Chapitre 5 Le garde du corps

Pvd Vladimir.

Durant ces derniers mois, l'agence progresse de plus en plus et obtient beaucoup de bénéfices mais pas assez pour renover mon studio de musique à New-York. Une part de l'argent est pour l'agence, une autre part pour les employés, et une autre part pour le propriétaire et un peu pour moi. Il faut que je fasse quelque chose pour lui prendre l'agence sans qu'il ne remarque que je le trahit.

J'entends des pas venir vers mon bureau, je lève la tête et je vois Javier avec le sourire aux lèvres.

"Javier il y a un problème dans l'agence ?" lui dis-je en me remettant à feuilleter les papiers sur le bureau.

"Non."

"Nous avons une réunion avec un homme d'affaires, tu vas m'accompagner."

Je l'entends rire et je lève la tête immédiatement. Qu'est-ce qu'il y a de drôle pour qu'il rigole comme ça ?

"Pourquoi tu ris ?" je fronce les sourcils.

"Mon visage a changé mais ma voix non."

Je suis perturbé par ses mots, moi je vois que sa voix a changé mais son visage non. Il remarque que je suis confus.

"Papa je suis Edward."

Pardon ? Bien sûr il a la même voix qu'Edward. Mais il se fout de moi ? Comment peut-il prétende qu'il est mon fils en changeant sa voix. Il croit que c'est une blague, je vais devoir le renvoyer pour sa moquerie.

"Tu est renvoyé."

Il me regarde ébahit et rit de plus belle, il vient s'asseoir en face de moi.

"Papa c'est moi, Edward. Tu te souviens de la surprise que je t'ai réservé pour piéger Abby Parker ?"

Comment il sait tout ça ? Personne ne le sait appart Edward. Alors Javier doit être Edward...non mais comment c'est POSSIBLE ! Je suis très surpris. Il se laisse tomber sur le dossier de sa chaise quand il remarque que je le crois.

"C'est impossible."

"Bien sûr que c'est possible, pour que tu saches que la science est très puissante." Sourit-il. "Voix d'Edward, corps d'Edward et visage de Javier, c'est ça le plan papa."

Je suis toujours sous le choc, il a dû payer au chirurgien des millions de dollars.

"Où est-ce que tu vas trouver l'argent pour payer celui qui t'a fait ça ?"

"Avec l'argent d'Abby Parker. Elle contient des millions de dollars que ça suffirait pour payer le travail et le studio."

"Mais comment tu as fait ça hein ?"

"C'est la surprise que j'ai préparé pour toi. Avec ce nouveau visage je vais devenir le garde du corps d'Abby, ils vont venir me chercher." il regarde sa montre. "Et là je peux profiter pour pirater tous les comptes et l'argent sera à nous."

Je souris fièrement, j'avoue que c'est un génie mon garçon.

"Je suis trop fier de toi mon fils."

Je perds mon sourire en voyant monsieur Marco au seuil de la porte. Edward le remarque et s'assoit confortablement sur sa chaise.

"Marco ? On vient de parler au téléphone." en me levant pour le recevoir.

Il entre dans mon bureau.

"Ce que j'ai à te dire est important, je ne crois pas que tu vas pouvoir me mentir au visage."

"De quoi tu parles ?" je fronce les sourcils.

Edward racle la gorge et se lève.

"Excusez-moi." dit-il en sortant du bureau.

"Pourquoi tu m'as dit que tu es un homme d'affaires alors que tu n'as rien, cette agence n'est pas à toi."

Ah...il est au courant maintenant. Je m'assois sur mon fauteuil.

"Oui c'est vrai. Ces enfants me faisaient mal au cœur alors..."

"Tu n'as pas besoin d'avoir mal au cœur pour eux, ils sont bien traités. Je regrette de m'être associé avec toi. Pendant six mois j'ai rassemblé tout l'argent que tu as donné à l'orphelinat."

Il dépose une boîte noir sur le bureau, j'ai à peine remarqué qu'il avait quelque chose en main.

"Voyons pourquoi tu fais ça ?"

"Je ne tolère pas qu'on me trompe. Reste loin de ma famille et surtout de ma fille."

Il me regarde salement et tourne les talons pour sortir dans mon bureau. Stupide vieux ! Il ne sait pas ce qu'il vient de perdre. De toute façon j'avais beaucoup de dettes, ça me servira pour les payer.

Quelques heures plus tard, ma secrétaire me dit qu'il y a deux policiers pour moi. Des policiers ? J'ai toujours eu peur d'eux, dans le passé j'ai commis pas mal de voles...alors ils sont là pour m'emmener ? Ça me rend nerveux.

Je crois que c'est pas pour moi car il n'y a aucune preuve. Je dis à ma secrétaire de les faire entrer. Ils entrent et Javier ou soit Edward entre derrière eux.

"On a reçu un message de la part du général Elton Wang qui est le chef de la police à New-York. L'une des chanteuses célèbres est en danger et nous avons été contacté pour lui trouver le meilleur garde du corps de votre agence."

Je détends mes épaules de soulagement, je regarde Javier qui me regarde.

"Monsieur, je peux la protéger, j'ai besoin de votre autorisation pour prendre en charge sa protection, elle est en danger." me dit Javier.

"Le meilleur garde du corps est juste à côté de vous, il est même le chef des gardes du corps de notre agence." leur dis-je.

"Mais si il est le chef il doit être là pour superviser."

"Non, je suis là et en plus je peux nommer quelqu'un d'autre pour le remplacer."

"Très bien."

L'un d'eux tourne le regard vers Javier.

"Venez au commissariat demain, vous quittez la ville à la première heure."

On les regarde sortir du bureau et Edward tourne la tête vers moi en souriant.

"C'est toi qui commande, ton idée est géniale. Dis-moi, c'est quoi l'étape suivante." lui dis-je.

"Tu m'avais pas dit qu'Abby Parker t'aime bien ?"

"Oui."

"Alors voilà ce que tu vas faire. Javier va être par terre dans les rues, ou soit moi. Tout le monde va croire qu'Edward est mort et tu dois verser des larmes de crocodile et pleurer pour ton fils."

"Quel sera le rôle d'Abby Parker dans tout ça ?"

"Elle va te consoler, si tu joues bien le plan. Pendant tout ce temps, je vais rester chez Abby tous les jours, la protéger du soi-disant cousin de Mike."

"C'est génial. Edward tu ne peux pas savoir comment je suis très, très fier de toi."

"Souviens-toi que pour toi je suis Javier. Signe l'autorisation et je partirai demain à la première heure."

Et c'est parti pour la deuxième partie du plan.

Pvd Abby.

Je suis dans ma chambre avec Dylan. Je pense à Mike, je ne me souviens pas qu'il avait un cousin. Tout ce que je sais c'est qu'il avait seulement le soutien de sa sœur. Quand est-ce que je vais avoir une vie tranquille ? Dylan remarque mon inquiétude et me caresse la joue.

"Tu sais que je suis là pour te protéger n'est-ce pas ?"

Je lui souris, je touche sa main posée sur ma joue.

"On ne va plus pouvoir aller en l'Italie ? Je veux passer un peu de temps avec toi mon amour." lui prenant les mains.

"Bien sûr qu'on peut. Il n'y a pas à s'inquiéter."

Il se lève et s'approche un peu plus de moi et je finis par tomber sur le lit.

"Mais il y a d'autre façon pour puisse être ensemble."

"Ah oui !? Et comment ?"

Il me fait un sourire coquin et se met au-dessus de moi.

"Tu ne sais pas ?"

Il m'embrasse le cou, je passe ma main sous son tee-shirt, je l'embrasse amoureusement. Je suis tellement excitée que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il me fait l'amour comme un Dieu, il ne change pas, maintenant plus que jamais il m'excite encore plus.

Il enlève mon pyjama, je suis toute nue devant lui. Il me caresse les seins qui sont plus que parfait et dur. Il sourit contre mes lèvres quand il entend que je gémis son nom quand je sens son membre contre mon intimité.

Il s'agenouille sur le lit et me regarde avec désir, je m'assois pour enlever son pantalon en le regardant dans les yeux et son membre se tend devant moi. J'allais le toucher mais il me pousse sur le lit pour enlever ma culotte en dentelle.

Il embrasse mon ventre pour monter à ma poitrine, il arrive à mon cou et m'embrasse les lèvres. Il ouvre mes cuisses, j'attends qu'il entre en moi mais il me torture en me donnant des baisers sur les lèvres, il sourit quand il voit que je suis agacée par sa torture et c'est là qu'il entre en moi.

Je caresse son dos de plaisir, il fait des vas et viens en moi, il caresse ma cuisse en me regardant la bouche entre ouverte. Les murs épais étouffent nos cris en dehors de notre chambre, je n'ai pas à m'inquiéter de'Abbygail qui se trouve juste à côté.

On a presque atteint l'orgasme, il me donne des coups de rein plus rapide et nous jouissons ensemble. Il se retire de moi et prend un mouchoir pour nettoyer nos parties intimes. Il se jette sur le lit.

"Je t'aime trop." me dit-il.

Je me mets au dessus de lui pour l'embrasser.

"Je vois que tu es encore excitée." en caressant mes fesses sur le drap.

"Non tu te trompes, tu m'as trop satisfait aujourd'hui."

"Moi je n'ai aucun problème."

Je roule des yeux, il ne changera jamais ce pervers.

"Tu sais que dans un mois Abbygail aura cinq ans ?" lui dis-je.

"Oui. Elle grandit trop vite notre princesse. À chaque fois qu'elle grandit je me souviens quand on était plus jeune. On est passé par des moments difficiles et a on finit par être ensemble."

"Je m'en souviens comme si c'était hier, je me souviens quand je t'ai dit je t'aime pour la première fois."

Il boude comme un enfant.

"T'étais méchante ce jour là."

"J'ai trouvé ça amusant." souris-je.

Il détourne le regard en boudant, je le force à me regarder mais il ne me laisse pas faire. Je rigole.

"Allez viens !"

Il me regarde et me donne un bisou chaste.

"Je t'aime tellement." me dit-il.

"Mami !"

Je regarde la porte quand j'entends ma fille m'appeler, je descends de Dylan et prends un peignoir pour aller ouvrir la porte. Elle est dans son pyjama rose avec son peluche serrer dans ses bras. Je me baisse à sa hauteur,

"Qu'est-ce qui se passe mon bébé ?"

"Je peux dormir avec vous? J'ai peur dans le noir."

Je regarde Dylan qui se lève discrètement pour s'habiller.

"Et depuis quand tu as peur du noir ? Tu n'es plus une fille forte et courageuse ?"

"Oui mais j'arrive pas à dormir."

"Mon chou." en lui donnant un bisou.

"Je veux des câlins de maman et papa."

"Voilà un câlin gratuit."

Dylan arrive et la porte dans ses bras, il l'a dépose sur le lit et commencent à jouer pierre papier ciseaux, celui qui gagne chatouille celui qui perd. Je me joins à eux et voilà que notre petite commence à avoir sommeil et s'endort sans tarder. On la regarde dormir, je pose mes yeux sur Dylan, il remarque que je le regarde et me donne un bisou volant. Je lui souris et je m'endors ensuite.

Le lendemain matin, je descends dans la cuisine pour boire du café, je sirote ma boisson et je sens une main posée sur mes fesses.

"Hum, tu as bien dormi ?" me chuchote Dylan dans mon oreille.

"Hum plus que jamais."

Je me retourne pour l'embrasser, il boit un peu de mon café et grimace ensuite.

"Je n'aime pas le café sans lait." en se dirigeant dans le frigo.

"Il y a une bouteille de lait dans le frigo."

Il sort le lait et me tend la main pour me demander mon café.

"Non ! Il y en a dans le percolateur."

"Moi je veux le tien."

J'entends qu'on sonne à la porte.

"Il vaut mieux que j'aille ouvrir."

Il me regarde avec un sourire en coin et je me dirige vers le hall d'entrée pour ouvrir la porte. Je tombe sur les deux mêmes policiers d'hier et un autre homme.

"Madame Parker."

"Bonjour, entrez je vous en prie."

Les trois entrent et Dylan nous rejoins quand il entend leurs voix.

"Vous avez des nouvelles ?"

"Eh bien non. Ce délinquant est toujours dans la nature et vous risquez un grand danger. La seule solution est de vous protéger."

"Et vous pensez à qui ?" leur demande Dylan.

Un des policiers regarde l'autre homme qui est plutôt beau je dois l'avouer.

"Javier Miller...va vous protéger. Il est le chef des gardes du corps."

Comment ? Je ris amusée.

"Je n'ai pas besoin de garde du corps, j'en au plusieurs à ma disposition."

"Madame, c'est le garde du corps le plus fiable et le plus compétant. Il a déjà protégé des acteurs et ça a été un grand succès, vous pouvez faire des recherches sur lui. Il nous aide à retrouver l'individu."

Je le regarde un instant, il me fait un petit sourire. Je lui tends ma main.

"Enchantée Javier."

Il me tend également sa main et son sourire devient plus large.

"On vous laisse, avec lui."

On remarque deux valises dehors.

"Attendez et ces valises ?" demandé-je.

"Ce sont les valises de monsieur Miller, il va vous protéger 24h sur 24."

"Pardon ?"

"Messieurs dame, si vous voulez une bonne protection, alors faites ce que vous dit la police s'il vous plaît."

Je croise les bras.

"Allons-y, passez une bonne journée."

Ils sort laissant Javier avec nous. Reina vient prendre ses valises pour les monter dans une chambre vide.

"Alors on est deux à la protéger." dit Dylan en posant sa main sur ma taille.

"Je crois que ce n'est pas la peine, je suis là pour protéger madame."

"Non, mais je suis son mari !"

"Bon ça suffit Dylan, s'il te plaît !"

Dylan s'en va, furieux. Je pose mes yeux sur Javier qui me regarde, je me rends compte que je suis en pyjama. Je cache ma poitrine immédiatement et le regarde mal.

"Non mais tu veux ma photo ou quoi ?"

"Pardon je suis vraiment désolé." en regardant ailleurs.

"Comporte-toi bien hein."

Je tourne les talons et me retourne pour lui dire:

"Et fais comme chez toi."

Je me dirige dans ma chambre, j'entends Dylan dans la salle de bain. Quelqu'un d'autre vient habiter chez nous, ce Javier me met mal à l'aise. Je me demande ce qu'il va se passer, avec Dylan qui est jaloux de tout le monde.