Chapitre 4 La bonne poire

Je suis allée m'asseoir dans le métro vide et attendis enfin d'être à sa gare ...je n'en pouvais plus de voir les couples se témoigner leur amour devant moi...ça en devenait répugnant...oui j'étais une aigrie et jalouse mais je m'en fichais c'était mon ressenti du moment.

Bientôt je suis arrivée à ma gare et sortis du métro direction mon quartier, j'ai couru presque dans les rues du quartier avant de grimper les marches de mon immeuble et m'engouffrer dans mon studio enfin chez moi.

Mon corps était courbaturé de toute part et tout ce que je voulais c'était de dormir

Je me suis jetée sur mon lit et m'alanguis dessus fermant directement les yeux m'endormant d'un coup.

Le réveil sonna strident dans mes oreilles et j'ai dû me réveiller, je suis allée sous la douche en tirant des pieds et finalement enfin dans la cabine de douche j'ai enlevé mes vêtements de la veille et me doucha rapidement...

Le métro le matin était vraiment un combat alors pour éviter tout problème j'y allais juste très tôt raison pour laquelle mon réveil était réglé pour 6 heures.

Je me suis lavée rapidement m'habillant simplement, je ne savais pas me maquiller raison pour laquelle je ne prendrais pas beaucoup de temps à me préparer.

Je suis sortie de mon studio direction le métro et m'y suis engouffrée, je suis arrivée au travail assez tôt enfin j'étais à l'heure et à peine arrivée je fus convoquée dans le bureau du patron.

J'ai déglutit , j'allais avoir des ennuis pour n'avoir pas remis mon travail à l'heure.

Je suis arrivée et trouvai John devant le patron et les deux hommes me regardaient comme si j'avais commis le plus grand des péchés.

_ Bo...bon... bonjour monsieur...

_ Bonjour ? Bonjour ? Il n'y a rien de bon aujourd'hui Valeria...je t'ai dit que j'attendais ces documents à 18 heures tapantes hier et tu n'es jamais venue.

_ C'est que monsieur...c'était exagérément de travail et....

_ Exagérément de travail? En plus d'être incompétente tu es aussi une paresseuse ?

_ Non ...non monsieur je vous jure...j'ai terminé très tard hier si vous voulez je vous apporte les documents... j'ai fini et...

_ Là n'est même pas le sujet...non seulement tu es incapable de finir ton propre travail mais tu pénalises également ton collègue ?

J'ai regardé les deux hommes incapables de comprendre puis la voix tonitruante de mon patron me ramena à la réalité.

_ Il avait son propre travail à faire mais tu as réussi à le tromper et as pris son travail pour au final ne pas le terminer à temps.

J'étais perdue à ce stade,comment ça j'ai pris le travail de John c'est lui qui est venu et...

_ Valeria tu savais que ces documents devaient être remis au boss mais tu les as pris et maintenant je me retrouve dans la mouise...

_ Mais je t'ai dit que....

_Tu lui as fait croire que c'est moi qui t'ai envoyé raison pour laquelle il a cédé mais il n'aurait pas dû voilà où est ta faute John.

_Je comprends monsieur...je n'aurais pas dû me laisser convaincre comme ça...

_ Mais c'est faux...John c'est toi...

_ Eh pepepep Valeria tu sors me rapporter les documents que tu as soit disant terminé tout de suite.

J'étais froide, John a menti pour que je sois réprimandée à sa place et connaissant leur chef, il ne m'aurait pas laissé le temps ni l'opportunité de m'expliquer. John en a profité, la sale raclure, et dire que j'ai été si stupide de l'aimer, si je n'avais pas accepté de l'aider j'aurai fini ma part de travail à temps et ne serais pas dans cette situation...les larmes se mirent à me piquer les yeux et durant tout mon trajet dans le couloir j'ai dû me retenir et me contrôler afin de ne rien laisser paraître devant mes collègues.

Je suis passée devant la femme populaire qui ne m'adressa même pas un regard et pris les piles de documents, je les saisis et partis de nouveau dans le bureau de lon boss.

Je les lui remis et ce dernier les vérifia.

_Encore heureux que tu n'aies pas fait n'importe quoi... la prochaine fois que tu veux te la raconter évalue bien tes capacités et ne mets pas les autres dans l'embarras tu peux sortir.

Je n'ai rien dit et sortis en silence la tête baissée , je suis allée m'enfermer dans l'armoire à balais et pleurai encore et encore... pourquoi... pourquoi ? Ils sont si cruels...je pleurais tellement que je me mis à hoqueter et au même moment j'entendis des pas...c'était John et la collègue populaire ils semblaient s'embrasser.

_ Haha cette idiote en a pris cher...

_Ne parle pas de cette femme ...je voulais juste te dire que la soirée d'hier était magnifique j'ai adoré...

J'ai mis une main devant ma bouche alors la fameuse petite amie c'était elle, ils se sont bien joués de moi.

_ Pour qui elle se prend elle n'est rien son seul rôle c'est de faire ce qu'on lui demande ainsi elle aura un peu d'utilité..

_ Tu es si méchant.

Ils riaient à mes dépens alors que je faisais tout pour m'empêcher de pleurer et qu'on remarque ma présence. Les deux amants s'en allèrent et je restai un moment avant de sortir...durant toute la journée j'avais gardé mon calme prenant une décision importante... je n'allais plus me laisser faire...plus jamais et je vivrais comme bon me semble sans me soucier de plaire à quiconque ou de faire ce que les autres attendent de moi.

Je serait aussi méchante que ceux qui ont cru qu'ils pourraient m'utiliser comme ils le veulent.

J'ai terminé ma journée de travail avec cette idée en tête et décidai qu'au lieu de rentrer directement chez moi, j'irais boire un peu.

J'ai pris quelques coups et à 21 heures

,j'ai pris le chemin de ma maison , je n'étais pas saoule mais ma tête tournait un peu... j'ai besoin de dormir.

La station métro se trouvait à quelques mètres devant moi et j'attendais que le feu passe au rouge afin de me permettre de traverser.

J'ai entamé donc les marches sur la route mais à un moment donné j'ai entendu des klaxons, mon corps frappé violemment avant de me retrouver au sol et après plus rien, le noir total.

Je venais de me faire heurter par un véhicule et était morte sur le coup....La malchance dépasse la mort.