Le vrai amour (Richy & Prunelle)
img img Le vrai amour (Richy & Prunelle) img Chapitre 1 Premier contact avec Prunelle
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Chapitre 6 La mère de Prunelle img
Chapitre 7 Les sentiments avoués img
Chapitre 8 Le premier baiser img
Chapitre 9 Prunelle, promise img
Chapitre 10 Le piège img
Chapitre 11 La peur de perdre Prunelle img
Chapitre 12 Le père de Prunelle en colère img
Chapitre 13 La colère et la peur img
Chapitre 14 Les mises en garde du père de Prunelle img
Chapitre 15 Effets de notre amour img
Chapitre 16 Message de Tony img
Chapitre 17 Mes notes d'examen img
Chapitre 18 Prunelle à l'hôpital img
Chapitre 19 Tension entre la mère de Prunelle et de Tony img
Chapitre 20 Notre première fois img
Chapitre 21 Cette décision malgré moi img
Chapitre 22 Une opportunité img
Chapitre 23 La voix de ma Prunelle img
Chapitre 24 En Espagne img
Chapitre 25 Prunelle porte un bébé img
Chapitre 26 Ce rêve , une réalité img
Chapitre 27 Cette grossesse, ma joie et ma peur img
Chapitre 28 Le père de Prunelle, mon seul souci img
Chapitre 29 Retour au pays img
Chapitre 30 Une surprise img
Chapitre 31 Prunelle est chassé de la maison img
Chapitre 32 Dans notre maison img
Chapitre 33 En prison img
Chapitre 34 La naissance img
Chapitre 35 Retour en Espagne img
Chapitre 36 Le père de Tony img
Chapitre 37 Le procès gagné img
Chapitre 38 Cynthia img
Chapitre 39 Les idées de Cynthia img
Chapitre 40 Dans le lit avec Cynthia img
Chapitre 41 Du retour au pays img
Chapitre 42 Monsieur Johnson img
Chapitre 43 Le coup violent du père de Prunelle img
Chapitre 44 Richy à l'hôpital img
Chapitre 45 Richy et sa mémoire img
Chapitre 46 Le père de Prunelle arrêté par la police img
Chapitre 47 Deuxième face dévoilée img
Chapitre 48 Embarra du choix img
Chapitre 49 Regret de monsieur Mensah img
Chapitre 50 La décision d'aider monsieur Mensah img
Chapitre 51 Tout est rentré dans l'ordre img
Chapitre 52 Fin de l'histoire img
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Le vrai amour (Richy & Prunelle)

Chroniques de Plume
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Chapitre 1 Premier contact avec Prunelle

Il était six heures trente du matin et bien que j'eusse déjà pris ma douche dans le but de me rendre à l'université, je cogitais encore sur le matelas. Je n'avais pas du tout envie de me rendre à l'université et je ne savais pas non plus ce qui m'arrivait. J'avais la flemme et je cherchais déjà ce que j'allais inventer pour que ma mère ne puisse me casser la tête avec ses questions.

J'étais là allongé et quelques minutes après, c'est ma mère qui m'interpellait. Cette dernière qui se posait déjà des questions parce qu'elle savait que je ne devais plus être dans la chambre à coucher à l'heure qu'il faisait.

– Mon garçon, tu ne vas pas en cours ?? Ton ami te cherche, je parle de Youbano.

– OK maman, je viens déjà. Répondais-je.

Je sortais de la chambre pour aller voir mon pote qui m'attendait à l'extérieur. Youbano était déjà prêt pour que nous puissions prendre la route. Si seulement je m'étais souvenu qu'il allait venir me voir à la maison, je n'aurais pas eu à me fatiguer pour rien en cherchant ce que je dirais à ma mère si elle cherchait à connaître la raison de mon absence en cours.

Richy _ Ah! brother, comment vas-tu et ce matin ?

Youbano _ Ça va bro et de ton côté ? J'espère que ça bouge ?

Richy _ Oui mon frère, je rends grâce à Dieu.

Youbano _ Mais Richy, je ne comprends pas, tu n'es pas prêt pour qu'on y aille ? Ou bien, tu ne veux pas aller en cours aujourd'hui ?

Richy _ Youbano, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas envie d'aller en cours aujourd'hui.

Youbano _ Es-tu sûr que tout va bien avec toi ? Ou bien, est-ce encore à cause de cette fille ?

Richy _ De quelle fille parles-tu encore ?

Youbano _ Tu sais très bien de qui je parle Richy. Je parle de Prunelle.

Richy _ Oh! Non mon frère toi aussi, comment peux-tu imaginer une telle chose ? Tout sauf ça, je ne peux jamais décider de ne pas me rendre en cours à cause d'une meuf qui ne me voit même pas. La personne ne sait même pas si j'existe et tu dis quoi ?

Youbano _ Et, c'est quoi man ?

Richy : J'ignore.

Youbano : Alors, si ce n'est pas elle, le problème est que tu n'as aucune raison. Va te doucher, s'il te plaît. Sinon, on sera en retard et tu sais très bien qu'aucun d'entre nous n'aime cela.

Mon ami a raison sur ce point, je n'aime pas du tout me rendre à l'université en retard. La façon dont les camarades braquent leurs yeux lorsqu'une personne entre dans la salle en retard ne me plaît pas du tout. On dirait même qu'ils attendaient la personne ou que cette dernière avait commis un crime.

Richy : OK OK, je me suis déjà douché, attends juste que je m'habille.

Youbano : D'accord, fais vite mon pote.

Je laisse Youbano dehors pour aller m'habiller. Je finis et nous prenons la route. Après avoir passé quelques minutes sur le chemin, nous voilà enfin sur le campus, mon ami et moi.

Une fois devant notre salle, à ma grande surprise, je vois Prunelle qui se trouve à la devanture. Elle discute avec Tony. Je détourne mes regards pour ne rien voir et soudainement, j'entends quelqu'un appeler mon nom.

J'ignorais qu'ils avaient d'autres personnes qui connaissaient mon nom, à part mon ami Youbano. Parce que nous venons à peine de commencer les cours et personne, à part Youbano, n'est en contact avec moi.

Je me suis retourné pour voir de qui il s'agissait et je réalise qu'il s'agissait de Tony, le garde du corps de Prunelle. Avec les comportements qu'il affiche dans la salle, j'ai jugé bon de ne pas aller le voir et j'ignore la raison pour laquelle il m'appelle en me demandant de venir le voir, tout comme s'il ne peut pas se déplacer.

Youbano : Richy, va le voir pour entendre ce qu'il veut te dire.

Richy : Il ne peut pas venir vers moi pour me dire ce qu'il veut me dire ?

Youbano _ Tu connais bien les enfants des riches, ils se prennent pour des boss.

Richy _ Enfant de riche ? N'oublie pas que nous sommes à présent dans la même école, ce qui veut dire que nous sommes tous riches.

Youbano : Il y a une grande différence, mon gars. Toi et moi sommes dans cette école grâce à la bourse que nous avons reçue. Si jamais nous commettons l'erreur de perdre une année, nous sommes fichus. Contrairement à lui, qui peut fréquenter de grandes écoles et ne manque de rien. Il vient à l'université en voiture personnelle. Il...

Richy : C'est bon, j'ai compris. J'irai le voir comme c'est ce que tu veux. Le souci, c'est tout simplement que je ne le sens pas du tout.

Je suis allé voir Tony qui se tenait debout à côté de Prunelle.

Tony : Bonjour Bro. Me dit-il devant Prunelle.

Richy : Oui, bonjour. Comment vas-tu ce matin, Tony ?

Tony : Bien. Moi, c'est Tony JOHNSON. Je voulais solliciter ton aide concernant l'exercice que le docteur de sciences politiques a donné. D'après ce que j'ai entendu, tu es le seul qui peut vite comprendre et résoudre les questionnaires. Donc je veux bien que tu m'aides à les comprendre si cela ne te dérange pas.

Surpris par ce que Tony vient de dire, je décide de me lancer en me glorifiant un peu. Car je viens de voir que ma situation de pauvreté n'était pas aussi mauvaise que ça et que j'avais aussi une importance dans la vie de ces enfants riches.

Richy : Si je comprends bien, tu viens de dire que c'est moi seul qui peux résoudre les questionnaires. Comment moi seul ? Je ne connais rien pour être placé à ce niveau dans notre salle, mais je verrai si mon temps me permet de te donner un coup de main.

Soudainement, après avoir dit cela, c'est la voix de ma déesse qui résonne, vous savez bien à qui je fais allusion, je veux parler de Prunelle. Cette fille qui me rend juste dingue.

Prunelle : S'il te plaît, Richy, aide-nous. Toi-même, tu sais que le Docteur a une interrogation sur ça. Si tu veux, on peut te payer pour ça...

Richy : Quoi, me payer ? Pourquoi ? Non, non, vous aussi. OK, c'est compris. Lorsque nous finissions les cours, nous cherchions une salle pour le faire.

Prunelle : Merci beaucoup.

Prunelle est contente de ma décision et commence à me remercier. Tony est resté debout en nous regardant et quelques minutes après, nous nous sommes séparés.

Mes amis, vous savez ce qui me pousse à accepter de les aider. Je vois que j'ai la chance de regarder de près cette fille qui fait battre mon cœur, même si ce sera pour quelques minutes. Parce que j'ignore ce qui se passera après les exercices.

Nous terminons notre dernier cours vers 16 heures. Je suis tellement épuisé et j'ai aussi faim. Mais je ne sais pas quoi manger car je n'ai pas d'argent. Je me rappelle alors que ma mère m'a remis une pièce de cent francs avant que je ne quitte la maison.

            
            

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