Naughty Harry, Débuts De La Passion
img img Naughty Harry, Débuts De La Passion img Chapitre 4 Le contrat
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Chapitre 6 Ajustement img
Chapitre 7 Embrasure img
Chapitre 8 Combustion img
Chapitre 9 Effusion img
Chapitre 10 Accalmie img
Chapitre 11 Impulsion img
Chapitre 12 Effervescence img
Chapitre 13 Ardent img
Chapitre 14 La Discussion img
Chapitre 15 Carpe Diem img
Chapitre 16 Anarchie img
Chapitre 17 L'ex-femme img
Chapitre 18 Inusité img
Chapitre 19 Inimitié img
Chapitre 20 Appréhension img
Chapitre 21 Croisée img
Chapitre 22 Patent img
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Chapitre 4 Le contrat

-Quartiers riches de BERLIN-

*PDV Harry*

Nina Mills, quel beau petit bout de femme. Elle sera bientôt là, au bout de mes doigts. Baiser la nourrice de mon fils était très loin de flotter dans mon esprit toutefois, l'aplomb avec lequel elle m'a tenu tête, le jour de son entretien, a déclenché un torrent de sensations en moi auxquels je suis loin d'être habitué. D'abord en colère de cet affront, le désir a vite fait de prendre le dessus en apercevant ses belles fesses galbées dans son jeans bleu, la peau nacrée et lisse découverte par son haut bustier, ses cheveux d'ébène cascadant en boucle le long de son dos délicieusement et naturellement cambré. Ce que cette femme m'a fait ressentir est tout nouveau pour moi. Je me suis senti con d'avoir la gaule juste par la vue d'une femme de dos, seul un jeune adolescent novice dans l'art de la baise peut ressentir ce genre de frisson mais voilà que moi Harrison Deveraux ai perdu la tête pour ce petit bout de femme.

Ça va faire une heure que je guette son arrivé depuis le faible espace qu'offre les rideaux de ma fenêtre de bureau. Je me sens comme un psychopathe de la guetter ainsi et je peux sentir les interrogations de mon personnel de maison. Ce n'est pas du tout dans mes habitudes d'être encore au manoir à cette heure ci. J'aurais du être sur le chemin pour le boulot mais voilà que je joue les stalkers.

Perdu dans mes pensées, je faillis manquer la belle brune monter l'allée qui mène jusqu'à ma maison. Je sors en trombe du bureau en bousculant un John étonné qui lui aussi se dirigeait vers la porte pour accueillir notre invitée l'ayant sûrement aperçu de je ne sais où.

~

Ding Dong

~

Je respire un bon coup une fois face à la porte et l'ouvre à la volée.

Elle est enfin là, Nina Mills, ma Nina et beaucoup plus belle que dans mon souvenir ou alors c'est moi qui deviens fou. Elle m'obsède cette fille et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle soit complètement mienne. Je ferme un instant les yeux en inspirant fort la senteur florale de son parfum portée par la brise forte jusqu'à moi. Lorsque j'ouvre les yeux, je vois les siens dilatés en train de m'observer comme une putain d'anomalie dans son programme bien établit et ça me met en colère pour une raison que j'ignore encore.

-Vous êtes en retard mademoiselle Mills.

-Pardon ? Mais il est 7heures moins le quart. Dit-elle en regardant l'écran de son portable.

-Vous auriez dû arriver 30 minutes à l'avance. La coupé-je lorsqu'elle voulu répliquer.

Ça m'aurait épargné la torture avec laquelle je me suis réveillé en t'attendant.

-Euh... je suis désolé monsieur, je ferais mieux la prochaine fois. Dit-elle rougissante.

-Peu importe, entrez maintenant. Dis-je froidement en m'écartant légèrement de l'entrée.

J'adore te voir ouvrir la bouche d'étonnement comme un poisson rouge bébé mais j'ai d'autres projet pour elle, belle et douce Nina. Dire que je me suis branlé ce matin sous la douche en grognant son prénom même si ce n'est pas dans le même contexte que maintenant, il me fait toujours le même effet même en pensées. J'adore cette femme et je crois qu'il est grand temps que j'entre dans le vif avec elle.

-Suivez-moi. Dis-je en la précédant et lui laissant la corvée de refermer la porte.

Après tout c'est moi qui l'ai ouverte, faut pas pousser les bouchons trop fort. C'est donnant donnant bébé et je n'ouvre jamais, je dis bien jamais la porte à personne. Une fois dans mon bureau, les souvenirs de sa dernière visite ici resurgissent comme un raz de marée. Comme j'aimerais recommencer là, tout de suite. J'inspire profondément en passant derrière mon bureau et priant junior de retourner dormir, ce n'est pas la saison de la pêche, du moins pour l'instant. On y vient bébé, tu seras à moi.

-Asseyez-vous je vous prie. Lui indiqué-je du ton le plus calme que je peux offrir en ce moment.

Vois-tu combien je fais d'efforts pour toi douce colombe ?

-Merci. Finit-elle par dire après s'être raclé la gorge.

Ne fais pas ça, j'ai déjà assez envie de toi comme ça. Arrête d'être aussi mignonne et ne me dis plus non, tu me rends fou. Ce que j'aurais aimé le dire à haute voix...

-Bien, parlons de vos horaires mademoiselle Mills.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

*PDV Nina*

La facilité avec laquelle il saute de mon prénom à mon nom me déconcerte. Un coup je suis Nina et de deux je deviens mademoiselle Mills... mais quel salaud ! Il va continuer son jeu d'esprit longtemps comme ça ? Arrête de me regarder bordel, tu n'as pas encore pris de petit déjeuner ou quoi ? Je ne suis pas comestible bon sang !

-Théodore, mon fils est sous ma responsabilité pendant presque tous les jours de la semaine. Maria, sa mère et moi sommes en instance de divorce et vu son irresponsabilité et son désintéressement vis-à-vis de mon fils, j'en aurais la garde exclusive très bientôt. Ça fait trois ans qu'on aurait dû être officiellement divorcés mais comme toute bonne croqueuse de diamant elle se sert de mon garçon pour freiner les choses. Heureusement que Théo refuse de plus en plus de passer les week-ends avec sa mère, ça facilite les choses. Qu'on soit clair mademoiselle Mills, cette femme n'a aucun droit ni pouvoir sur cette maison. Les fois où elle se présentera ici pour récupérer Théo vous ne la faites jamais entrer, je dis bien jamais. C'est compris ?

Woua... il la déteste clairement bon sang, qu'a-t-elle bien pu faire à ce démon ?

-Oui, bien entendu. Réponds-je comme la petite collégienne dans le bureau du proviseur.

Bordel il m'intimide, lâche les fouets Lucifer.

-Bien, je souhaite que vous travailliez du lundi au vendredi. Vous commencerez à 7heures et descendrez à 20heures 30 du service. Les week-ends sont les jours de garde de Maria à compter du vendredi en fin de journée. Cependant, les samedis exceptionnellement vous travaillerez l'après-midi de 15 à 21 heures pour ranger et mettre au propre les vêtements, la chambre et les jouets de mon fils lorsqu'il ne sera pas présent. Le dimanche vous appartient sous réserve bien-sûr d'un quelconque imprévu. Cette salope saute souvent ses tours de garde alors il peut vous arriver de travailler sept jours sur sept. Votre rémunération en sera bien plus consistante en ces moments là. Sommes-nous d'accord mademoiselle Mills ?

Putain mais c'est quoi cette histoire ? Il ne veut pas non plus que je travaille toutes les nuits en même temps ? Bordel, tous les jours de la semaine y compris les samedis et peut-être les dimanches ? Si je n'avais pas autant de problèmes je te caresserais bien la joue avec une bonne gifle, espèce de connard.

-Euh... Je ne sais pas trop. Tout ça m'a l'air trop.

Peut-être acceptera t'il de négocier ? Parce que je me repose quand dans cette histoire ?

-Je conçois que ce n'est pas un travail de tous repos que de surveiller un enfant, surtout le mien mais vous aurez un salaire à la mesure de vos efforts mademoiselle Mills. Dit-il d'une voix étrange.

-Combien ? Demandé-je quand même.

-3000

-Je vous prie de m'excusez ? Dis-je les yeux écarquillés.

-Mais vous êtes toute excusez.

-Non, pas ça, je veux dire $3000 ?

-Non Nina, 3000 euros. Nous sommes à Berlin après tout.

Bordel de... sainte pomme de terre.

-Je signe où ? Dis-je définitivement convaincue.

Vous pouvez bien prendre aussi mes nuits et mes dimanches pour cette somme. Et arrêtez de me sourire, merde ! Vous ne savez pas ce que c'est la pauvreté. En plus il l'a dit comme si pour lui, cette somme ne représentait rien. Merde, on parle d'euro là. Ça doit être fichetrement bien d'être pété de tunes.

-Trois... Trois milles, 3000 euros. Dis-je le souffle court.

-Oui, c'est bien cela Nina. Si c'est peu pour vous, on pourrait après 6 mois d'essai envisager une augmentation. Si je suis satisfait de vos... compétences bien-sûr. De plus, cette somme n'est pas seulement pour vous occuper de Théodore.

-Pardon ?

Mais il en a combien de gamins ?

-Vous devrez vous occupez de moi également, mademoiselle Mills.

-À quoi faites-vous référence monsieur ? Je ne suis plus sûre de vous suivre. Dis-je suspicieuse.

-Oh mais ne faites pas l'innocente Nina. Vous voyez très bien où je veux en venir. Dit-il en posant sa main sur son entre jambe tendue.

-ESPECE DE SALOP ! POUR QUI VOUS PRENEZ VOUS ? JE NE SUIS PAS UNE... une... une PUTE ! Hurle je en me levant de la confortable chaise.

Bordel, je suis hors de moi. Comment ose t'il ? Je suis si en colère que je pourrais lui arracher les yeux avec mes ongles mais je crois plutôt que je vais me faire bouffer vu le regard noir qu'il me lance. Non mais c'est moi qui doit être en colère là !

-Je n'ai jamais dit ni sous-entendu que vous en étiez une.

-Mais vous... vous...

-Vous quoi ? Dit-il d'une voix sombre en se rapprochant de moi à pas de panthère jusqu'à se tenir devant moi, nez contre nez et me bloquer contre le bois verni et lisse de son bureau.

-J'ai cru que...

-Oh mais je sais ce que vous avez pensé Nina. Oui je vous veux. Je vous veux comme jamais je n'ai désiré le corps d'une femme. Je veux pouvoir vous prendre quand l'envie m'en prendra. Je veux vous baiser jusqu'à épuisement. Je veux que vous soyez à moi quand et où je le voudrais alors si vous choisissez de prendre ce travail, vous acceptez aussi de vous ouvrir à moi et de me laisser me perdre en vous. Je ne veux pas être encore plus salaud que je le suis déjà à vos yeux. Je n'attaque pas et ne prends pas une femme sans son consentement. Je pourrais bien vous dire de vous occuper de mon fils et vous cachez mes intentions réelles mais je ne peux pas. Pourquoi ? Parce que vous me faites bander à chaque fois que vous ouvrez la bouche, à chaque fois que vous me regardez, à chacun de vos souffles saccadés lorsque je vous approche, je peux presqu'entendre vos pensées. Je sais que vous me désirez Nina et je sais que vous avez vraiment besoin de ce job, j'ai fait des recherches sur vous. Dit-il en me soulevant sur son bureau avec lui entre mes cuisses, mains sur mes hanches. Je ne vous dis pas tout ça pour vous obliger à m'écarter vos belles jambes mais parce que vous êtes la cause de mon mal et aussi mon remède. Je ne peux ni ne veux me retenir avec vous, je vous veux. Acceptez de travailler pour moi Nina, occupez-vous de mon fils pour votre bien-vivre et laissez-moi vous baiser. Dit-il en m'embrassant sous l'oreille me faisant frémir et rejeter la tête en arrière pour mieux le sentir. Nous sommes des adultes ma belle douceur, ne me dites pas non et baiser moi. Termine-t-il le visage en face du mien, nos lèvres s'effleurants. Alors Nina, qu'en pensez-vous ? Vous acceptez de travailler pour moi ?

-Ne me vouvoie pas. halète je.

Bordel, je suis dans la merde...

-Acceptes-tu de travailler pour moi ? Insiste-t-il. Je serais bon avec toi, je te comblerais plus que ton imagination ne peut te porter. Baise avec moi Nina, sois à moi. Dit-il en me léchant cette fois les lèvres pour ensuite les mordre.

Mais quel plaidoyer ! Il l'a écrit son discours ou quoi ? J'ai la culotte en feu et le robinet ouvert. Comment peut-il me demander pareil chose avec une telle aisance dans ses mots ? Cet homme est dangereux, c'est le diable.

Le plus surprenant dans tout ça c'est que mon corps bout pour lui malgré sa proposition déplacée entre mes jambes et la dureté de son engin qu'il frotte contre moi mais je ne peux pas me laisser guider par mes envies, en l'occurrence, mon vagin. Non !

-Ecartez-vous de moi monsieur Deveraux. Réussis-je à souffler.

-Nina...

-NON ! Dis-je d'une voix plus claire et ferme. Je suis désolée monsieur mais c'est non. Je ne peux pas accepter votre proposition. Laissez-moi descendre je vous prie.

-Comment ça non ? Dit-il surpris et pour mon plus grand bonheur ou malheur s'éloigne enfin quelque peu de mon corps.

-Vous m'avez bien comprise. Dis-je une fois les pieds à terre. Je ne vous veux pas de cette manière. Oui je tiens vraiment à ce job vu le salaire que vous proposez mais pas avec ce petit astérisque sous le contrat. Je ne suis pas une pute. Enoncé-je encore d'une voix étonnement calme et ferme. Vous pouvez bien dire que ce n'est pas le cas mais c'est comme ça que le je vois aussi je refuse.

Bordel, son regard est terrifiant en ce moment mais oh-que-bandant !

-Je crois que vous ne m'avez pas compris, mademoiselle Mills. Je vous veux et quand je veux une chose, je l'obtiens toujours, toujours.

-Eh bien, sachez monsieur que je ne suis pas un objet et c'est toujours non pour moi. Je ne serais pas votre quart d'heure et un nom de plus sur votre longue liste de chasse. Dis-je en le regardant de haut.

-Vous ne savez rien de moi. Dit-il les mâchoires serrées.

-Ni vous de moi.

-Bien-sûr que vous n'êtes pas un objet et encore moins une pute. J'ai déjà été clair sur ce point Nina. Maintenant écoutez moi bien parce que je ne le répèterais plus. La première fois vous ne m'avez visiblement pas compris. J'ai mené une enquête sur vous. J'ai eu accès à tous vos dossiers jusqu'au montant exact de votre maigre compte bancaire et-

-NON MAIS COMMENT AVEZ-VOUS OS- hurlé-je avant de me faire couper.

-J'OSE SI JE VEUX NINA ! Je sais tout de toi jusqu'à la marque de tes sous-vêtements préférés et si tu acceptes ma proposition ta mère ne manquera plus de rien. Je la changerais d'hôpital, elle aura les meilleurs soins et elle sera prise en charge par les meilleurs médecins.

-Mais comment savez-vous pour la mère... personne ne sait même pas Maureen. Dis-je ébahie.

-Allons Nina, tu n'es plus une enfant.

Salaud.

-Tu ne ressentiras plus jamais la faim. Tu n'auras plus d'inquiétude autre que mon bien-être et celui de Théo. Je prendrais soin de toi, je m'assurerais de ton confort et de ton bonheur y compris ceux de ta colocataire.

Moe...

-Crois-moi Nina. Si tu me dis oui, je vous donnerais ce dont vos rêves les plus fous n'ont pu concevoir. Si tu te donnes à moi, je ferais de toi une princesse tant que tu resteras à ma disposition. On ne pourra jamais sortir ensemble dehors et si on ne peut l'éviter alors je ne te tiendrais jamais la main en public. Tu auras le statut de nanny pour mon fils et celui d'amante pour moi en privé. Tu seras une ombre, mon ombre. Tu seras la seule femme dans ma vie et dans mon lit jusqu'à ce que je me lasse de toi mais je te promets d'être toujours honnête avec toi, pas de mensonge entre nous juste du bon temps. Qu'en dis-tu ? Réfléchis bien Nina, une telle occasion avec des conditions aussi lisses que les miennes tu n'en auras pratiquement jamais.

Mon Dieu... qu'est-ce que je dois faire ?

Maman.

Maureen.

-Très bien. Vous avez gagné.

-Pardon ? Vous acceptez ? Dit-il comme abasourdi puis la joie prend place sur son visage.

Je vous jure ce que je donnerais pour lui retirer le stupide sourire qu'il porte en ce moment.

-Oui, j'accepte.

-Vraiment ? Ne joue pas Nina, je déteste les entourloupes.

-J'accepte.

-Dis le, explicitement Nina.

-J'accepte de travailler pour vous et de m'occuper de votre fils. Dis-je les dents serrées en le foudroyant du regard.

-Ce n'est pas terminé, dis-le en entier.

-J'accepte d'être la nanny de Théo et de baiser avec vous, heureux ?

-Tu ne sais pas à quel point. Que dis-tu de celer notre pacte à présent ? Dit-il en se rapprochant de moi.

-Je ne coucherais pas avec vous ici M. Deveraux ! Dis-je catégorique.

-C'est bien dommage, j'aimerais tant pouvoir te fourrer sur le parterre de mon bureau mais je comprends que tu sois bouleversée en ce moment. Il te faut du temps mais pas trop. Je ne pense plus pouvoir me retenir bien longtemps.

Avant même de comprendre le sens de ses mots, nos lèvres se rencontrent dans le plus incroyable, brute et passionnant baiser que j'aie reçu de ma vie. Quoi que je puisse dire, peu importe ces paroles mensongères que j'espère vraies, au fond de moi je sais, je le ressens, ce désir... Je le veux, certainement même plus qu'il ne peut lui me désirer mais jamais je ne l'avouerais.

C'est ainsi que débute notre histoire. C'est ce jour qu'a commencé mon enfer mais aussi mon paradis.

            
            

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