Chapitre 5 Chapitre 5

Le lendemain...

Je me réveille suite à Sandra qui me demande de me lever, elle ne cesse de tirer ma couverture. Je suis fatiguée mais je finis par quitter mon lit après avoir grognée, elle souffle: Enfin !!!

Je me dirige vers la salle de bain pour faire mes ablutions, je ressors de la salle de bain toute rafraîchit. J'ai troquée mon pyjama pour une robe légère à fine bretelles qui s'arrête à mes chevilles. Je coiffe mes cheveux et je traverse la tenture pour essayer de trouver Sandra dans l'espace salon.

Elle est assise au milieu des tapis et manipule son téléphone, elle lève la tête vers moi et me sourit de toutes ses dents. Je passe et je m'asseois sur l'un des coussins.

-Bonjour.me dit-elle toute joyeuse

-Ouais c'est ça...

-Pas besoin de m'agresser tu sais.rit-elle en me regardant

Je ne lui réponds rien.

-Bonne appétit.ajoute-t-elle en commençant à manger

-Hum... merci...

Nous déjeunons, je me régale des mets de ce pays qui sont vraiment délicieux. Sandra en profite pour me dire que c'est un jeune homme qui nous l'a apporté. Je ne suis plus fâchée je lui parles elle me fait aussi savoir que le réseau n'est pas très stable. Nous terminons notre déjeuner, je vais alors vers les gens du camp.

J'emmène les plateaux repas pour les remercier, je croise un petit garçon avec ses parents. Il y'a beaucoup d'agitation, les hommes sont plus nombreux qu'hier. Il y'a tant de mystère autour de cette tente je ne comprends pas pourquoi. Je finis ce que j'ai à faire et je retourne au côté de Sandrine.

Nous tentons un appel vidéo avec Trashley, elle répond après deux sonneries.

Conversation téléphonique :

«

Allô mes poulettes

Salut !

Alors comment allez-vous ? Ça se passe bien ?

Oui oui ne t'inquiètes pas c'est super ici.lui assurais-je

Regarde comme notre tente est magnifique.lui montre Sandra

Oui je me rends compte que vous vous amusez bien.

Oui assez pour avoir de bon souvenirs.lui dis-je

Très bien...

Tu as des nouvelles de maman ?

Oui oui j'étais chez elle toute à l'heure.nous dit-elle

Ok passe lui notre salutation.lui dit-on

Je n'y manquerai pas bon je vous laisse les poulettes à plus.en nous fassions des bisous

Ok bisous. »

Je sors son appareil photo et nous allons explorer les alentours. Sandra à optée pour une robe comme la mienne qui lui arrive à mi-cuisse. Nous marchons, le soleil est haut. Le ciel est clair, la chaleur est tout aussi présent. Nous photographons les tantes, les dunes et les bédoins ici présent. Tout est si différent. Elle n'hésite pas à me prendre en photo, je fais de même avec elle.

...

L

a nuit est tombée, le froid gagne un peu plus de terrains. Nous avons fait nos ablutions et avons revêtu nos pyjamas. Nous sommes installés autour du feu avec les autres, j'observe les étoiles. La tente qui est très bien gardée est éclairée, je ne peux m'empêcher de la fixer.

Quelques heures plus tôt nous avons pû faire une sieste, je suis ravie d'être dans ce paysage. Nos guides nous annonce que demain ils organiserons une petite sortie, je suis très heureuse d'apprendre cela.

On nous tend des bols de soupes, nos guides nous donne le nom traditionnelle ainsi que les composants de ce plat. C'est tout bonnement délicieux, Sandra en redemande même. Je sors mon carnet et je note certaines informations.

Je veux immortaliser presque tout d'ici, je me surprend à prendre une autre page. Je me mets à composer une chanson, je suis inspirée. Je note ceci:

Par les actes ou les mots je n'ai qu'une seule envie c'est de te dire oui.

Je te donnerai mon cœur s'il le faut.

Je fermerai ma bouche et l'ouïe

Je ne donnerai pas tout si il le faut

Je prends les choses très à cœur

Une chose est sûre la jalousie de bien de la haine

Mais je me risquerait à affronter mes erreurs

Pour guérir de chacune de mes peines

Je suis interrompue lorsque je sens un regard peser sur moi, je lève la tête et regarde droit devant moi. J'ai la surprise de rencontrer une paire de yeux sombres, l'ombre d'un homme. Cette dernière est floue vue l'obscurité de la nuit, ce dernier semble vêtu de vêtements sombres. J'ai du mal à détourner mon regard de cette personne, je suis comme hypnotisée.

Je finis par le faire lorsque Sandra m'interpelle en mettant sa main sur mon avant bras. Je tourne mon regard vers elle.

-Hum...

-Qu'est-ce que tu fixe comment ça ?en regardant dans la même direction que moi

-Je...en regardant à mon tour il n'y a plus rien

Je fais comme si de rien n'était.

-Non rien j'ai crû appercevoir quelques choses rien de plus.

-D'accord bon on va se coucher ?

-Oui allons-y.

Nous prenons congées des autres et et retournons dans notre tante pour nous reposer un peu. Nous nous brosssons les dents et nous mettons au lit.

***

Je suis entrain de courir après une petite fille, elle a les cheveux noirs le teint mate. Elle est âgée de quatre ans je pense bien, elle vient de me prendre mon bracelet. Je sais que c'est un petit jeux pour elle, elle voulait que je joue avec elle.

-Attend...

Elle se met à rire et continue de courir.

-S'il te plaît rend-moi mon bracelet.

Elle se faufile entre les gens, je tente de la rattraper. La chaleur et le soleil ne me facilite pas du tout les choses.

Je n'abandonne pas en même temps ça me fait du bien de courir un peu après elle. Pendant ma course je me heurte à un mur, ce que je pensais avant de voir des bottes juste devant moi. Je me masse le front et je relève la tête pour découvrir le visage d'un homme.

Ce dernier est grand, il me fixe du regard les yeux légèrement plissé. Son teint est bronzé, ses yeux sont sombres ses cheveux mi-longs son d'un noir corbeau et bien coiffée. Je sens ma respiration devenir irrégulière, aucun de nous deux ne parle.

J'ai l'impression de ne plus ressentir la moindre chaleur, la petite que poursuivais a disparue. Je suis incapable de bouger, je suis sortie de mes pensées et de ce moment hypnotisant lorsque la voix de Sandra me parvient. Je me retourne pour voir ma cousine avec la petite fille de tout à l'heure dans les bras.

-Allez Telma viens.crit-elle de loin

Je me retourne et je ne vois plus l'homme de toute à l'heure. Il n'est plus devant moi, je ne cherche pas plus et je vais rejoindre ma cousine.