.Descriptif de l'histoire.
J'ai toujours préféré m'isoler lorsque j'avais un problème.
Je n'étais pas quelqu'un de bien bavard. Je n'ai pas d'amis ou de famille et je dois vivre avec ton absence.
Je me suis effacé, si bien que j'ai fini par ne plus exciter.
Mais un miracle est apparu et m'a sauvé .
.Résumé.
Ayant personne à qui me confier, j'ai préféré m'isoler et rester à l'écart des gens mais cela était une erreur car je me suis perdu.
Perdu dans le désespoir, perdu dans la dépression, je perdais ma gaieté de vie. Je n'arrivais plus à sourire, je m'enfermais dans un monde de souffrance et d'incompréhension.
Je n'es jamais su dire, je t'aime à quelqu'un depuis ton départ. Je restais seule et ne voulais pas m'attacher aux personnes qui me côtoierais de peur de revivre cette douleur insupportable.
J'ai l'impression que personne n'entends ma douleur et ma peine. J'ai beau crier à l'aide aucuns sons ne sort de ma bouche.
Lorsque l'on a un souci, le mieux s'est de pouvoir s'exprimer et d'en parler.
Malheureusement pour moi, je n'es pas d'amis sur qui vraiment compter. J'ai fait le vide autour de moi après ton départ.
J'aimerais en finir avec la vie pour pouvoir te rejoindre mais si quelqu'un me connaissait bien, il me dirait que j'ai fait preuve de lâcheté.
Mais est-ce qu'il vaut mieux être lâche ou affronter une vie où tu n'es plus là.
Je suis perdu dans ma souffrance que je ne sais plus réfléchir correctement. Je suis là assis sur ce banc à pleurer ton absence et à réfléchir si je dois utiliser cette arme à feu qui se trouve dans mon sac ou si je continue à vivre sans toi à mes côtés.
Trop de monde se promène ce soir pour que je décides à me tirer une balle dans la tête.
Je suis rentré sans trop savoir comment.
J'ai fermé la porte, éteintes toutes les lumières et je restes là dans le noir.
Je pense à toi très fort, tu es parti sans que je ne puisses te faire sourire à nouveau.
Tu as perdu ta lumière de vie en même temps que le diagnostic est tombé. J'avais pourtant promis de t'épauler mais tu as préféré en finir avec la vie et m'abandonner.
Cette putain de maladie aura eu raison de toi et t'aura enlevé à moi. Tu es parti rejoindre les anges alors que moi je vies en enfer depuis ton départ.
Je ne s'est plus quoi faire, je suis lassé de toute cette douleur qui me submerge.
Une peine immense a dévoré mon cœur quand tu as mis fin à tes jours.
Comment n'es-je pas vue que tu te laissais mourir de douleur sous mes yeux ?
Je m'en veux énormément de ne pas avoir su t'aider dans tes moments de doute et de solitude.
J'étais tellement obstiné à trouver une solution miracle auprès des médecins qui te suivaient que j'en ai oublié de te regarder toi, l'amour de ma vie. Le seul homme qui a su faire battre mon cœur de milles et une façon.
Cette tumeur que tu as eu au niveau du lobe temporal était si grosse que quand tu as commencé à avoir des troubles de la parole, il était malheureusement déjà trop tard. Tu nous as quitté la semaine suivante. Nous n'avons même pas pu tenter une opération tu es mort à la maison.
Mon cœur saigne de t'avoir perdu et je n'oublierais jamais ce jour fatidique où je t'ai retrouvé inerte devant la télévision.
Mais je dois rester forte car récemment j'ai appris que j'étais enceinte de toi.
Une toute petite partie de toi perdure dans mon ventre.
Alors malgré mon envie de te rejoindre, je vais devoir y renoncer pour élever seule cette enfant.
Je ne sais pas si je vais y arriver sans toi mais je vais tout faire pour.
Je sais qu'il faut que j'accepte ta perte mais ça me rend trop triste de savoir que cet enfant va devoir grandir sans son père.
Je compte les jours, les heures et même les minutes mais ton absence est pire que tout. J'ai l'impression d'avoir pris un aller sans retour. Je m'enfonce dans ce puits sans fond. Je me dirige vers notre chambre où je n'ai pas remis les pieds pour dormir depuis ton départ.
Les médecins m'on dit de ne pas revenir dans cette maison seule. Mais je n'ai plus personne.
Ton odeur me manque, je hume l'air et des tas de souvenirs me reviennent. Impossible d'aller plus loin, les larmes coulent de mon visage sans que je ne puisse les arrêter.
Je fais demi-tour à quatre pattes, incapable de me relever. Je réussis à ramper jusqu'à la salle de bain et je remplis la baignoire. Je ne prends même pas la peine de me déshabiller, je m'installe dedans et laisse l'eau me recouvrir. Je n'ai plus envie de penser, plus envie de réfléchir.
L'eau monte progressivement et quand elle arrive à hauteur de mon visage, je plonge la tête sous l'eau. Je n'ai qu'une envie, te rejoindre. Je ne s'est pas si c'est une bonne idée mais je n'en peux plus de souffrir.
Pourtant, même si je sais que ce petit être n'est pas encore là. Mon instinct me fait remonter à la surface pour respirer et recracher l'eau que j'ai déjà ingurgitée.
Mes larmes reviennent au galop, je n'arrive pas à les retenir. C'est égoïste de ma part mais ce bébé, qui est une partie de toi me force à me battre et à me relever.
Plusieurs jours ont passés. Mais mon état est toujours le même.
Je n'ai plus envie d'avancer ou même de me battre.
Je ne sors que pour le strict minimum. Sinon, je reste dans la maison à broyer du noir. Je déprime, c'est le cas de le dire, mais je n'arrive pas à me défaire de ton absence.
Mon ventre commence à s'arrondir et d'ici peut je pourrais sentir notre bébé bouger. Je suis enceinte de maintenant quatre mois, j'ai la chance de ne pas avoir eu de nausée ou autres symptômes. Mais vu mon état psychologique, je pense que cela est largement suffisant. J'ai eu la joie de découvrir notre enfant lors d'une échographie. Mais sans ta présence à mes côtés cela me semble banale. Je n'arrive pas à me réjouir de cette grossesse car on était censé partager ce merveilleux moment ensemble. Malheureusement, je me retrouve seule et je suis désemparé.
Je sais qu'il faut que j'accepte ta mort et que je passe à autre chose mais je n'y arriverais pas. Plus les jours passent et plus je me sens lasse de cette vie. Lasse de ne plus te voir à mon réveil, lasse de ne plus de voir sourire et rire, je suis lasse de ne plus pouvoir te prendre dans mes bras que tu me rassures quand je n'allais pas.
La seule chose qui fait que je ne t'ai pas encore rejoint, c'est cet enfant qui j'espère aura tous tes traits de caractère. Ton humour indescriptible, ton sourire ravageur. Toutes ces petites choses qui on fait que je suis tombé amoureuse de toi.
Aujourd'hui, j'ai senti le bébé bouger, c'est bête, je sais mais je pensais à toi et hop il s'est mis à bouger, c'est comme si inconsciemment, tu essayais de me faire passer un message à travers cet être. C'est con je sais, je le sais très bien mais pour le moment c'est la seule chose qui me fait me raccrocher le plus à la vie.
Je ne sais toujours pas comment je vais faire après la naissance car je n'ai toujours rien préparer pour sa venue que ça soit l'achat de matériel ou pour le vêtir.
Lors de ma dernière échographie j'aurais pu savoir si cela aller être une fille ou un garçon mais je me suis dit que tu aurais voulu avoir la surprise. Tu fais toujours intégralement partie de ma vie et même si tu n'es plus à mes côtés, je continue de clamer haut est fort l'amour que tu me procurais.
Je n'oublie pas tout les bons moments que nous avons passés ensemble. Mais j'essaie d'avancer malgré cette solitude permanente qui gît dans mon cœur.
Je ne t'oublie pas et je ne compte pas te rayer de ma vie comme ça . Dans cette maison où nous avons vécu, il y a encore toute tes affaires, tes photos et tes vêtements, rien à changer de place. Ton ombre demeure auprès de nous.
Rien ne pourra changer que ça soit pour moi et ton enfant à venir. Je lui parle d'ailleurs souvent de toi, bien que il ou elle ressente toutes les souffrances que ton absence me procure.
Le jour de l'accouchement approche à grands pas, je suis maintenant enceinte de sept mois et demi. Mais je ne sais toujours pas si je serais assez forte pour affronter cette épreuve seule sans toi.
Rencontrer, notre petit ange me remplie de joie, voir ses petits yeux s'ouvrir sur le monde qui nous entoure, ses petites mains agrippaient mes doigts. Toutes ces petites choses de la vie de parents que malheureusement, tu ne pourras pas vivre avec moi.
J'ai d'ailleurs trouvé un prénom qui j'espère te plaira pour notre enfant. J'ai décidé de l 'appelé Angel car il où elle sera notre petit ange. Notre petit miracle, notre petit ange qui m'a d'ailleurs sauvé.