Chapitre 3 Drake

Drake

Je m'appuie fermement sur mes genoux en lui assénant encore quelques coups en elle en lui tirant tellement les cheveux que je vais finir par avoir une poignée dans les mains si cela continue. Mais je ne faiblis aucunement ma poigne et les cris de plaisir qui sortent de sa bouche et des râles qui sortent de la mienne prouvent que comme toujours, nous prenons notre pied. Suzy fait partie des groupies de notre bande avec qui j'aime rejoindre sa chambre après chaque réunion de notre bande.

D'ailleurs, mon cher père se tape sa mère, ce qui confirme que les femmes de cette famille ne peuvent qu'assouvir notre plaisir.

Je relâche d'un geste sec ses cheveux bruns lui faisant comprendre que c'est à elle de finir la chose et je me laisse tomber sur mes mollets, pendant qu'elle se retourne pour prendre mon sexe et le sucer plus que goulument comme j'aime. J'attrape la bouteille plate de Jack Daniels qui se trouve sur l'oreiller et je relève son menton pour la faire boire avant qu'elle ne continue.

- Oh putain ! Grogné-je alors que l'alcool s'ajoute à la salive de sa bouche me lançant une chaleur intense sur mon gland totalement en feu maintenant.

Je porte la bouteille à ma bouche tout en tenant fermement sa nuque pour qu'elle m'enfonce entièrement dans sa gorge le temps que je boive. Elle semble suffoquer ne tenant vraiment pas sa respiration sous ce mouvement et je la relâche en enlevant le goulot de ma bouche, pour qu'elle se remette en route.

- Plus vite ! Ralé-je froidement sentant que cela commence à prendre trop de temps et sa bouche s'exécute, mais cela ne va toujours pas assez vite à mon gout.

Pourtant, il est hors de question que je jouisse en elle, ou en qui d'autre d'ailleurs. C'est une condition que je me suis imposé depuis un moment déjà pour avoir cédé à cela il y a quelques années maintenant. Je vis depuis avec la peur d'avoir un rejeton quelque part dans ce pays.

Pourtant, à chaque fois que je baise une nana depuis ce jour, c'est son regard qui me revient au moment où ma semence jaillit comme à l'instant dans la bouche pulpeuse de Suzy qui n'en recrache pas une goute comme toujours.

- Drake, tu ne pourrais pas rester dormir ce soir ? Me demande-t-elle comme à chaque fois depuis quelques jours.

- L'idée de déjeuner à la même table que mon père avec moi semble vraiment t'exciter. Lui fais-je remarquer voyant que ses tétons sont à nouveau tendus.

- Arrête, tout le monde sait qu'on couche ensemble non ? Me fait-elle remarquer alors que je m'allume une cigarette en amenant sa main sur mon tatouage de lotus qui se trouve autour de mon cou. Un tatouage en souvenir de ma mère qui portait une fleur rouge sur le bras, mais ayant une préférence pour les lotus, je trouvais cela plus raffiné.

- Allez, ne te fais pas prier. Murmure-t-elle en amenant sa bouche sur mon téton pour jouer avec mon piercing du bout de sa langue et je ramène son visage en arrière en lui tirant les cheveux.

- Tu me connais depuis que nous sommes petits et je dois te rappeler à chaque fois que tu es juste un bon coup, c'est pour ça que je te baise. Lui rappelé-je en me levant du lit pour mettre mon boxer qui traine sur le sol.

- Et tu sais que je suis la seule nana digne de tout Jacksonville pour te donner autant de plaisir et supporter ta dureté. Me lance-t-elle en s'allumant une cigarette.

- Ouais, mais qui t'as dit que j'allais m'éterniser dans ce bled ?! Lui lancé-je avec un sourire narquois avant de m'assoir sur le lit pour mettre mes bottines en me rappelant des paroles de mon père ce soir. Nous allons partir faire un petit voyage jusqu'à Saint-Pétersbourg où nous allons anéantir ces salops qui ont tué ma mère.

Car voilà la décision de mon cher père ce soir lors de notre réunion ; il a décidé de m'envoyer faire la peau à cette bande immonde des Son's qui se trouve là-bas pour m'emparer de leur territoire en affrontant ce mec du nom de Jax. Bien entendu, papa m'a interdit de le buter moi-même, et il a prévu de prendre la route quelques jours après la bande pour venir se délecter de l'enfer que j'aurai déjà mis dans ce bled.

Mais bien entendu, pour que je puisse les prévenir de mon arrivée, nous allons d'abord rendre visite à tous ces bandes de motards qui se croient supérieurs à nous et qui nous séparent des 1716 kilomètres de routes. Je n'aime pas l'idée d'arriver quelque part sans qu'ils aient au moins la décence de préparer un comité d'accueil. Après tout, je ne m'appelle pas "Fighter" pour rien. Je ne vis que pour me battre et si possible à mains nues. Je trouve que les armes sont impersonnelles quand on décide de mettre fin aux jours de quelqu'un, et dans mon cas, mon père m'a interdit de buter Son's, mais ne m'a pas interdit de m'occuper de son cher fils Bad.

Je sors de la chambre de Suzy et une fois descendu les escaliers, je tombe sur mon père et toute sa prestance imposante du haut de ses deux mètres, et de sa musculature que je n'arriverai jamais à rattraper, malgré que je sois bien bâti aussi. Mais d'après lui, je tiens de ma mère. Déjà par mon teint pâle alors qu'il est basané, et par la couleur de mes yeux vert émeraude comme les siens.

- Ah, tu as enfin fini ? Me lance-t-il en me tendant une plate de Jack Daniels en portant la sienne à sa bouche avant de rejoindre l'entrée de la maison où sont garées nos bécanes.

Papa a toujours sa moto Harley Springer noire avec laquelle il a fait tellement de kilomètres que je me demande comment elle roule toujours. Quant à moi, je viens de finir de costumiser ma Lady qui est une Hartley Davidson night Red Spécial noire où j'ai fait dessiner quelques dessins de tête de mort comme celle qui se trouve dans mon dos. Un vrai bijou et un pur plaisir de conduire sur les routes qui me manquaient je l'avoue.

- Des têtes de mort verte ? Me demande mon père en faisant le tour de ma bécane qui sort en fait seulement du hangar.

- Un souvenir de maman. Lui fais-je en allumant une cigarette, et comme je le pensais il me regarde d'un air sombre qui ne m'atteint plus depuis que j'ai l'âge de seize ans où je me suis dressé pour la première fois contre lui. Un jour, où j'ai quand même cru que j'allais mourir. Mais si je lui dis que la couleur verte représente les yeux de cette fille que j'ai rencontré en Floride ; il m'assénerait une dérouillée digne de mes pires cauchemars.

- Vous partez vers quelle heure ? Me demande-t-il en venant s'assoir sur les escaliers.

- On prend la route à six heures. L'informé-je.

- Tu es certain que tu dois prendre Angel avec toi ? Me demande-t-il et je fais craquer mon cou en lui lançant la plate qu'il m'a donné déjà vide.

- C'est mon frère. Il va où je vais et tu le sais.

- Oui, mais il risque de partir en vrille avant d'arriver sur place. Me fait-il remarquer.

- Arrête, Angel sait que ce voyage est important pour moi et il ne me décevra pas. Lui fais-je en m'asseyant sur ma bécane.

- Tant que vous me laisser Son's, le reste je m'en fous. Balance-t-il pour finir sachant que je ne changerai pas d'avis.

Angel est comme mon frère depuis que nous sommes petits, d'ailleurs son surnom de "Brother" en est la preuve. C'est un orphelin que la bande a recueilli en Californie je pense ; je ne me souviens plus des détails, mais ce que je sais ; c'est que c'est mon frère et je ne partirai pas sans lui.

L'heure du départ ayant sonné, nous nous mettons tous les quinze en route pour la direction du Missouri, sous le regard des anciens et de mon père qui me rappelle mon devoir encore une fois. Comme s'il avait besoin de me rappeler la raison de notre voyage. Un voyage qui commence par un arrêt au bout de trois cents kilomètres où nous nous dégourdissons les jambes et bien entendu le reste de notre corps avec des prétendues bandes de motards qui nous prennent de haut, comme nous le pensions. Mais nous assouvissons bien entendu nos désirs charnels avec une préférence pour moi, pour une brune aux yeux verts comme elle.

Le dernier bled où nous nous arrêtons est à Rolla qui se trouve à deux cent vingt-trois kilomètres du bled de Saint-Pétersbourg et nous nous arrêtons pour y passer la dernière nuit avant de rentrer enfin dans le vif du sujet. Les mecs après s'être repus commencent à chercher misère à quelques gars et je jubile en regardant Angel et ses cheveux noirs ébouriffés dont les yeux brillent de plaisir à l'idée de se battre.

- Sérieux, on pourrait rester calme ce soir. Lui fais-je remarquer en allumant une cigarette.

- Allez Drake, on peut bien se mettre en forme non ?! Me lance Angel excité comme une puce au point que tout son corps tremble de plaisir attendant que je le lâche dans la fauve aux loups qui se tient maintenant devant nous. Je tape mon pied gentiment dans un des gars qui s'écroule à mes pieds pour qu'il ne salisse pas mes bottines, avant de me retourner vers le bar où je vois un de ses acolytes s'approcher.

- Allez, fais-toi plaisir. Ricané-je en portant mon verre de Whisky à ma bouche.

Angel ne se fait pas prier et il assène un coup de poing violent dans la gueule du gars avant d'attraper un autre et d'assouvir enfin son plaisir de se battre. Et alors que je regarde le barman accroupit derrière son bar, je remarque un visage familier sur les photos en face de moi accroché au miroir.

- Et toi ! Claqué-je dans la direction du barman qui relève son regard terrifié vers moi.

- C'est qui ça ? Lui demandé-je en portant mon verre vers la photo sur le côté.

- Ce... Ce sont les Son's. Bégaye-t-il.

- Je sais qui sont les Son's ! Balancé-je agacé de sa bêtise.

- La brune dans les bras du blond. Lui fais-je remarquer.

- C'est la petite fille de Jen qui tient l'Anarchie à Saint-Pétersbourg. Me fait-il avant qu'un tabouret n'atterrisse dans le miroir et qu'il fasse voler celui-ci en éclat me privant de sa photo par la même occasion.

- Allez sérieux. Maugré-je en me retournant pour chercher l'abruti qui vient de faire cela et je fronce les sourcils en voyant que Angel se fait laminer et sortir du bar.

- J'avais pourtant dit qu'on devait se reposer. Râlé-je en affonnant le reste de mon verre avant de le poser sur le bar.

Je fais craquer mon coup et j'esquisse un sourire malsain en avançant à travers le bar en évitant les coups de ses petites merdes qui essayent de me toucher. Les seuls qui méritent mon attention se trouvent dehors et je compte bien leur montrer qu'on ne touche pas à mon frère impunément.

Arrivé dehors, je chope le mec qui assène des coups de poings dans le visage de Angel et je lui écrase mon poing droit de toute mes forces sur le centre de son visage, lui explosant le nez vu comme il se met à saigner. Angel tombe au sol maintenant libéré de l'autre et je relève mon regard vers celui-ci qui relève ses manches prêt à me frapper.

- Tu es certain que tu veux jouer avec moi. Ricané-je en lui offrant mon plus beau sourire tout en sortant ma bague de frappe à quatre anneaux en argent où mon nom est écrit.

- Je suppose que tu sais lire ? Lui demandé-je en lui montrant l'écriture.

- Figh... Fighter ! Bégaye-t-il et il prend la poudre d'escampette si vite que je rirais, si je n'étais pas blasé.

Je range ma bague un peu déçu, mais plus que tout j'ai autre chose à faire maintenant. Je me dirige vers ma bécane que je démarre.

- Drake, tu vas où ?! Me hèle Angel.

- Ne bougez pas d'ici tant que je ne vous sonne pas. Lui dis-je en lui lançant ma veste en cuir.

- Mais tu vas où ? Me demande Angel inquiet.

- Voir si ma Lady est toujours aussi belle. Souris-je en mettant mes lunettes pour rejoindre la grande route et me diriger à Saint-Pétersbourg.