Chapitre 5 Vivre sans toi. Deuxième partie

J'ai repeins la chambre d'ami en vert pâle. J'ai réussi à monter les meubles et je peux le dire haut et fort ça n'a pas été facile. Entre le lit à barreau, la table aCe petit ange qui je l'espère te ressemblera, je l'aime déjà tellement si tu savais.

Et en repensant à l'erreur que j'aurais pu faire dans cette baignoire si je t'avais rejoint. J'avoue que je culpabilise beaucoup. Alors oui, j'avais très envie de te rejoindre car tu me manques énormément mais je sais aussi que ce petit ange n'y est pour rien si son père a décidé de nous quitter prématurément.

Et je suis sûr que si tu aurais su pour lui ou elle tu aurais essayé de te battre par tous les moyens possibles pour survivre à cette tumeur et voir sa petite frimousse te sourire.

Si tu savais comme je regrette de ne pas l'avoir su avant. Cela aurait pu te donner un espoir et te sauver la vie.

Les jours passent et ne se ressemblent pas, je suis très fatigué ces derniers temps, je dirais même que je me traîne.

Je suis maintenant arrivé à mon terme dès 9 mois de grossesse, notre petit ange ne devrait plus tarder à montrer le bout de son nez.

J'ai tellement hâte si tu savais.

llongée, l'armoire pour ces petits vêtements, je n'ai pas chaumé. Mais je suis fière de moi car tout est fin prêt.

Dernièrement, je reçois moins de coups de pied preuve qu'il ou elle est prêt à sortir. J'ai aussi de légères contractions. Si tu me voyais faire les cents pas dans notre salon, je suis sûr que tu riais de moi. Je caresse mon ventre et je parle lui parle pour que la douleur des contractions passent.

Comme j'aurais voulu que tu sois là. Je suis sûr que tu aurais été au petit soin pour moi et que dès que le bébé bouger, tu aurais essayé de jouer avec mon ventre pour voir s'il te répond.

En allant me coucher ce soir, je ne sais pas, j'ai comme eu un pressentiment que s'était pour aujourd'hui. J'ai préparé ma valise ainsi que mon téléphone pour appeler les secours ou un taxi tout dépendra de comment cela va se passer. Je ne compte pas prendre la voiture trop dangereux surtout si je chope une grosse contraction à ce moment précis.

J'ai aussi installé une serviette-éponge sur le lit on ne sais jamais.

Et j'ai eu raison car vers les 3h00 du matin, je me suis mis à perdre les eaux.

Les contractions commencent à s'installer progressivement. Je prends le temps de me laver et de m'habiller, pas la peine d'arriver trop tôt à la maternité.

Au bout de quelques minutes, les contractions se rapprochent et commencent à être de plus en plus fortes. Je pense que le mieux et d'appeler les secours.

Une fois l'appel passait , je me dirige tranquillement vers l'entrée car il ne devrait plus tarder, je déverrouille la porte d'entrée et retourne vers le salon.

Mais les contractions sont vraiment très fortes et cela devient pour moi impossible de ne pas crier et de demander de l'aide.

Inconsciemment, je t'appelle bien que je sache que tu n'es plus là pour me soutenir et m'épauler.

Les pompiers passent la porte d'entrée et viennent tout de suite m'aider. Il m'allonge sur le canapé une fois que la contraction est passé et une charmante dame demande à m'examiner.

Malheureusement pour moi, le travail avance tellement vite que je suis sur le point d' accoucher pas le temps pour moi d'être transportée à l'hôpital.

Elle me demande alors gentiment où se trouve la chambre à coucher et demande à ces collègues de me transportaient délicatement dans la pièce.

Une nouvelle contraction arrive et comme la précédente, elle très forte, je m'agrippe au bras de ces pompiers et je crie à pleins poumons.

Il me demande de souffler tout doucement mais j'ai tellement mal que je ne les écoute pas vraiment.

Une fois que je suis installé dans la chambre. Un des pompiers m'installe une perfusion et la charmante dame me réexamine.

Il est temps de pousser madame votre bébé arrive .

J'ai beau lui dire que je ne suis pas prête malheureusement le bébé lui n'attend pas.

Je m'excuse auprès du pompier qui se trouve à côté de moi mais j'ai tellement mal à cet instant que je lui chope la main sans réfléchir.

J'ai l'impression d'être déchiré de par en par mais une fois la douleur passée , j'entends le plus merveilleux de tous les sons. Notre enfant qui se met à pleurer. Les pompiers me félicitent et la dame me tend enfin mon enfant après avoir coupée le cordon ombilical.

C'est un très beau garçon me dit-elle et les larmes coulent de mes yeux. Un garçon, un merveilleux petit garçon qui te ressemble. Tout ce que je souhaitais. Je remercie gracieusement tous les pompiers qui se trouvent dans la chambre avec moi. Et après un moment à le contempler, je peux dire que toutes les douleurs que j'ai ressenties sont vite oubliées une fois que j'ai vu son merveilleux sourire.

Après un petit moment, les pompiers s'activent autour de moi.

Il est temps pour nous de voir si tout va bien, direction l'hôpital.

On m'installe tranquillement sur une chaise avec un drap pour me recouvrir. La dame me tend à nouveau mon petit ange dans les bras et je ne fais que sourire.

Il est tellement beau. Arrivé dans l'ambulance, la dame me demande quelques informations sur moi et me demande le prénom de l'enfant afin de mettre un petit prénom sur sa frimousse.

Il s'appelle Angel, lui dis-je, c'est mon petit miracle.

Nous sommes enfin arrivés à l'hôpital.

Les pompiers qui m'accompagne me félicitent encore une fois avant de partir et me laisse entre les mains des sages-femmes du service de maternité.

Après m'avoir installée dans une chambre, une sage-femme prend délicatement mon fils Angel qui s'est endormi pour lui faire les premiers soins et lui mettre un petit bracelet de l'hôpital. Elle le nettoie légèrement, le pèse et l'habille d'un petit bodie qui se trouvait dans la valise que j'avais préparé.

La sage-femme pose ensuite Angel dans un petit lit et s'est à mon tour de me faire examiner.

Après m'avoir rassuré sur mon état et celui d'Angel, elle me demande si je souhaite l'allaiter ou si je préfère lui donner le biberon.

Je lui dis directement que je souhaite l'allaiter, elle me sourie et me dit que dès que mon fils commencera à s'agiter que je l'appelle pour qu'elle m'aide si besoin. Je l'a remercie. Et elle partie doucement de la chambre où je me retrouve enfin seule avec lui.

En regardant notre fils, je ne peux que te remercier du fond du cœur de là où tu es car c'est le plus beau cadeau que tu m'as fait. Notre petit Angel, l'amour de ma vie.

Un petit miracle qui a su me sauver des ténèbres et à me faire accepter ta mort.

Sans sa présence, je serais partie te rejoindre. Mais je suis heureuse d'avoir renoncée à te rejoindre pour pouvoir aider notre fils à grandir dans ce monde où tu n'es plus là.

.Fin.