Chapitre 9 Chapitre 8

Elizabeth se sentit mal à l'aise face à ses yeux, son regard était si perçant.

- Ça fait longtemps ma belle, lui sursurra-t-il à l'oreille.

Elle fronça les sourcils. À quoi cet homme faisait-il allusion ? Elle jouait bien pensa-t-il, il aurait pu croire qu'il s'était trompé si ce n'était pas son odeur. Il la pressa contre lui face à un tel mensonge. Elle paraissait si pudique et réservée, c'était suffisant pour l'embarasser. Elle se contenta de fermer les yeux de dégout c'était le comportement que devrait avoir une comtesse face à L'Élite. Elle voulait tellement lui en mettre une, faire redescendre cet air viscieux sur son visage.

- Ou devrais-je dire ma rouquine ?

Elle se sentit palir, elle lui ressera ses mains inconsciemment et elle fronça les sourcils de confusion. Il n'était que 4 à être au courant et l'inconnu. Elle était si bien camouflée ce soir-là.

- De quoi parlez-vous ? osa-t-elle demander.

Il lui fixa un moment et sourit, il ne s'était pas trompé.

- Vos yeux, vos lèvres, vos mains ne peut-être une coïncidence.

Elle se tut un moment pour observer l'homme et il fut obligé de lui donner un indice, cela le dé

cevait un peu qu'il ne l'ai pas reconnu.

- Auriez-vous oublier ces cheveux dorés auxquels vous vous êtes agrippés.

C'était le seul détail que les faibles lumières de la lune lui permettait de distinguer, des cheveux hors du commun, d'une couleur dorée qui s'accordait parfaitement avec les faibles lumières.

- Impossible, chuchota-t-elle pour lui même.

- Ils ont même conservé leur odeur de miel que tu as tant aimé reniflé, je n'ai cessé de penser à vous, était-ce autant de votre côté? Vous étiez si timide ce soir-là que j'en ai déduis que c'était votre première fois.

Non, elle luttait toujours pour oublier cette nuit tant bien que mal, cette nuit de malheur où ses soi-disant amies l'avaient donné de l'aphrodisiaque par jalousie, elles complotaient secrètement contre elles. Elles avaient attendu un soir après une enième spectacle de danse pour les nobles de la ville, pour lui offrir un verre et faire en sorte que l'homme le plus violent de la ville puisse prendre sa dignité et être tenue responsable envers elle, en l'épousant.

Ce soir-là lorsqu'elle s'est enfuie, elle avait rencontré par malchance le chemin d'un homme, à ce moment-là la drogue commençait déjà à faire effet et la suite, elle préférait ne pas se rappeler. Lorsqu'elle s'etait réveillée à l'aube, elle s'est enfuie sans demander son reste. Dans les semaines qui suivirent elle avait quitté la petite ville pour rejoindre sa famille dans la capitale et depuis elle a arrêté sa folle jeunesse pour se concentrer sérieusement sur son futur.

Elle avait abandonné le ballet pour s'adonner à la cuisine specialité de sa famille et elle n'avait dit mot à ses parents et elle s'était promis de garder le secret avec elle, c'était sans compter sur sa rencontre avec les filles qui deviendront par la suite ses amies, elles avaient touché son coeur de par leur acte. Et durant ces deux années passées ensemble, elles avaient beaucoup vécu et une routine s'était installée entre elles avec l'ouverture de la boutique.

- Quelque chose ne va pas ? lui interrogea l'homme tout en essuyant une larme.

Il ne s'attendait pas une telle réaction de sa part.

- Je promets d'être responsable envers vous.

Cela semblait la faire réagir.

- Non,non pas du tout.

- Vous en êtes sûre ?

- Oui, lui repondit-elle en la fixant , ce serait mieux si vous oubliez cette soirée.

Liam se tut et observa la jeune femme, cette nouvelle l'avait saccagé et il s'inquiétait. Il s'en voulait de ne pas avoir enquête avant de venir la parler, ce n'était pas dans ses habitudes. Dès que les dernières notes s'achevèrent , il l'avait emporter dans se bras sans se soucier de la réaction des autres. Elizabeth et lui ne comprenaient pas sa réaction mais dès qu'ils quittèrent la salle, elle allait l'entendre.

- Reposez- moi tout de suite, pouvait-il entendre derrière lui.

Visiblement, il n'était pas le seul avoir cette idée et la demoiselle derrière elle ne pouvait pas attendre pour se faire entendre. Elle pouvait entendre cette même demoiselle se débattre entre les mains de Rayan. Lorsqu'ils arrivent finalement dans la grande salle, ils n'en croyaient pas, elles avaient à faire à deux femmes différentes, cela les amusait qu'elles montrent leur vrai visage. Elizabeth se contentait de les fixer tandis que Pénélope disait ce qu'elle pensait.

- Mon Dieu, j'imagine même pas les pensées des autres dans la salle, c'était embarassant.

Rayan avait quitté la salle tout en roulant des yeux avant de revenir avec une boite.

- Vous avez l'air secoué, prenez une pillule pour vous soulager.

- Mon Dieu tout ça pour pillule, avait osé commenter Elizabeth.

Ensuite les deux femmes se regardèrent.

- Ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas des aphrodisiaques.

- Vraiment!!!???

Elles avaient osé penser ça d'eux. C'était inadmissible ! pensa Liam.

- Pensez-vous vraiment que L'Élite aurait recours à ces méthodes ?

- Pourquoi pas? murmura Elizabeth dans sa barbe.

- Ne nous forcez pas à vous le donner, dit Rayan en fixant leur lèvre.

Elles s'empressent de prendre une pilule dans la boite et de l'avaler la boule au ventre, elles se levèrent pour partir.

- Vous devez nous donner vos noms.

Ça alors! Elles se serrèrent les mains. Elles s'étaient encore fait piéger.

- Samantha Sanchez ! mentit Pénélope

- Cynthia Carpenter. dit Elizabeth.

Ils les fixaient un moment, tandis que les filles tentaient de rester impassibles.

- Êtes-vous la récente femme de Lord Sanchez.

Pénélope s'empressa d'acquiescer.

- Il est quand même vieux, lui demanda l'homme , Du chantage ?

- Ou peut-être de l'amour, Penelope le scruta de ses yeux verts percants.

- Vos goûts sont plus tôt bizarres

- Et vos propos très deplacés.

L'homme le fixa à son tour, un tel acte est considérer comme un manque de respect envers L'Élite, un crime qui sera pardonée par le sacrifice. Cette femme ignorait-elle cela ? Ou peut-être son amour pour lui, était une force pour oser l'affronter. Il préfera se taire et ne pas poser une question qui lui brulait les lèvres.

- Vos noms sont très charmants, leur félicita Liam comme pour calmer la tension. Heureux de vous avoir rencontré. Maintenant nous retournons à la salle.

Les femmes s'empressèrent de faire une courbette.

- Nous vous sommes tout aussi reconnaissantes vos excellences. Permettez-nous de rejoindre la salle en premier, s'exprime Élizabeth.

Elles n'avaient pas attendu leur réponse et se sont precipitées à la sortie.

- Attendez !!!

Ces hommes semblaient attirées par leur côté fugueuse.

- Nos principes ne nous permettent pas un tel arrangement. Imaginez que vous fassiez une mauvaise rencontre sur le chemin du retour.

- Mais ce n'est qu'à quelques mètres, s'éxaspera Pénélope.

Rayan s'approcha à grands pas vers cette dernière qui reculait. Il l'attira vers elle et son souffle sous son oreille la fit tressaillir. Et elle se crispa pendant un momen, il sentit les incisives de l'homme se refermer la lobe. Elle poussa un cri etouffé et se tena l'oreille, elle respirait fortement tandis que l'homme continuait de le fixer comme si de rien etait. Elle avait terriblement envie de lui metrre une giffle face à son geste deplacé. Elizabeth venait de la prendre et la forcer à la fixer comme si elle avait lu dans ses pensées, ce geste pouvait signer leur arrêt de mort.

- Vous pouvez partir en premier.

Elizabeth trainait son amie vers la sortie tandis qu'elle continuait avec son regard noir. Liam interrogea son cousin tandis que ce dernier se contentait de prendre la boite.

- Tu as entendu ou pas qu'elle est mariée au pire enflure de la ville.

Liam poussa un petit rire.

- Je me suis senti menacé et je n'avais pas d'autres choix.

- N'est-ce pas un peu trop tôt ?

- Au moins je ne risque pas de la perdre.

Ils decidèrent enfin de quitter la salle.

            
            

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