Les Caprices du Destin
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Chapitre 5 Chapitre VI : Les caprices du destin

Basée sur des faits réels

Mon cœur battait follement. Je savais sans l'admettre ce qui avait bien pu se passer. Non, maman ne pouvait pas coucher avec moi ; tout sauf ça ! Je la réveillai brutalement, pris de rage. Un tel acte était inadmisible de sa part.

- Maman ! Maman !

- Tu as quoi à hurler mon nom ainsi Jonathan ? Tu ne vois pas qu'il fait jour ?

- Effectivement ! C'est pour cela- même que je te réveille. Bref : tu fais quoi dans mon lit dénudée, maman ?

- Quelle question idiote tu me poses ?

- Maman, je te pose une question. J'ai besoin d'une réponse. Tu fais quoi dans mon lit dénudée ?

- Tu ne vas pas me dire que tu ne le sais pas.

- Je ne sais rien. J'écoute ta version

- D'accord comme tu joues à l'innocent, je te dirai. Nous avons passé une excellente nuit ensemble

- Et ?

- Et tu m'as fait l'amour

- Tu es sérieuse ? S'il te plaît, dis- moi que c'est une blague. Non, non , dis- moi que c'est faux maman !

- Tu vas m'arrêter immédiatement ces pleurs stupides. Tu es un homme. Tu me comprends ?

- Maman comment as- tu pu ? Toi, avoir ce courage ? Je suis ton sang, après tout ? Tu n'as pas de remords ? Ni de honte en face de moi ? Maman tu as pu avoir le courage de te mettre nue en ma présence ?

- C'est toi qui m'as invitée, tu ne te souviens pas ?

- Arrête maman... c'est faux ! Jamais ! Je le dis bien, jamais je n'aurais pu t'inviter dans mon lit ni même avoir le courage de penser à un acte incestueux. Je préfère courir des putes, plutôt que de coucher avec ma mère. Je me sens souillé. J'irai le dire à mon oncle Kwamé

- N'ose même pas s'il te plaît. Tu veux profaner le nom de notre famille ? Celui de ton père ? Tu veux que ta mère soit traitée comme une pute ? C'est vraiment cela que tu veux pour ta mère ? En plus, qu'est- ce que nous avons fait de si grave pour que tu te prennes autant la tête ? C'est pour du sexe que tu vas te tracasser ? Cela n'en vaut même pas la peine. Ce sont des actes qui rendent intimes.

- Je t'entends parler et j'ai juste la nausée, maman. Je ne sais pas si j'ai même encore le droit de t'appeler maman.

- Pourtant tu étais là hier à jouir en moi dans tous les sens !

- Tu es juste une dévergondé. Rien de plus. Une merde.

À ce moment précis maman se leva du lit. Elle me donna une raclée, énergiquement.

- Je ne te permettrai pas de me parler ainsi. Je ne suis pas ton égale.

Je fixai maman droit dans les yeux. Mon visage ruisselait de larmes. Je me sentais abusé, violé, j'avais honte de moi. Je claquai la porte de la chambre en sortant, plein de rage. Je me faufilai dans la douche de la chambre des invités et ouvris le robinet. L'eau coulait sur moi. Je restai en pleurs assis dans la douche, me sentant trahi. Que penserait mon père de moi depuis le ciel ? Je me sentais si mal. Ma propre mère. En plus, elle était sans remords.

Scène du côté de Jacqueline

J'étais triste d'avoir donné cette paire de gifles à mon Jonathan. J'avais juste envie de lui demander pardon, devinant qu'il était furieux contre moi. Ce n'était pas le moment d'empirer la situation. Je devais le laisser au calme. Jonathan se ferait une raison. J'avais passé une excellente nuit. J'aurais tout donné pour avoir une seconde partie de sexe au réveil. Je ramassai ma nuisette et me vêtis prestement puis pris la direction de ma chambre. J'avais des dossiers importants à gérer à mon travail mais décidai finalement de rester à la maison. Alanguie, je repris mon sommeil là où je l'avais laissé.

Scène du côté de Jonathan

Je fermai le robinet et sortis de la douche. J'étais toujours en larmes. Je n'arrêtais pas de pleurer. Je ne pouvais pas m'arrêter de sangloter, le trouble m'avais empêché de prendre ma douche convenablement. Je regardai ma montre. Il était huit heures. Je devais me rendre à mes cours. Je décidai de ne pas y aller. J'avais l'esprit pertubé. Je joingnis immédiatement le directeur des études pour lui faire part de mon absence. Je me vêtis de noir et pris la direction du cimetière, pour rendre visite à mon père. Je devais me faire pardonner. Je trouvai comme d'accoutumée le cimetière avec son silence et m'assis près de sa tombe.

- Pardonnes- moi, papa. Tu ne peux pas savoir les dégâts que ton absence cause en moi. Ton absence a fait basculer les relations entre maman et moi. Je te demande pardon, papa. Pardon, parce que maman a eut des rapports sexuels avec moi. Je te demande pardon, papa. J'ai même honte de regarder tes photos. Accordes- moi ton pardon. Ces larmes que tu vois sont sincères. Elles expriment toute ma peine.

J'éclatai en sanglots pour un long moment. Puis je décidai de rentrer chez moi. J'avais pris une décision. J'avais peur que maman répète ses actes ignobles. J'aurais alors été capable de la tuer. Elle avait brisé cet amour maternel que je lui portait. C'était horrible d'être abusé ; pire encore lorsque c'était du fait d'un membre de sa propre famille. Je ne voulais être ni désagréable, ni violent envers elle. Je savais que maman m'avait drogué pour abuser de moi. Jamais je n'aurais eu cette bassesse d'avoir envie de ma mère sexuellement. Je ressentais le besoin de me confier à tonton Kwame mais restai silencieux, lié par la honte. C'était si honteux un tel acte ! En plus, mon oncle aurait propagé la nouvelle et l'acte de maman serait devenu un problème familial. Je regagnai notre demeure malgré moi. Une fois rentré, je respirai un grand coup de la fumée de cigarette qui s'évaporait dans l'atmosphère du salon. Décidé, j'avançais le visage ferme. Je saluai ma mère par príncipe de politesse.

- Bonjour

- Mon gros bebe. Tu es déjà de retour ?

- J'ai besoin qu'on discute

- Je n'attendais que ça chéri. Sois pas timide. Viens près de moi.

- Non, c'est hors de question que je prenne place à tes cotés !

- Tu baisses le ton quand tu me parles. Tu as compris, Jonathan ? Tu me baisses immédiatement cette voix !

- Tu la fermes. Tu as compris ? C'est plutôt toi qui te tairas pour m'écouter. Je ne serai pas long.

- Très bien, vas- y, je t'écoute.

- J'arrête les cours cette année. Je pars à Londres dans la demeure de papa. Je reprendrai les cours dans ce pays. Ma part d'héritage sera suivie par mon avocat.

- Que... mais qu'est- ce que tu racontes mon Jona ?

- N'empires pas les choses. Je ne suis pas ton Jona, ni ton Sebastian. Je suis Jonanthan Ouaka

- Tu ne bougeras pas de cette maison.

- Tu es marrante. Ne t'avise même pas de m'en empêcher.

- De toutes façons nous allons bien voir comment tu t'y prendras

- Tu me lances un défi ?

- Aucun défi

- Donc, nous n'avons plus rien à nous dire.

- Je ne t'aiderai pas ; tu peux en être sûr.

- C'est tellement simple. Si tu ne facilites pas mon départ, c'est avec plaisir que je ferai éclater ton acte dans la presse écrite. En plus, tu as la mémoire courte. Il ya des caméras dans tous les chambres. J'ai déjà les cassettes par devers moi. J'ai pas envie de scandale, ne me pousse pas à bout. Alors, c'est quoi ton dernier mot ?

- Tu comptes partir quand ?

- Maintenant.

- Maintenant ? Tu es fou ! Tu en fais quoi de tes cours ?

- Mes cours ne sont pas un problème. L'argent de papa est disponible. Je pars loin d'ici.

- Finis tes études cette année, au moins

- Je te dis que non, je pars demain à Londres

- Fais comme bon te semble. Tu es un fils indigne, un idiot. Tu laisses ta mère à l'abandon après la perte de ton père. Tu ne connais pas la solitude, enfant sans cœur. Je pensais que tu étais different de ton géniteur. Je te prenais pour un être sensible, tendre. Je me suis complètement trompée sur toi. Tu peux aller gaspiller l'argent de ton père ; c'est ton problème. Si jamais il t'arrive malheur à Londres ne pense pas que je serai là pour toi. Tu peux aller faire ta valise. Je ne veux plus te voir en face de moi. Tu comprends Jonathan ! Tu n'est plus mon fils !

- Tu sais, il ya peu de temps encore tu avais mon estime. Tu es morte pour moi maman, dès l'instant où tu as franchi la ligne en abusant de moi.

- Tu peux dégager le plancher. Fils indigne !

- C'est comme tu veux.

Je passai près de Jacqueline- plus jamais je ne l'appellerai maman- elle me regarda méchamment. J'avais juste du dégoût pour elle. Entré dans ma chambre, je pris tout de suite ma valise et empilai précipitamment quelques vêtements puis réservai sur- le- champs un billet d'avion en ligne. Je descendis avec une petite valise et appelai l'un de nos chauffeurs pour me conduire. Maman était enfermée dans sa chambre. Elle avait donné une enveloppe au chauffeur à me remettre. Le chauffeur sortit la voiture en toute vitesse. Je risquais d'être en retard. C'était trop douleureux de se séparer de sa mère de cette manière, mais c'était un mal nécessaire. J'ouvris les fenêtres de la voiture pour respirer l'air frais. Une nouvelle vie débutait pour moi. Je le savais.

- Scene du coté Jacqueline Ouaka

Six longs mois que la voix de Jonathan était absente de ma vie. Je ressentais un grand vide. J'étais seule, recherchant désespérément cette Lyna. J'avais une seule envie : lui faire payer le mal qu'elle m'avait fait. Je pariais qu'elle était derrière les projets de Jonathan. Si mon Jonathan avait décidé de me laisser, la faute lui en revenait à cette maudite Lyna. Elle avait trouvé ainsi un chemin pour s'envoler vers l'Europe. Elle pouvait s'estimer heureuse si je ne la retrouvais pas. Je n'avais pas son nom de famille. Elles étaient des centaines à porter ce nom dans l'université de mon fils. J'avais perdu en plus de mon Sebastian, mon Jonathan. Je n'allais jamais avoir la force de me rendre au cimetière voir mon tendre époux.

Je me sentais coupable de mon acte, et morte de peur à l'idée de me retrouver en face du tombeau de mon défunt époux. Toutefois, je n'arrêtais pas de penser à mon fils. J'avais aimé notre nuitée ensemble. Mais à présent, j'avais une autre raison de penser à lui. Je portais dans mes entrailles le fruit de notre amour. C'était une grossese à risque vu mon âge. J'étais à six mois de grossesse. J'avais appris la grossesse à deux mois. Le docteur m'avait conseillé de la garder au risque de perdre la vie lors d'un curetage. De toute façon je n'étais aucunement prête pour un avortement. Je devais affronter le regard de la société qui n'arrêtait pas de se poser des questions.

                         

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