Chapitre 4 Menace sur la famille Parker

Pvd Marco.

Hier j'ai décidé de rentrer à Boston juste après que Dylan soit parti, on m'a appelé de toute urgence à l'orphelinat et je n'ai pas perdu une seconde avant de me retrouver à l'aéroport. L'orphelinat est maintenant toute ma vie, je suis content qu'il soit sur pied et qu'il ait du succès et une bonne réputation.

J'ai déjà réglé le problème, en tant que directeur général c'est à moi de le régler, c'est Amon qui m'a appelé car il est aussi son entreprise. On possède chacun la moitié de l'orphelinat, quand je mourrai celui qui prendra possession de l'orphelinat c'est Amon, juste pour le remercier de m'avoir permis de réaliser mon rêve.

Je vais à l'agence de monsieur Vladimir Castro, pour le mettre les choses au clair. Je voudrais que la prochaine fois qu'il verra ma fille, il doit la respecter. S'il continue avec son comportement déplacé, lui et moi on ne sera plus associé et je lui rendrai chaque centime de son argent.

Je me dirige dans son bureau et je rentre, il se lève et me sourit dès qu'il me voit passer la porter.

"Mon cher associé !"

On se fait une accolade.

"Comment c'était ton voyage ?" lui demandé-je

"Très bien, et votre famille ?"

On s'assoit.

"Très bien. Je veux juste te prévenir d'une chose et je m'en vais. Vladimir je vais être honnête avec toi, je n'aime pas du tout la façon dont tu drague ma fille, tu dois la respect, à moi et à Dylan, c'est une femme mariée."

Il me regarde en souriant.

"Votre fille est magnifique, je ne pouvais pas m'en empêcher. Très bien Marco, je connais mes limites."

"Que se soit bien clair."

Il secoue la tête positivement, me disant que je peux lui faire confiance. Je me lève et lui tends ma main.

"Merci et à bientôt."

Il me rend ma poignée de main et je sors de son bureau.

Pvd Edward.

Je suis sûr que mon plan va être parfait, même mon père va être surpris. Je vais me faire de la chirurgie, je veux me ressembler à quelqu'un dont Abby pourrait tomber amoureuse. Elle laissera tomber son petit mari et tombera dans mes filets. Ça prendra quelque mois avant de mettre en marche mon plan.

Javier Miller, c'est le mec auquel je veux ressembler. Il est sexy, beau, musclé,un peu le type de toutes les femmes. Bien sûr je vais devoir le faire disparaître pour qu'il ne vienne pas contrecarrer mon plan, un des deux Javier doit disparaître de ce monde.

Je me dirige vers lui, on est amis depuis qu'il est nommé comme le chef des gardes du corps de l'agence.

"Hey mec j'aimerai boire un verre avec toi." lui dis-je.

Il me regarde ébahi.

"Waw j'allais te dire la même chose. Viens, on y va !."

On sors de l'agence, il est huit heure moins quart et je veux l'emmener quelque part où personne ne peut nous voir. On se dirige vers ma voiture, il prend de l'avance en marchant devant moi et moi je sors mon arme, je lui en donne un coup derrière son crâne puis il tombe par terre.

Deux de mes hommes l'emportent dans une voiture. Je suis la voiture, on se dirige vers un laboratoire, un ami scientifique y travaille. Il fait beaucoup de choses que moi-même, il me paraît impossible. Je pense qu'il pourrait me rendre service.

Je rentre dans le laboratoire qui est peint en blanc et en gris, beaucoup d'employés portent une blouse blanche. Mon ami qui porte des lunettes et qui est aussi en blouse blanche s'approche de moi.

"Tu te rappelles du projet dont je t'ai parlé ?"

Il hoche la tête.

"Alors le voilà."

Javier, couché sur un brancard, est emmené dans une chambre.

"Je veux lui ressembler, tu seras bien payé."

"Ok, mais il y a une autre façon de le faire, sans avoir recours à trop de chirurgie."

Je fais un signe de tête pour qu'il me dise ce qu'il pense faire.

"Je peux échanger vos visages. Tu auras le visage de ce monsieur et ce monsieur aura ton visage."

Ce n'est pas vrai ! Cet homme est le meilleur chirurgien du monde. Je lui souris.

"Non, ce n'est pas possible."

"Tu dois savoir que la science évolue au fur à mesure des années. Mais ce travail coûte encore plus cher."

"Si tu peux faire ça, ne t'inquiète pas pour l'argent. Je veux un travail propre. Mais cet homme doit mourir, il peut nous dénoncer à tout moment."

"Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais. Ça prendra moins de six mois avant que tu te rétablisses complètement. Après cela, tu pourras contempler ton nouveau visage dans un miroir." me sourit-il au coin.

J'hoche la tête et il s'en va pour commencer son travail. Dans six mois une grande surprise arrivera chez Abby.

Pvd Dylan.

Le lendemain je retourne chez moi, Abby m'a laissé un message disant qu'elle est allée au plateau de tournage et qu'Abbygail m'attend impatiemment. Elle m'a aussi prévenu que la fille de Reina va vivre chez nous à cause de sa maladie et que je dois l'emmener voir un médecin.

Je suis arrivé chez moi avec mes valises, cette fois je vais rester avec ma famille pendant un certain temps, je vais devoir travailler de la maison.

"Madame Abby n'est pas là monsieur." me dit une servante de la maison.

"Oui je sais, elle m'a appelé. Elle m'a dit aussi qu'il y a quelqu'un qui vit ici."

"Oui c'est la fille de madame Reina, elle est dans sa chambre."

Elle prend mes valises pour les monter dans ma chambre et je me dirige vers la chambre de Victoria. Je toque à la porte et rentre, elle regarde dans ma direction.

"Bonjour, peut-être que tu ne me connais pas, je suis l'époux d'Abby."

"Ah, enchantée monsieur, ma mère m'a parlé de vous."

"Abby m'a tout raconté et ne sois pas triste ok ? On veut juste t'aider, tu es la bienvenue ici."

Elle me sourit.

"J'ai engagé quelqu'un pour qu'il t'emmène à l'hôpital."

"Merci du fond du cœur monsieur, je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous faites pour moi."

Je lui souris et je sors de sa chambre. Dès que je descends les escaliers ma fille court dans mes bras.

"Papi !!"

"Ma petite princesse." je la porte. "Comment c'était l'école ?"

"Très bien, regarde j'ai dessiné toi et maman."

Elle me montre une feuille qui contient un dessin de ses parents.

"Hum, très jolie, tu es devenue une vraie artiste."

"Tu crois que je peux devenir comme maman ?"

"Bien sûr et peut-être meilleure qu'elle."

Elle me sourit et on regarde tout les deux en direction des escaliers quand on entend quelqu'un descendre.

"Oh, est-ce que tu connais ta nouvelle amie ? Elle s'appelle Vicky."

Je la pose par terre pour qu'elle aille la saluer.

"Bonjour comment tu t'appelle ?" lui demande Vicky en se baissant à son hauteur.

"Je m'appelle Abbygail."

"Hum un très joli prénom, comme celui de ta mère."

"On pourra jouer ensemble toutes les deux ?"

"Bien sûr, je resterai à la maison tout le temps."

"Youpi ! J'ai une nouvelle amie ! Je vais te montrer mes nouveaux Jouets."

Abbygail attrape sa main et monte dans sa chambre, Vicky me jette un regard demandant si elle peut entrer dans la chambre et j'hoche la tête d'approbation. Mon téléphone sonne, ce n'est que mon beau-père.

"Abby n'est pas encore revenu ?" me demande t-il au téléphone.

"Elle doit être en chemin." en regardant l'heure. "Marco j'aimerais te parler de ce monsieur...Vladimir Castro."

"Oui, dis-moi."

"Tu ne crois pas que c'est un peu étrange son comportement ?"

"J'y ai pensé et je lui ai dit très clairement qu'Abby est mariée."

"Mais pas seulement ça. Deux millions de dollars c'est beaucoup pour quelqu'un qui est ruiné."

"Il est ruiné ?"

"Son studio est complètement ruiné, il ne lui reste rien."

"Bon, mais il a l'agence de garde du corps non ?"

"Cette agence n'est pas à lui, quelqu'un la lui a confié. Deux millions...c'est beaucoup trop d'argent."

"C'est vrai, je vais lui demander des explications. Bon je m'en vais, je voulais juste parler avec Abby et son téléphone est injoignable."

"Je vais essayé de l'appeler."

Je raccroche.

Quelques heures plus tard, dans la nuit, Abby n'est pas encore rentrée et je m'inquiète un peu. Elle n'a jamais mis tant de temps à revenir, surtout quand ce n'est pas en dehors du pays.

La porte s'ouvre sur plusieurs valises et derrière...Abby enfin. Je m'approche d'elle.

"Dylan ? Tu es revenu."

Elle vient me prendre dans ses bras et je me sépare d'elle pour l'embrasser en posant mes mains sur ses hanches.

"Mon amour, tu m'as vraiment manqué." lui dis-je.

"Toi aussi. J'ai acheté beaucoup de nouveau vêtements."

Reina porte les valises dans notre chambre.

"C'est ça que tu es allée faire à Washington ?"

"Mélissa m'a forcée. Je suis contente que tu sois là, pas de voyage pour l'instant et on va consacrer notre temps à Abbygaïl."

"Oui. Elle doit être très contente avec sa nouvelle amie."

"Avec Vicky ? J'imagine."

Avant d'aller au lit on entre dans la chambre de notre fille pour la mettre au lit. On lui a lu une histoire et ne tarda pas à s'endormir. Puis on entre dans notre chambre pour dormir ensuite.

~Quelque mois plus tard. ~

Je descends vers la piscine où se trouve Abby qui a un verre de jus d'orange à la main.

"Veux-tu aller profiter des vacances dans un endroit magnifique ?" lui dis-je en m'asseyant à côté d'elle.

"Tu veux dire...seuls ?"

J'hoche la tête en mordant ma lèvre inférieure. Elle approche son visage du mien et touche mon nez avec son doigt en souriant.

"Je te laisse choisir."

"Hum...à Rome. Ça te plaît ?"

"Ça me plaît, deux jours pas plus. Tu sais, ce n'est pas pareil quand Abbygail n'est pas là."

"Bien sûr, après on peut aller en France avec elle et avec Vicky aussi."

"Je ne sais pas si elle va accepter."

"Elle et Abbygail s'entendent à merveille, je suis sûr qu'Abbygail serait contente."

Elle baisse la tête et la relève en me regardant dans les yeux.

"Comme tu voudras baby. Tu sais..."

"Madame Abby quelqu'un vous cherche."

On tourne la tête vers Reina et on pose nos yeux sur deux policiers.

"Pourquoi la police est ici ?" en se levant.

"Madame Abby Parker, nous sommes venus vous annoncer une mauvaise nouvelle."

Avec Abby on se regarde.

"L'un des délinquants s'est échappé et on a retrouvé ces dessins sur les murs de sa chambre."

Ils nous tendent des photos que je prends. On regarde une des photos, c'est une photo d'une pièce et qui est remplie de dessins sur les murs, en grande lettre on peut voir, "Je me vengerai de toi Abby."

"C'est bizarre, Mike n'a pas de cousin." dit Abby.

Elle est la seule qui connait Mike.

"Mais la photo dit tout le contraire madame. Vous êtes menacée."

Abby regarde dans le vide puis repose ses yeux sur les photos, très confuse. Je dois avouer que les photos sont horribles, il a dessiné un couteau plein de sang.

"On est venu vous prévenir, on vous promet qu'on va rechercher ce délinquant."

"Merci."

Ils s'en vont. Je n'arrive pas à y croire, cette histoire de Mike ne nous lâchera jamais. D'abord lui et sa sœur et maintenant son cousin. Il a oublié que c'est la mère de Jonathan qui l'a tué, ce n'est pas de notre faute.

"C'est étrange ces dessins." dis-je en regardant encore une fois les photos.

"Mike n'avait pas de cousin." répète t-elle. "Soit c'est une farce, soit il a un membre de famille que je ne connaissais pas."

"Tu crois que la police est venu ici pour nous raconter des mensonges ? Ça à l'air être vrai. En tout cas, il faut faire attention, ces dessins son effrayants, il faut protéger Abbygail surtout, il peut s'en prendre à elle."

"Non je mourrai si ma fille est en danger." commençant à avoir peur.

Je la prends dans mes bras et lui caresse ses cheveux, sa tête posée sur mon torse.

"Ne t'inquiète pas, je suis là pour te protéger."

Quiconque qui se permettra de toucher à ma famille, je le tuerai. Pour les deux femmes de ma vie, je suis capable de tout.