Chapitre 8 Agent de sécurité snobinard

Randall était stupéfait de s'être fait arrêter par l'agent de sécurité de son propre hôtel.

« Qu'est-ce que tu fais ? », a-t-il demandé avec un léger froncement de sourcils.

L'agent de sécurité lui a jeté un regard froid et a désigné les taches de sang sur les vêtements de Randall avec la matraque qu'il tenait à la main. « Mais qui diable es-tu ? Et pourquoi es-tu ici dans cet état ? »

Randall était mécontent du regard qui lui était adressé. Il avait également l'impression d'être interrogé comme un criminel.

« Pousses-toi de là. Je suis ici pour le séminaire », a répondu froidement Randall, réprimant la colère.

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L'agent de sécurité a soudainement rejeté la tête en arrière et a ri.

Ensuite, il a dévisagé Randall de la tête aux pieds et a dit : « Jeune homme, me prends-tu pour un imbécile ? Le séminaire est pour les médecins, pas pour les vauriens ! Tu n'as pas ta place ici. Dégage ! »

Randall était effectivement habillé avec des vêtements miteux. De plus, son apparence était affreuse. Il y avait des taches de sang sur ses vêtements et ses cheveux étaient ébouriffés.

C'était la raison pour laquelle l'agent de sécurité a conclu que c'était un vaurien.

Son travail consistait à empêcher toute personne susceptible de causer des problèmes d'entrer dans l'hôtel.

Randall s'est passé les doigts dans les cheveux, exaspéré. Il a sorti son téléphone et a dit : « Je vais te montrer que je suis censé être ici. Je vais appeler la personne qui m'a invité. Ne bouge pas. »

« Bah ! Vas-y, passe l'appel. Ne me reproche pas ce que je vais te faire une fois qu'il sera établi que tu es un menteur ! », a ricané l'agent de sécurité, les yeux pétillant d'une lueur ardente.

Il a levé sa matraque sur l'épaule, avec l'intention de frapper Randall à tout moment.

Randall n'a pas bronché du tout. Il a juste composé le numéro de Dorcie tout en regardant l'agent de sécurité droit dans les yeux.

Dans le hall où devait se tenir le séminaire, Brady déambulait. Il a soudain sorti de sa poche un iPhone avec une coque rose.

Dorcie était en train d'échanger avec d'autres experts participants, et elle ne pouvait pas répondre à ses appels. Elle avait donc donné son téléphone à Brady au cas où Randall appellerait.

« L'idiot appelle ! », a ricané Brady une fois qu'il a vu le numéro de l'appelant.

Il a refusé l'appel et a supprimé son historique du journal des appels.

Randall a appelé Dorcie trois fois de suite. Ça sonnait toujours, mais personne ne décrochait. Le visage de Randall s'est assombri.

« Pourquoi ne décroche-t-elle pas ? Est-elle en réunion ? », s'est demandé Randall à voix haute.

L'agent de sécurité a fait tomber le téléphone de la main de Randall et a crié : « Espèce de menteur ! Arrête de faire semblant ! »

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Randall a pris son téléphone et lui a lancé un regard furieux.

Soudain, un couple d'âge moyen s'est dirigé vers l'entrée. Ils étaient vêtus de vêtements formels et portaient des lunettes. Ils avaient l'air classe et noble.

« Hé, peux-tu nous indiquer la direction du lieu du séminaire ? », a demandé l'homme d'âge moyen à l'agent de sécurité.

L'agent de sécurité a affiché un sourire et a dit poliment : « Bienvenue à l'hôtel Bredon ! Ne vous en faites pas, je vous y conduirai personnellement dès que j'aurai fini de traiter avec ce type. »

La façon dont il s'est comporté avec le couple était complètement différente de la façon dont il traitait Randall.

C'était à ce moment que la femme a remarqué Randall. Elle a rapidement couvert le nez avec un foulard en soie, et puis elle s'est légèrement éloignée.

« Beurk ! Comment se fait-il qu'il y ait un indigent devant un hôtel aussi haut de gamme ? »

Le couple s'est couvert le nez et a reculé en regardant Randall avec dégoût. Ils se sont comportés comme s'il était un camion à ordures rempli de nourriture pourrie.

L'agent de sécurité est devenu anxieux.

Le couple avait l'air distingué. Son salaire serait retenu s'ils se plaignaient de son incompétence.

En pensant à ça, il a balancé la matraque, visant la tête de Randall.

« Es-tu sourd ? Dégage avant que je te casse la tête ! »

Sur ce, il a reçu un violent coup de pied dans le dos par derrière alors qu'il était sur le point de mettre sa menace à exécution.

Il est tombé à plat sur le sol. Son front a heurté le sol dur. Le sang a jailli immédiatement.

« Aïe ! Qui diable m'a donné ce coup de pied ? Tu courtises la mort ! », a-t-il juré sans se retourner.

« C'est moi ! Que vas-tu faire ? Hein ? »