Chapitre 5 La misión de alto riesgo. « La mission à haut risque ».

Le lendemain, me voilà convié pour une nouvelle enquête.

La lieutenante et moi-même commencions une nouvelle relation, si je peux dire ça comme ça, « Oui mon gars, tu peux le dire ». Bon, je peux continuer ?

Je disais donc la lieutenante et moi-même commencions une relation cordiale sur de nouvelles bases. Plus à l'écoute, l'un de l'autre, en essayant de faire abstraction du passé. Nous voilà, sur la route du bureau. Mais je voyais bien qu'elle tentait de me demander quelque chose. Comme si elle voulait savoir si Ébène et Éden étaient posés là avec nous dans la voiture. « Bien sûr qu'on est là. Elle veut que l'on soit où ? » j'entrepris la conversation afin de briser le silence qui pesait une tonne.

- Vous avez bien dormi ? lui dis-je, d'une voix tremblante.

« - Super Sacha, tu gères.

- Laisse-le tranquille. J'avoue, tu es lourd depuis hier. »

- Oui merci, bon, je dois admettre que les évènements d'hier soir m'ont un peu chamboulé. C'est dingue ce que vous parvenez à faire.

Il faut que je m'y habitue. En revanche, il faudrait que l'on parle d'un truc. Je ne sais pas trop comment te demander cela, je voulais savoir si tu voulais bien...

- Dis-moi toujours ?

- On verra cela un peu plus tard, j'ai un souci à régler. Mais je compte sur toi pour m'aider dans la soirée.

Je dois aller voir mes indics, ce sont des jumeaux Krys et Lélé.

Ils sont un peu spéciaux, mais ils font bien le taf.

Mais fait gaffe à Krys, elle est malicieuse contrairement à Lélé qui est davantage, rentre dedans. Genre : je cogne et après, je pose les questions.

- Ok, sinon j'attends dans la voiture. Il n'y a pas de soucis.

- Non, tu viendras avec moi. Sinon, ils vont être méfiants. Et j'ai besoin d'une info que seul Krys peut me donner.

Nous voilà, sur une place que je ne connaissais pas dans le quartier de Tribeca. Ça ne sentait pas la joie par ici.

Un vrai trou à rat.

Mais il n'y a que Krys. Lélé n'était pas au rendez-vous.

Elle avait l'air méfiante envers moi, mais Elena n'a pas prêté attention à ça. Elle a demandé où était Lélé, et Krys lui a dit qu'il était dans un entrepôt à côté, en train de faire ses magouilles.

- C'est qui ça ? et elle parlait de moi.

Dans ma tête, je me suis dit, mais calme-toi !

« J'vais là monter en l'air, dit : ébène aux autres.

- Calme-toi frérot, c'est juste une gamine.

- Gamine ou pas, elle recommence. Moi, je dis : on la défonce. »

- Reste polie. Dit Elena à Krys.

Il est avec moi et c'est quelqu'un de fiable.

- Peut-être, mais moi, je ne le connais pas. Comment je peux être sûr de lui ?

- Je viens de te le dire, il est avec moi et c'est suffisant.

Bref, il est où ton frère, je n'ai pas toute la journée.

- Dans l'entrepôt, le blanc là-bas. Il traite avec des gars, mais il a dit qu'il n'allait pas trainer.

Soudain, on entendit des coups de feu. Elena se précipita dans l'entrepôt pour aller voir ce qui s'y passe en criant :

« Restez là, ça craint. »

« Tu m'étonnes » a pensé Sacha.

« - On ne devrait pas aller l'aider ?

- c'est pas notre problème. T'façon, Sacha avec son petit corps de gringalet et toi, qui as peur de tout, on compte faire quoi là-dedans. Je vous rappelle que c'est des coups de feu qu'on vient d'entendre et c'est pas la fête nationale. »

- T'es vraiment une tapette, dit-elle à Sacha.

« Je vous ai dit, venez, on la démonte cette gamine, juste une petite balayette, ni vu ni connu.

- Reste calme. Éden, calme-le, s'il te plait ».

Soudain, Sacha se mit à courir en direction de l'entrepôt.

« Oh, Éden. Il nous fait quoi là Ébène.

- Je ne sais pas, même moi, il ne me répond pas. Je crois qu'on va droit au casse-pipe. »

Arrivé à l'intérieur, Sacha se retrouva encerclé par trois hommes armés jusqu'aux dents, mais lui n'avait que ses poings et sa détermination.

Il prit une grande inspiration, se mit en position de garde et attendit leur premier mouvement.

Le premier homme chargea, son arme pointée droit sur Sacha, mais il esquiva rapidement en se baissant et en frappant l'homme dans les côtes. Le deuxième homme tenta une attaque par derrière, mais Sacha était déjà prêt et le bloqua avec un coup de coude derrière la tête.

Le troisième homme se mit à tirer, mais Sacha bondit de côté en faisant une roulade pour éviter les balles. Il se retrouva face à l'homme, saisit son bras et le fit tourner pour le désarmer. Les deux autres hommes se remirent sur pied et chargèrent Sacha en même temps, mais il les reçut avec un coup de tête simultané qui les sonna tous les deux.

Il enchaîna ensuite avec des coups de pieds et poings rapides et précis, évitant les coups de couteau de ses adversaires.

Il saisit un des hommes par le bras et le fit tournoyer, le projetant contre le mur. Les deux autres hommes se relevèrent et se précipitèrent sur Sacha en hurlant, mais il les bloqua avec des prises de clés de bras, leur infligeant des douleurs insoutenables.

Finalement, après une lutte acharnée, Sacha parvint à maîtriser ses adversaires et les laissa groggy sur le sol. Il essuya la sueur de son front et reprit sa respiration, satisfait de sa performance.

« Bah-bah-bah s'écria Éden. Comment on a déchiré.

- J'avoue, comment tu as fait ça, c'est cool pour eux, mais c'était risqué quand même.

- Quoi, vous n'êtes pas contents que j'aie désarmé les mecs ?

C'était une bonne idée, non ?

- Bien sûr que c'était une bonne idée, mais c'était aussi très risqué. Tu aurais pu nous faire tuer.

- Oh, arrêtez de stresser, les gars. J'avais tout sous contrôle.

- On ne peut pas toujours compter sur toi, Ébène. Tu es impulsif et tu prends trop de risques.

- Mais j'ai sauvé Elena et Lélé, non ? C'est tout ce qui compte.

- Oui, mais la prochaine fois, fais attention. On ne veut pas crever à cause d'une bêtise. »

Elena, déconcerté, n'en revenait pas de ce qui venait de se passer.

D'avoir vu Sacha, si serein et déterminé. Elle n'en croyait pas ses yeux. Mais une question la taraudait.

« Qui a fait tout ça, demanda-t-elle à Sacha ?

Ben, c'est lui répliqua Lélé, t'étais ailleurs tout ce temps ou quoi ?

- Non, tu ne peux pas comprendre. Sincèrement Sacha qui a fait ça ?

- Oh, mais de qui elle parle là et elle est où ma sœur ?

- Je suis là. Mierda, ¿qué has vuelto a hacer ?

- Rien, je pensais que c'était un bon plan, il nous faut de la thune sœurette. J'en ai marre de manger du pain dans du pain.

- Oh Sacha, je t'ai posé une question : Qui a fait ça ? »

« Les gars, qu'est-ce qui lui prend à Elena. Elle a pété un plomb ou quoi ? dit Sacha.

- Ébène, il se passe quoi, tu piges ce qui se passe ?

- Je ne sais pas moi.

- En même temps, c'est toi qui nous as foutu dans ce merdier.

- je ne sais pas de quoi elle parle, je vous jure. »

- Dis-moi la vérité Sacha, je dois savoir, dit Elena d'un air buté.

- ¿Qué está pasando aquí, hermano ?

- Je ne sais pas. Depuis tout à l'heure, les deux s'engueulent. Je ne sais pas pourquoi. Quelqu'un a fait quelque chose à qui, à quoi ?

No entiendo nada.

- Bon, tu m'expliques, est-ce qu'il m'a entendu ?

Sacha et Éden sont sur le cul, même eux ne comprenaient pas ce qui se passe. Entre temps, les collègues d'Elena étaient arrivés sur les lieux pour embarquer les trois individus menottés à l'aide de colsons par Elena.

« Sur ce, qui a entendu quoi les gars, demanda Eden ?

Elle m'a appelé, dit Ébène.

- Comment ça, elle t'a appelé ? D'où, elle t'a appelé ? et même moi, je ne l'ai pas entendu.

- Je sais pas, je l'ai entendu crier mon nom dans ma tête. Comme un appel au secours.

- D'où dans ta tête, c'est nous la tête !

- je sais pas les gars, je l'ai entendu crier : Ébène !!!!!

D'une voix stridente et j'ai couru, c'est tout. »

Ils étaient intrigués par le fait qu'Ébène ait entendu la voix d'Elena, mais pas eux. Sacha a finalement brisé le silence,

« Comment est-ce possible qu'Ébène ait entendu Elena crier à l'aide dans sa tête et pas nous ?

- Je ne sais pas. Peut-être que nous n'étions pas assez attentifs. Répondu Eden, perplexe. »

Sacha a secoué la tête, « Je ne pense pas que ce soit ça. Il doit y avoir quelque chose de plus profond.

Probablement que c'est parce qu'Ébène est amoureux d'Elena », a suggéré Eden.

Sacha a haussé les sourcils, « Vraiment ? Tu crois qu'Ébène est amoureux d'Elena ? »

Eden a acquiescé, « Oui, je le pense. Et c'est pour cela qu'il a pu entendre sa voix dans sa tête et pas nous. »

Sacha a réfléchi à cela, « Je pense que tu as sûrement raison. Mais pourquoi Ébène ne l'admet-il pas ? »

Eden a souri tristement, « Parce que c'est compliqué. L'amour peut rendre les choses difficiles à admettre, surtout quand il s'agit d'un amour impossible. »

Sacha a soupiré, « Je comprends. J'espère qu'Ébène sera capable de surmonter cela et de trouver un moyen de vivre avec ses sentiments. »

Et d'un coup surgit Ébène dans la conversation, « Oh, les gars, je ne vous dérange pas ! »

L'atmosphère dans l'entrepôt était tendue alors qu'Elena et Sacha se tenaient en face l'un de l'autre, leurs regards se croisant avec une intensité palpable.

Elena avait besoin de savoir si Ébène avait entendu son appel au secours, mais Sacha n'avait pas de réponse claire. Ils étaient tous deux frustrés par l'absence de communication et la situation incertaine.

Pendant ce temps, les jumeaux se parlaient en espagnol, échangeant des regards nerveux alors qu'ils se demandaient ce qu'ils faisaient là. La tension montait alors qu'ils attendaient que quelque chose se passe, tout en se demandant s'ils allaient tous sortir indemnes de cette situation.

Finalement, Sacha répondit à Elena d'un air assez anxieux.

- C'est bien Ébène qui t'a entendu appeler au secours. Nous, on n'a rien entendu et je ne sais pas t'expliquer le pourquoi du comment !

- Merde, j'avais peur et je ne sais pas pourquoi ?

Je me suis mis à crier son nom dans ma tête, espérant un miracle et là, je t'ai vu arriver. Maitrisant ces gars, je n'en croyais pas mes yeux.

- Ben figures-toi quoi, nous non plus.

- ¿Quiénes somos?

- No sé. Escucha, se pone interesante.

- Bon, on va ramener les deux zigoteaux. Et après, je veux que tu m'expliques clairement ce qui vient de se passer au bureau.

- Nous aussi, on veut savoir. C'est qui ça, nous, on, qui a fait quoi ?

- Cela ne vous concerne pas, montez dans la voiture. »