Chapitre 4 Chapitre 4

Chap.4 : Julien Leroux

Julien...

Nous sommes en fin de journée et c'est la panique ici. Il y'a une crise dans l'un de nos filiales donc là je suis en vidéo conférence avec le responsable de cette filiale.

Moi : Antoine j'ai compris ! Envoi moi juste les documents pour que je les étudie de plus près si ça persiste je viendrai moi-même sur place ou j'enverrais Olivier (mon frère)

Antoine : Ok c'est noté !

Moi : On se dit à toute !

Je raccroche et me concentre sur les documents que j'ai en face de moi lorsque ma mère déboule comme une furie dans mon bureau. Mon assistant derrière elle me lance juste un regard d'excuse. Je lui avais demandé que je ne voulais pas être déranger par qui que ce soit excepté par ma femme

Assistant: Euh désolé, je n'ai pas pu la retenir

Moi (faisant un geste de ma main) : Ce n'est pas un problème de toutes les façons, j'ai fini

Maman : Depuis quand pour venir te voir je dois prendre un rendez vous?

Moi soupir : maman, tu sais bien que ce n'est pas ça ! Je ne voulais aucunement être déranger

Maman : Même pour les urgences !

Moi intrigué : Quelle urgence ?

Elle lance un regard à mon assistant à qui je demande d'un regard de nous laisser.

Moi : Il y'a quel urgence ? tu as pu ramener les enfants à la maison ?

Maman : Mais bien sûr et ta sauvageonne de femme au lieu de me remercier elle m'agresse

Je regarde maman un moment si Carmen l'avait agressé, croyez moi elle ne serait pas là débout à me parler

Moi : maman comment Carmen a pu t'agresser ?

Maman : c'était une agression verbale. Je lui ai ramené ses enfants de l'école alors qu'elle était occupé à travailler comme d'habitude et elle ne peut même pas être un tout petit peu reconnaissante !

Moi : maman Carmen n'a pas travaillé aujourd'hui! Zoanne est malade !

Maman : Justement je l'ai trouvé à travailler à la maison

Moi : C'est tout à fait normal et où est le problème avec ça ?

Maman : je lui ai fait la remarque qu'au lieu de travailler, elle devait passer son temps à s'occuper de ses enfants

Moi soupira: Maman Carmen s'occupe des enfants tout le temps

Maman : Quand son emploi de temps le lui permet ! Elle passe plus de temps dans son bureau qu'à la maison. Une femme est faite pour s'occuper de sa progéniture tu ne vois pas ta sœur elle a pourtant étudié mais bon elle a fait le choix d'être une mère au foyer. Si tu m'avais écouté tu aurai aujourd'hui une femme qui serait là pour prendre soin de ta maison et de tes enfants !

Moi : maman chacun fait ses choix et moi choix a été Carmen ! Tu ne peux rien y changer

Maman : Tu sais le divorce existe il y'a toujours de jeunes femmes bien de chez nous à marier

Moi roulant des yeux : Maman arrête on en a déjà parlé. J'aime ma femme telle qu'elle est. Avec tous ses défauts et ses qualités

Maman : grrrrr cette sauvageonne a osé me parler avec mépris cette après midi ! Tu te rends compte elle n'a même pas de respect pour moi. C'est ce genre de femme que tu nous a ramené ?

Moi : Maman je connais assez Carmen pour savoir que si elle a eu un écart de langage entre vous, c'est que tu n'es pas aussi innocente que tu veux me faire croire

Maman outrée : Tu défends la chose que tu appelles ta femme

c'est cela ?

Moi impatient : maman surveille ton langage quand tu parles de Carmen . Oui c'est encore ma femme et la mère de mes enfants

Maman : Humm je prouverai un jour que ce n'est pas le cas !

Moi( Plissant les yeux) : tu vas prouver quoi ?

Maman : Que ces enfants ne sont pas les tiens !

Moi m'énervant : maman tu es même sérieuse là ? tu as perdu la boule ma parole ? Mais qu'est ce qui t'arrive ? Que tu t'en prennes à Carmen je cautionne mais que tu t'en prennes à mes enfant je dis non ? Tu n'as même pas intérêt les toucher pour faire tes fameux test de paternité tu m'entends ! Le jour que tu vas essayer saches que tu perdras un fils

Maman (la main sur le cœur) : Elle t'a bouffé le cerveau ma parole ! Qu'est ce qu'elle t'a fait cette fille ?

Moi criant : MAMAN ASSEZ !

Elle sursaute en mettant les deux mains sur la poitrine

Moi plus calme : Tu vas arrêter de t'acharner sur ma femme ok je crois que s'en assez tu as autre chose à faire de tes journées trouves toi une occupation. Je t'ai appelé pour ramener mes enfant à la maison parce leur mère ne pouvait pas. Bon sang maman même ça tu n'es pas capable de faire sans chercher d'histoire.(soupir) Merci d'avoir les ramener mais tu vois là j'ai du travail à rattraper je n'ai pas trop le temps de papoter

Elle se retourne le visage tout rouge de colère et claque la porte de mon bureau. Je m'adosse à mon siège et soupire je sens que ça va barder pour moi à la maison si elle a encore provoqué Carmen(Soupir) et c'est comme ça depuis que je l'ai épousé.

En fait j'ai rencontré Carmen au bon moment de ma vie je m'apprêtais à annoncer mes fiançailles avec la fille d'un des amis de la famille pour la plus grande joie de ma mère. Pour ma mère il aurait été mieux que j'épouse une fille du pays avec un nom de famille connu dans la région. Ça n'a jamais été mon truc je voyais plus cela comme un fusion d'entreprise qu'un mariage. Mais bon elle et moi on se connaissait depuis notre enfance . Et après tous mes déboires amoureux je me suis dit pourquoi pas? Mais quelque temps après Carmen est rentré dans ma vie. Au départ c'est la curiosité qui m'a faite m'intéresser à elle. On avait discuté une dizaine de minute à une journée porte ouverte et son assurance et sa façon de se tenir m'ont captivé. Vous savez ça il faut l'avouer on a une idée faite de africains ici et elle a juste cassé le mythe dans ma tête. Ça n'a pas été facile de la convaincre de se mettre avec moi j'ai dû batailler pour que ce soit le cas voilà pourquoi je ne considère pas notre relation de façon anodine. Ma femme je l'aime et ça ma mère ne pourrait pas le changer. Elle n'est pas parfait loin de là et pour tout vous dire une femme caractérielle parfois têtue et rebelle. Ce n'est pas facile mais je suis habitué à tout ceci je sais comment canaliser ça. J'estime que c'est mon choix

Je soupire et décide de me remettre au travail lorsque mon frère entre dans le bureau

Olivier : Qu'est ce qu'elle a ta mère ? Je l'ai croisé furax dans les couloirs

Moi soupir : on s'est pris la tête parce qu'elle s'est pris la tête avec Carmen

Olivier : une fois encore ? Ça ne m'étonne pas c'est votre lot quotidien (Il s'assoit en face de moi) comment vous faites pour supporter tout ça

Moi soupirant : On vit juste avec !

Olivier : Moi je ne peux pas . Désolé !

Moi : C'est pour cela que tu t'es mis dans ton coin

Olivier : Mouais

Moi : lol ça ne sert à rien elle reste aussi ta mère ! En plus vous vivez dans la même maison !

Olivier : c'est vrai mais elle n'a pas à diriger ma vie : ça je ne le lui permettrai jamais

Olivier est notre benjamin et je dois dire que entre lui et maman ce n'est pas la grande entente. Elle a essayé une fois de lui présenter une fille et c'est parti en vrille. Cela a même failli susciter des problèmes entre notre famille et la famille de la demoiselle. Du coup ma mère à juste arrêter ses manigances avec lui

Il est comme dirait le play boy de la famille. Je ne l'ai jamais vu avec la même fille plus d'un mois enfin celles qui me présentent

Moi : Où étais tu ce week end ?

Olivier : Londres !!

Moi : Encore (je plisse les yeux) je suis sûre que c'est une femme qui t'attire là-bas

Olivier : Mais encore ?

Moi : Olivier il faut changer

Olivier : si tu voyais ses jambes, tu comprendrais pourquoi !

Moi : lol tu es un grand malade toi et Annelise ?

Olivier : je l'ai déchargé de toutes les façons son nouveau collier lui rappellera les bons moments qu'on a passé ensemble

Moi riant : tu es vraiment un grand malade!

Il se lève et va faire la machine à café

Olivier devenant sérieux : pour la crise dans le sud quelle sont les instructions

Je lui souris et on se met à parler boulot jusqu'à ce que l'heure de rentrer sonne pour moi enfin olivier m'a chassé du bureau en me rappelant que je suis père de famille je ne peux pas rentrer tard le soir.

Je gare et soupire j'appréhende un peu cette soirée si ma mère est venu faire des sienne ici Carmen doit surement m'en vouloir parce que c'est moi qui lui ai demandé de ramener. C'est la seule personne de confiance que j'ai trouvé Adeline (ma soeur) était occupé et mon père est partie faire de la pêche sur glace lui sa retraite il a décidé de se lancer dans les extrêmes.

Je descends du véhicule et me dirige vers l'entrée

Quand je rentre dans le salon Sébastien et Zoanne me sautent dessus

Eux : Papaaaaaaaaa

Moi : Oula! Bonsoir mes chéris comment ça va ?

Eux : Ouii

Zoanne : Papa j'ai la varicelle et j'ai des boutons partout! Regarde papa!

Emma (s'approchant pour me faire un câlin) : c'est une boutonneuse krkrkr

Moi amusé: Emma ne te moque pas de ta sœur

Carmen (me jetant à peine un coup d'œil) : Ah tu es là ? On va donc passer à table

Lol la bonne blague je sais qu'elle m'a entendu arriver. Elle n'a pas pu rater le bruit du moteur de la voiture et en plus les aboiements du chien. Mais je joue le jeu

Moi : oui à peine !

Je m'approche d'elle et lui fait un bisou sur les tempes elle ne peut rien faire ni dire devant les enfants alors j'en profite. krkrkrkr

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