C'était un mois de juillet en 2012, un matin bien ensoleillé à Dimini. J'étais à la maison quand mon ami Fanelus que je venais à peine de rencontrer est venu pour m'inviter dans un atelier d'art et j'ai de suite accepté. C'était un cours d'artisanat que le groupe sonje ayiti donnait aux jeunes pour l'été , eux qui travaillent dans l'agriculture et l'artisanat. Arrivée là-bas, parmi tous ceux qui y étaient, il y a ce jeune homme de grande taille, bien droit, les yeux brillants comme des éclats de verre de couleurs noires et blanches qui m'a croisée du regard.
La journée commence, tout le monde se tenait là avec la volonté d'apprendre et aucune tâche n'était restée inachevée. Au cours de la journée, les autres jeunes si curieux commençaient à poser des questions sur la nature de chacun et chacune qui était arrivée accompagnée, la moquerie était au rendez-vous.
Daniel a lancé me fixant dans les yeux: "Fanelus est-il ton petit ami?" " non" ai-je répondu mais ce n'était pas satisfaisante comme réponse, la moquerie continue et le ballon était dans mon camp. "ça suffit!" c'était une voix grave et en même temps douce. Tous les regards étaient tournés vers celui qui était assis à part sur un banc, son dos bien droit, ses bras bien musclés dans un t-shirt à barre bleu et blanc, un jeans bleu. Son regard était perçant avec ses beaux grands yeux qui brillaient. Un grand silence était dans la pièce. Il a ajouté: "vous vous êtes assez moqués de la jeune fille ainsi. Personne n'ose ajouter un mot. Il a tourné son regard vers moi et me demande: "ça va, tu te sens bien?" " oui" ai-je répondu. Mes yeux brillaient comme le soleil dans l'eau, mon coeur battait si fort que ça voulait sortir de ma poitrine, ma respiration était courte, et le fixais sans dire un mot de plus.
"pourquoi il a pris ma défense?, c'est charmant! mais pour quelqu'un qui ne parle pas souvent, je suis surprise de voir sa réaction." À la fin de la journée, tout le monde se précipitait pour rentrer à la maison.
Le lendemain matin, on était dans l'atelier depuis à sept heures. Mme Champagne est rentrée