Une pointe d'inquiétude bien dissimulée derrière mon sourire apparent, je la suivis dans « sa » chambre.
Elle se dirigea vers sa valise et en ressorti un tube de rouge à lèvres. Toute souriante, elle marcha jusqu'à moi et se planta devant moi, une lueur étrange dans le regard. Libérant le rouleau rouge, elle me fit un clin d'œil et posa délicatement sa main gauche sur mon torse nu. La bouche en cul de poule, les yeux soudainement innocents, elle promenait ses doigts sur ma poitrine et fixait mes lèvres avec envie...
-Nicanor...murmurai-je en l'étudiant
LĂ , je sentis quelque chose contre ma poitrine :
-Mais qu'est-ce que tu fabriques sur mon torse ????
-De l'art : j'améliore ton œuvre. Dit-elle avec un sourire de diablesse
-Non mais, tu vas m'arrêter ça tout de suite espèce de folle ?
-Oulala, on évite les gros mots envers sa patronne. Arrête de bouger, mon œuvre sera ruinée ! Dit-elle en continuant à appliquer du rouge sur ma poitrine avec une telle concentration qu'on croirait qu'il s'agissait d'une artiste en plein exercice.
Cette proximité...
Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends le vieil Adam. Comment ne pas être tenté quand la tentation personnifiée est en face de soi. Je ferme les yeux, laissant mon odorat se délecter des essences exquises qui émanaient d'elles : du café, de la menthe et du cacao.
-Délicieuse. Dis-je à voix haute
-Jazz ? Jazz ? Regarde, comme tu es beau. Murmura-t-elle d'une voix mielleuse
Envouté, j'ouvris les yeux et déplaçai mon regard jusqu'au miroir :
-Nooon ! You blague ! Je ne vais nulle part avec ça sur le torse.
-Je t'attends dehors et ce n'est pas à négocier. Dit-elle en m'offrant déjà une vue démentielle sur ses fesses rebondies
Franchement, s'il y a bien une chose pour laquelle elle est nulle cette fille, c'est le dessin. Même un enfant d'un an fait mieux que ça : un homme à la tête déformée ou peut-être un extraterrestre (mais pas moi) avec une bulle de discussion marquée sexy bodyguard.
Je ne sors pas avec ça moi. Ma virilité !
-Jazz, dépêche-toi.
-Je ne sors pas ainsi. Dis-je en la rejoignant dans le séjour
-Pour rappel, c'est moi la boss.
Elle me plante Ă nouveau lĂ , comme un pauvre con.
Je pose mes fesses sur le sofa, croisant bien mes jambes.
Genre ?
Je vais sortir d'ici en boxer avec ce dessin ridicule sur la poitrine.
Tout d'un coup, comme un violent électrochoc, ces mots me reviennent en tête :
« Tu n'as pas le choix Janek. Nicanor est ta seule option. »
Refoulant ces souvenirs, je pris sur moi et la rejoins au portail :
-Santa Maria ! Bah quoi ? Tu n'as jamais vu une belle paire de fesses ma petite ? Dis-je à l'intention d'une fille d'environ 20 ans qui avait déjà dégainée son portable
Et il fallait que la ruelle soit bondée pour que ça m'arrive.
Je lance un regard noir Ă Nicanor qui se tordait de rire au volant de la voiture.
Un jour, je n'aurai plus Ă te supporter. Pensai-je en la toisant
***
*Nicanor*
Je l'invite Ă entrer dans la voiture et lui tend un jean et un polo :
-Allez tiens.
-Est-ce que c'est même à ma taille ? Il n'y a pas de piège ?
-Je te fais peur Jazz ? Soufflai-je contre son oreille
-Personne ne me fait peur. Personne Nicanor. Dit-il sur un ton si froid que je frissonnai
Il s'habille en silence, gardant toujours cette expression froide et dure :
-Tu démarres ou pour ça aussi, il y a tout un script ?
-Je démarre et met la musique histoire de détendre un peu l'atmosphère.
Le voyant s'essuyer le torse avec un mouchoir, je tente autrement de ramener l'ambiance fun :
-Je t'aurais bien aidé à essuyer tout ça mais je ne suis pas certaine que tu apprécies ma méthode.
-Et quelle est ta méthode Nicanor ? Dit-il, curieux
- Ma langue...elle fait des merveilles.
-Tu es vraiment terrible comme fille. Dit-il en riant
-Tu trouves ? Dis-je en cherchant son regard avec timidité
-Attention, concentre-toi sur la route. Dit-il en tournant le volant à temps pour m'éviter de renverser un motocycliste
Je me concentre sur la route ignorant le motocycliste qui me lançait déjà une pluie d'injures.
*15 minutes plus tard*
-Si ce n'est pas trop demandé, on fait quoi dans un hôtel à Ganhi ? S'enquit-il une fois à l'intérieur de l'hôtel
-Je travaille ici. Répondis-je, vaguement
-Tu quoi ? Dit-il, choqué
-Bah quand je suis Ă Cotonou, je joue les escort-girls pour des clients high class. On se fait une fortune ici !
-...
-Reprends tes esprits, idiot. Comme j'aime la discrétion, au dernier étage de l'immeuble, il y a mes bureaux. Puis, je suis copropriétaire du spa. Voilà .
-Tes bureaux ? Tu étais sérieuse en plus.
Je suis sur le point de lui donner une réponse sanglante quand mon amour apparaît :
-.Le teint qui tue (etc)
-Bonjour ma belle. Comment vas-tu ? Dis-je une fois qu'elle a fini
-Bien. Juste un peu fatiguée. Dit-elle en baissant ses lunettes de soleil
-Un autre gosse en route Mélissa ? Demandai-je
-Oh toi aussi Nicanor. Loin de moi les histoires. Ce serait plutĂ´t Ă toi de songer Ă avoir un enfant.
-Non merci. Trop de responsabilités...Bon, vu que tu as refusé de venir à la fête hier, j'ai eu une idée géniale que tu ne pourras pas me refuser Mélissa : en plus, ça t'aidera.
-Je t'écoute. Dit-elle sur ses gardes
-Bon, j'ai une envie de poulet. Commençai-je
-Alléluia. Tu deviens normale Nicanor. Il y a longtemps qu'on a cuisiné ensemble. Allons-y.
-Je ne parlais pas de cuisine chérie. Je parlais de mode. L'idée est d'aller au marché Saint-Michel, d'acheter 5 poules et de les relooker. On pourrait acheter des pagnes, du verni, leur coudre de petites chaussures...Bref, essayer différents styles et les prendre en photo.
Tout d'un coup, j'entends ce rire fort et attrayant derrière moi. Je ne suis pas la seule à être conquise puisque Mélissa me demande :
-C'est qui ce type ?
-Mélissa, voici Jazz : mon garde du corps. Répondis-je à voix haute en me retournant
-Eh ben ! Je suis Mélissa Ouorou, la meilleure amie de Nicanor. Mais tu peux m'appeler Mel. Enchantée Jazz. Dit Mélissa en tendant sa main à Mr muscles
Il fixe la main tendue de Mélissa et détaille le petit bout de femme devant lui avant de serrer sa main en disant :
-Enchantée. Ce sera Mélissa pour moi.
Contente qu'il ait rembarré Mélissa, je souris discrètement avant de sauver la pauvre Mélissa :
-Allons au bureau. On ira faire les courses pour nos poulets stylés tout à l'heure.
-Pas de poulet Nicanor. N'est-ce pas Jazz ? Dit-elle en lui offrant un sourire de séductrice
Tu es mariée. Mariée Mélissa. Ais-je, envie de crier en la voyant jouer avec ses cheveux et bomber le torse.
-Si Mlle Nicanor veut des poulets, c'est son choix. Qui suis-je pour aller contre l'éveil de la mode ?
Je lui rends son sourire et me dirige vers l'ascenseur.
Dès qu'on arrive en haut, six paires d'yeux se braquent sur nous. Les filles commencent par glousser tandis que les deux hommes restants jaugent Jazz du regard.
Je racle ma gorge pour signifier que la récréation est terminée :
-Fanny ? A part glousser comme une adolescente en chaleur, tu n'as rien Ă m'offrir ce matin ?
Je vois mon assistante baisser les yeux tandis que les autres pouffent de rire :
-Bien sûr Mlle Nicanor. Il y a un groupe de jeunes qui veut une soirée sur le thème « Reggae » pour la fin de la semaine. Ainsi qu'une dot de dernière minute à Calavi. Il y a d'autres projets mais ce sont les deux projets de la semaine. Votre café vous attend dans votre bureau. Bon retour parmi nous Mlle Nicanor.
-Je préfère ça. Aurélien, les chiffres dans 5 minutes. Fatou, Marie-José, Lena, vos prototypes. Et Jacob, stylo, papier, tablette. Fanny, deux tasses de café supplémentaires et tu appelles Jean : je veux une villa pour ce soir et les retours de la...soirée d'hier. Dis-je en cherchant Jazz du regard
-Tout de suite Mlle. Dirent-ils en chœur
*5 heures plus tard*
*Jazz*
Eh ben, je dois dire que je suis impressionné, ça fait pratiquement 5 heures que je la regarde faire et je dois le reconnaître : cette fille c'est une bosseuse.
Et en plus elle sait dessinée !
Elle fait des vas et viens interminables, donne des ordres, passe des appels, lance des commandes et passe en revue des rapports sans s'arrĂŞter.
-Aurélien, il y a une erreur à la date du 31 Août 2019. C'est marqué achat atcho 'oké d'une valeur de 500000 mais dans le point, je ne vois pas le fameux Atcho 'oké.
-C'est ici Nicanor. Regarde, les photos et le rapport. Dit le fameux Aurélien, un homme en costume cravate rouge avec un pantalon sauté et des Ray Ban.
-Aurélien, j'ai Lionel pour les photos. Toi, tu es mon comptable : les chiffres c'est ton affaire. Répondit Nicanor
-Nicanor, écoute... Dit le type en s'épongeant le visage avec un mouchoir rouge
-Quand il s'agit d'argent, je n'écoute rien. Alors ? Dit Nicanor en se levant et en tapant sur la table en bois
-Du calme. Vous devriez prendre une pause Nicanor. Vous êtes tous épuisés. Intervins-je
Elle me lance un regard noir, prête à sortir une réponse sanglante mais je me hâte de lui faire un clin d'œil.
Les autres partent mais la Mélissa reste.
-Alors ? Demanda-t-elle en se rasseyant
-J'aimerais te parler en privé. C'est possible ? Dis-je en fixant la Mélissa
-Parle devant Mélissa. Je ne lui cache rien. Répond Nicanor
-De toute façon, je m'en allais déjà Nic. Même si j'ai pu avoir ma journée aujourd'hui, j'ai autre chose à faire. Ma puce, relax. On s'occupera des poulets plus tard. A tout à l'heure. Dit-elle en faisant une bise à Nicanor avant de passer à côté de moi avec tout un tas de manières
-Mélissa, tu la respectes. Elle est comme ma sœur et hors de question que tu l'offenses. Et c'est la dernière fois que tu m'interromps ainsi. J'espère que ça en valait au moins la peine. Dit-elle, une fois Mélissa dehors
-Comment ton entreprise fonctionne ? Il me semble que tu n'es pas souvent Ă Cotonou.
Elle m'étudie un moment avant de répondre :
-Je suis basée à Cape Town. Mais j'ai des bureaux à Cotonou et parfois je vais à Abidjan, Douala, Libreville, Accra, Nairobi, Luanda et à Praia pour organiser des soirées pour moi-même ou pour des clients ainsi que tout ce qui est décoration, design, évènementiel.
-Tu as un intérimaire ici ou un adjoint ?
-Plus ou moins.
-Plus ou moins ?
Elle soupire avant de dire :
-Mélissa vient parfois s'assurer que tout va bien et me fait le point sinon qu'on bosse par vidéoconférence. Depuis la ville où je suis, je supervise et je coordonne les activités.
-Mélissa. Dis-je en secouant la tête
-Tu ne l'aimes pas inh ? Pourtant, elle ne t'a rien fait. Tu ne la connais que depuis quelques heures.
-Je suis prudent. Passons. Le fameux 31 Août, tu as également coordonné les activités ? Vous avez bossé ensemble ?
Elle lève les yeux au ciel avant de répondre :
-Oh shit ! (merde) Je venais d'enchaîner trois gros contrats avec en prime la soirée d'anniversaire de Miss Durban. J'étais fatiguée.
-Et bien entendu, ce n'est pas la première fois que ça t'arrive. Il y en a eu d'autres avant.
Elle se leva d'un bond, sortit un tube de rouge à lèvres et comme une furie s'apprêtait à sortir du bureau en tenant un tube de rouge à lèvres comme une arme à feu.
Je me retins de rire et posai une main sur son épaule et l'autre sur sa taille pour l'attirer jusqu'à moi :
-Lâche-moi Jazz. Lâche-moi. Il va me rembourser jusqu'au dernier franc ce fils de pute. Laisse-moi y aller.
-Chut Nicanor. Chut. Tu es très joueuse. Tu es sûre que tu veux juste attaquer ce type avec un tube de rouge à lèvres ? Viens, je te montre quelque chose et on le fait avec une touche de Jazz. ,
-Jazz...Dit-elle en cherchant mon regard
Ce n'est qu'à ce moment, que je prends conscience de la position très intime dans laquelle nous nous trouvons : ses fesses contre le bas de mon jean, mes longs doigts à la naissance de ses seins, ma main sur sa taille, son dos contre mon torse et cette odeur...
Café, menthe, cacao...
Café, menthe, cacao...
Café, menthe, cacao...
-Nicanor...dis-je en la faisant pivoter
Elle entoure mon cou de ses mains, se colle davantage Ă moi me faisant sentir davantage cette odeur :
Café, menthe, cacao...