Chapitre 2 Chapitre 02

Chapitre 2

Quelques mois plus tard

Je suis au super marché de Mbolo entrain de faire des courses. Je prend tout ce dont j'ai besoin c'est pas l'argent qui me manque donc, je n'ai pas besoin de regarder les prix.

Je vais dans les différents rayons et je stagne littéralement devant le rayon sucrerie. J'aime les gaterie: les bonbons, les chocolats, les pâtisseries... La je regarde toutes ces variétés de bonbon et je suis aux anges. J'affiche un sourire de dessin animé pueril sur mon visage. Je fantasme sur la couleur, le goût et la forme de ces bonbons. Je commence même a avoir chaud tellement mon subconcient est excitée. J'ai l'impression d'être Charlie dans la chocolaterie (un de mes films préférés).

Je me décide alors et choisi des paquets de bonbon. Certains avec bâton, d'autres sans. Et finalement je tombe sur un paquet d'iriglisse, ce que j'aime au dessus de toutes les sucreries. Au moment ou je veux le prendre, un type le prend avant moi

Moi: bah faut pas vous gêner. Je l'ai vu avant vous et donc il est a moi

Lui: (en me faisant un sourire enjoué) a bon? Bah c'est moi qui l'ai pris avant vous donc il est a moi

Je le regarde en fulminant. Mais j'essaie de ne pas me jeter sur lui car en plus de me prendre le dernier paquet, son sourire m'exaspère.

Lui: vous le voulez pour votre enfants?

Moi:...

En quoi ca le regarde a celui la? Tchip

Lui: (souriant) ce n'est pas la peine de vous mettre dans cet état ma jolie, j'accepte de te le donner si tu me permet de te revoir

Non je n'y croit pas. C'est une technique de drague pathétique. C'est un homme et donc je ne peux pas lui tomber déçu. C'est évident que rapport force je suis totalement desaventagee. Je me contente donc de le trucider dans ma tête.

Moi: (le narguant) tu peux le garder j'irai en chercher ailleurs

Aussitôt je pousse mon chariot. Et au moment ou je le dépasse il me tient par la main

Lui: (en souriant) hey attend ma jol...

Je ne le laisse pas terminer que déjà je me dégage violemment et je lui en colle une sur la joue. Je lui arrache le paquet d'iriglisse et je le laisse planté la.

Moi: N'importe quoi, ma jolie, ma jolie et puis quoi? Va faire ça a d'autres, looser

Je vais a la caisse et je règle. Mon chariot est tellement plein que les gens des autres caisses me regarde. Je ne les calcule pas. Je fini et je vais vers l'extérieur pour prendre un taxi.

Une jeep noir carbone se gare devant et la personne a l'intérieur baisse la vitre.

Lui: je peux vous déposer miss?

Je regarde sa tête et je me rappel que je l'ai croisé a plusieurs reprises dans le magasin.

Moi: vous osez m'aborder parce que vous êtes dans votre argument le plus convainquant?

Lui: pardon

Moi: vous osez m'aborder parce que vous êtes dans votre voiture? Sans elle vous n'y êtes pas arrivé c'est ça?

Lui: non ce n'est pas ça je voulais juste...

Je ne le laisse pas terminer parce qu'il m'énerve déjà

Moi: (sur un ton sec) vous pouvez circuler j'ai les moyens de me payer un taxi alors circuler

Il remonte sa vitre et démarre. Décidément je ne rencontre que des sales types aujourd'hui. Qui leur a dit que ce genre de connerie me touche? Tchip

Une fille qui a suivit toute la scène s'approche de moi

Elle: vraiment tu as le malin hein! Un chaud mec comme ça te propose de te raccompagner et tu l'envoie bouler? Tu as vu sa voiture? On sent que tu viens de rater un bon biz

Je la regarde de haut en bas. Dégoûté par les bêtises qu'elle est entrain de sortir de sa bouche

Moi: (faisant une grimace de dégoût) quand tu regarde mon chariot tu crois que j'ai besoin de ça? Pfff mais quand je regarde tes petits sachets la je comprend pourquoi tu t'extasis

Elle: pardon oooh ma soeur je voulais seulement...

Moi: seulement quoi? Et je ne suis pas ta soeur. Regardez moi celle la. C'est a cause de vous que les pauvres types deviennent arrogant ici dehors. Fou moi le camp

Elle me toise et s'en va. Merde je suis déjà bien en boule. Je préfère donc prendre un taxi et rentrer chez moi.

Moi:1500f haut de gué gué? (quartier résidentiel)

Pimp

Après près de 20 minutes dans le taxi j'arrive enfin chez moi. Au moment d'ouvrir mon portail je remarque que mon petit voisin Pedro est assis devant son portail. Cet enfant a un père alcoolique et inconscient.

Moi: hey mon petit pote qu'est ce que tu fais dehors?

Lui: (tout triste) je suis rentré de l'école et papa n'est pas la. Je suis venu voir chez toi mais t'etais pas la non plus

Tchip le père de l'enfant la m'énerve au plus haut point. Un enfant de 10 ans qui est déjà au lycée. Malgré tout ce qu'il endure il s'accroche a l'école. Mais son père n'est pas foutu de s'occuper de lui au contraire, il préfère allez boire. Il me rappel chaque jour a quel point les hommes sont des chiens. Très souvent il se permet même de taper sur Pedro, un vrai conard. Je suis donc très souvent obligée de le garder chez moi et même souvent pendant des jours.

Je l'emmène donc chez moi comme chaque fois que je le trouve dehors comme ça. Je chauffe une boite de cassoulet et sert Pedro qui s'est déjà bien installé devant la télé. Cet enfant sais rester jovial malgré ses conditions de vie. Il a mis Mangas et se marre littéralement devant un épisode de Nicky Larson. Je le regard attendrit devant son innocence.

Pendant ce temps je me prépare pour mon rendez-vous de ce soir.

Il s'appel Blandin, c'est un belge. Venu pour des raisons d'affaires. Lui je dois l'accompagner a une soirée privé chez un de ses amis.

A 21 heures, je suis déjà prête et Blandin est en route. Pedro a fait ses devoirs et je l'ai laissé endormi dans mon lit.

Je monte donc dans sa 607 peugeot bleu nuit et nous nous mettons en route pour la sablière (un quartier chic). On arrive devant une grande baraque. Le gardien nous ouvre et nous allons nous garer dans le parking. Une vrai baraque de riche. Tout y est spacieux et il y a même une grosse fontaine devant.

Nous entrons et la fête est déjà bien entamé. C'est un bal masqué. Il y a d'autres filles sûrement des accompagnatrices comme moi et des hommes de tout genre. Je reconnais même 2 ou 3 hommes politiques.

Je porte un bodi a paillette, avec un gros bijou au coup. Un maquillage léger et les cheveux remonté en queue de cheval. Une paire de compensé noire avec des brillants pour marier avec le bodi.

Une vrai soirée de débauche avec du vin, du sexe, de la musique... Les unes sur les uns au fil de la soirée les couples s'eclipsent dans des pièces secondaires. Blandin ne tarde pas a m'inviter a y aller aussi. Nous poussons la porte d'une chambre et apparemment elle est occupé par un trio qui est en plein ébats. Oups! On referme et on se trouve une chambre libre.

On tourne des scènes digne d'un film de Marc Dorcel, très érotique. Je prend même du plaisir et je m'amuse.

5:11 du matin Blandin me dépose chez moi. J'ouvre délicatement la porte pour ne pas réveiller Pedro. Je vais prendre une bonne douche pour me rafraîchir et enlever l'odeur du cigare que j'ai sur le corps. Je me lave intensément les dents, je me demaquille avec une lingette et je vais prendre une petite bouteille d'eau minérale que je vide d'un trait. Je repasse la tenue d'école de pedro et je lui prépare son petit déjeuné.

6:02 je le réveille, il prend sa douche et prend son petit déjeuné. Je l'accompagne et propose a un taxi 500f pour le lycée Léon Mba. Il monte et je lui remet des sous pour son goûté et pour pouvoir rentrer après les cours.

A peine il s'en va qu'un autre taxi se gare et Stephane le père de Pedro. Il est encore ivre pffff

Moi: hey! Donc toi c'est a l'heure la que tu rentre. Donc ton fils allait rester dehors assis devant ton portail et dormir la?

Lui: (en zozotant) Nataha stp laisse moi tranquille. Je veux juste rentrer chez moi

Moi: si j'etais un homme j'allais te casser la gueule croit moi. Tu as un fils extraordinaire qui t'aime et qui est très intelligent et toi par ton sal comportement tu gâches son enfance.

Beurk! Je n'ai même pas encore fini de me déchaîné sur lui qui commence a vomir tchip

Je lui arrache les clés des mains et j'ouvre son portail. Je l'aide a entrer et le pose maladroitement sur les fauteuils. Je referme derrière moi et je rentre pour me reposer. Ce sale type n'en vaut pas la peine. C'est un ignard comme les autres.

Je rentre et je me laisse tomber sur le lit. C'est parti pour un sommeil bien appliqué.