Une riche héritière qui ne voulait pas aimer
img img Une riche héritière qui ne voulait pas aimer img Chapitre 4 Les larmes du passé
4
Chapitre 6 La peur au ventre img
Chapitre 7 Tombé img
Chapitre 8 Une cours assidue img
Chapitre 9 Les œuvres du destin img
Chapitre 10 Quel est ce sentiment img
Chapitre 11 Dans la Tourmente img
Chapitre 12 Secret de famille img
Chapitre 13 Oui img
Chapitre 14 Notre amour img
Chapitre 15 Jalousie masquée img
Chapitre 16 Nostalgie img
Chapitre 17 La famille img
Chapitre 18 Le bonheur img
Chapitre 19 Retour à la réalité img
Chapitre 20 Premier obstacle img
Chapitre 21 Celle qu'il me faut img
Chapitre 22 Belle maman img
Chapitre 23 L'ange gardien img
Chapitre 24 Bienvenue chez moi img
Chapitre 25 La rencontre img
Chapitre 26 Les dessous des choses img
Chapitre 27 Le plan img
Chapitre 28 La vérité révélée img
Chapitre 29 Faire ce qu'il faut img
Chapitre 30 Sois ma femme img
Chapitre 31 Abandonner img
Chapitre 32 Molly, l'héritière img
Chapitre 33 Notre première fois img
Chapitre 34 C'est toi que j'aime img
Chapitre 35 Elle ne te mérite pas img
Chapitre 36 Épilogue img
img
  /  1
img

Chapitre 4 Les larmes du passé

***Molly Moore***

Aujourd'hui, j'emmène maman dîné au restaurant. Depuis qu'on est revenu, on n'a jamais eu de moment ensemble hors de cette maison. De toute façon, on n'est que deux dans la maison. Pas la peine de faire un tas de nourriture pour rien. Et d'ailleurs, en ce moment, je ressens le besoin de m'évader l'esprit. Quoique je passe mon temps à chanter le contraire et que je me suis promis de ne plus jamais pensé à mon ex, mon esprit n'arrêtait pas de vagabonder et de s'attarder sur lui. Plus d'une fois j'ai pensé à tous les sacrifices que j'ai dû faire pour lui et à la trahison avec laquelle il m'a remerciée.

-Mais bon ! Tout ça c'est derrière moi, je soupire.

Avec ma mère on enfile des vêtements assortis avant de voguer vers l'aventure. De tout le trajet, on a mis de la musique. On s'est mis à chanter comme des dingues. Une fois sur les lieux, en passant la porte du restaurant, mes yeux accrochèrent le même homme que j'avais rencontré plus tôt au défiler de mode. Il était assis avec beaucoup d'autres personnes comme s'ils étaient en réunion d'affaire. Pourtant, j'avais comme l'impression de sentir son regard dans mon dos même après l'avoir dépassé.

A cet instant précis, je me demandais si c'était d'être retombé sur lui encore une fois. Je continuais mon chemin sans me retourner et je m'en vais m'asseoir à la première table que je trouvais en faisant semblant de ne rien voir de peur de crouler sous les questions déplacées de la part de ma mère. Mais c'était peine perdu. Elle avait tout de même remarque que quelque chose n'allait pas.

-Qui regardes-tu de la sorte ma chérie ?

Je tentais vainement de me détourner de la conversation avec elle.

-Je te demande ce que tu regardes ainsi Molly ?

-C'est à moi que tu poses la question maman ? Je demande en tournant ma tête de partout.

-A qui d'autre puisque nous ne sommes que deux sur la table ?

-Oh désolé maman. J'étais ailleurs, mentis je.

Je sentis que la chaise devenait inconfortable tout à coup. Je me levai pour aller à une autre table. Malheureusement, je me retrouvai être à la table d'en face de ce bel inconnu qui n'arrêtait pas de me mater sans gêne tout en s'adressant avec ses collaborateurs. Maman me suit. Alors je fis semblant de réfléchir. Parce que, maintenant qu'elle a compris que je fuyais quelque chose, je sais qu'elle me rendra la vie impossible avec ses questions.

-Rien maman, je crie face à cette énième question de sa part. On va à cette table maman de préférence, je lui dis en me levant de nouveau.

-Mais pourquoi ? Elle me demande.

-Eh bien, parce que je ne me sens pas confortable sur cette chaise maman.

-Encore !

Je la regarde fixement.

-Comme tu veux ma chérie.

Je lui indiquai une autre table qui se trouvait à l'autre bout de la salle, bien loin de cet homme. D'habitude, on ne cherche pas nous même notre table. On sortait diner sous réservation quand mon père était encore vivant. Il n'était pas connu pour sa patience et puis il n'aimait pas que l'on le dévore du regard. Chose qui se répétait à chaque fois.

On ne s'est jamais senti en sécurité avec ces paparazzis qui nous traquaient sans répits. Raison pour laquelle on utilisait peu notre nom de famille.

-Qui est cet homme ? Elle recommence.

-Je ne sais pas maman. Je viens tout juste de passer cette porte tout comme toi. Comment veux-tu que je le sache maman ?

-Et pourquoi tu le regardes de cette façon-là ? Pourquoi lui précisément ?

-De quelle façon maman ? je demande innocemment. Tu vois que je le regarde d'une façon drôle ?

-Exactement.

-Ouais... Je vais commander maman.

J'ai récupéré le menu. Puis j'appelle le serveur qui se tenait tout près de nous. Je passai la commande sans m'être trop attardée sur ce qu'il y'avait directement la dedans. J'ai commandé le premier plat qui m'a glissé sous les yeux juste pour éviter cette conversation stupide avec ma mère. Je me suis sentie très gênée car, j'avais beau réprimé ma mère avec ses questions, moi aussi j'avais envie de savoir pourquoi cet homme n'arrêtait pas de me fixer de la sorte.

J'ai échange de place avec ma mère. Mais là, c'était encore pire. Car j'avais des picotements au dos en sentant encore son regard sur moi.

-Il n'arrête pas de te fixer ma chérie, m'annonce ma mère comme si je n'en avais pas assez de deviner de moi-même.

-Maman arrête avec ça, je réponds embarrassée. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Que j'aille lui demander des comptes peut être ? Ou que j'aille vers lui et exiger qu'il arrête de me regarder ? Il a des yeux et c'est pour regarder où bon lui semble maman. C'est dans son droit. Je ne peux en aucun cas l'en empêcher.

-Il t'attire n'est-ce pas ?

Je ris nerveusement.

-Mais qu'est-ce que tu racontes maman ?

Le serveur nous rapporta notre plat. Je le remercie et j'entame mon plat en espérant que ma mère allait se décourager et me laisser tranquille. Encore une fois, je me suis trompée. Cette femme n'est pas du genre à tout laisser tomber sans avoir abouti au résultat escompté. Elle as juste attendu que le serveur se déplace avant de reprendre sérieusement.

-Pourquoi tu rougis alors ?

-Moi je rougis ? C'est peut-être dans ta tête maman. Je ne le connais même pas. Pourquoi serais-je attiré par lui ?

-Pour s'attirer point besoin de savoir qui est qui, elle me dit avant de ramener sa cuillère a sa bouche. C'est toujours ainsi les premières fois d'ailleurs. Ou bien tu connaissais déjà Peterson avant de tomber sur son charme ?

-Ce n'est pas mon cas maman. Et puis arrête de le mentionner. Tu me demandes de l'oublier alors que tu ne fais que ça.

-Ok. Je n'en parle plus.

-Et je ne suis pas attirée par cet homme.

-Bien sûr que oui ma chérie. Je ne suis pas une petite fille. Je sais reconnaître quand une femme est attirée par un homme. Et dans ton cas ça saute aux yeux.

-Mais maman tu exagères. Je ne connais pas cet homme je te dis. Et puis s'il te plaît arrête avec cette conversation sans queue ni tête. Tu me mets mal à l'aise.

-Si tu le veux ma douce. Mais je devais avoir cette discussion avec toi. Et je dois te dire que je ne suis pas convaincue par tes propos. Car, ce n'est pas l'impression que j'ai.

-Et quelle est ton impression maman ? Dis-le moi donc. Car je suis certaines que tu ne te tairais pas même si je te le demandais, je soupire. Vas-y donc.

-J'ai l'impression que vous vous êtes déjà vu ma chérie. Sinon il serait impossible qu'il te regarde autant alors que tu en fais de même.

-Qu'est-ce que je disais ? Je roule des yeux.

Face à sa persistance, je fus obligée de lui avouer ce qu'elle voulait entendre. Je la connais. Cela aurait pu me suivre jusqu'à la maison.

-Oui, j'ai déjà vu cet homme. Mais...

-Parce qu'il y a un mais ? Elle se moque en oubliant son plat.

-Mais... je reprends. Je ne lui avais même pas parlé. Alors, pour moi cela reste un inconnu.

-Il n'est pas si inconnu que ça. Vous vous êtes rencontres deux fois et vous vous mangez du regard.

-Parce que pour toi, rencontrer quelqu'un a deux reprises fait de lui mon ami maman ? Toi et moi, on n'a vraiment pas la même définition du mot « ami ». L'amitié pour moi signifie se supporter, se comprendre, se chérir même si l'on ne se voit pas tous les jours. Les meilleurs amis seront là dans les bons comme dans les mauvais moments maman. Les meilleurs jouent un rôle tellement important dans la vie l'un de l'autre que cela ne saurait se résumer à se rencontrer plus d'une fois. C'est comme moi et Merly, tu comprends ?

A dire vrai, pour moi ce n'est pas le nombre d'année depuis l'on se reconnait qui compte. Ou qui fera de deux personnes les meilleurs amis du monde. Mais ce sont les expériences vécues ensemble... les épreuves surmontés ensemble... Souvent les gens confondent ami et connaissance. Vous pouvez avoir connu quelqu'un des années durant et ne pas être son ami. Le nombre de temps à s'être fait connaissance ne fait et ne fera jamais de cette personne un ami. Les amis partagent ensemble des secrets et savent les garder même s'ils sont fâchés ou même si quelque chose ne tourne pas entre les deux. Chose que je ne saurais dire de ce monsieur.

-Qui te parlait d'amitié ma fille ?

-Tu sais quoi maman, termine ton plat afin que l'on puisse rentrer. Ton envie de me caser à tout prix te pousse à raconter n'importe quoi.

-Je ne l'ai aperçu qu'une seule fois au défilé de mode. Rien de plus maman.

-Ah oui ! Je me le disais aussi... Tu devrais l'inviter à venir à notre table.

-Quoi ? Non, mais tu es folle maman ? Je crie.

Des têtes se retournèrent en notre direction. Alors je baissais le ton.

-Pardon de t'avoir traitée de folle. Mais ce que tu demandes est insensé. Il n'est pas un ami. Même pas une connaissance. Nos yeux se sont tout simplement rencontrés à ce défilé. Alors, il est hors de question que je fasse cela.

-Bien, elle capitule. J'essayais juste de te faciliter la tâche. Cet homme te plaît à vue d'œil.

-Tu te trompes maman. Il n'est pas mon type. Selon toi c'est ainsi que se comporte une femme lorsqu'elle est sous le charme d'un homme ? Laisse-moi alors t'apprendre un truc maman. Les temps ont changé Si tel était le cas, je n'allais pas fuir.

-Et c'est quoi ton type ?

Elle me questionne avec un calme hors pair. Donc, sérieux ! De tout ce que je viens de dire là, c'est uniquement ça qu'elle retient.

- Molly tu ignores ta mère maintenant ?

-Mais non maman, je râle. Je ne pouvais justement pas parler la bouche pleine. C'est toi qui me l'avais appris depuis toute petite d'ailleurs. Tu vois, j'ai bien appris la leçon et je compte le tenir jusqu'à ma mort ma chère mamounet.

Elle rit devant ma plaisanterie. Elle me connait for bien. Elle savait pertinemment pourquoi je commençais à réciter cette leçon de morale.

-Bon d'accord on en parlera dans la voiture alors. Cette fois ci tu n'auras plus de nourriture dans ta bouche pour te servir de prétexte ma chérie. Et j'espère que tu n'en trouveras pas d'autre pour éviter le sujet.

-D'accord ma petite maman de cœur.

Je lui souris et je continuais de manger. Je sentis des frissons de temps en temps. Ce qui me fit penser de nouveau à l'homme et a son regard de braise sur moi. Mais comme j'avais dit tantôt à maman, cet homme était dans son droit de poser ses yeux ou il le voulait. Et il se pourrait qu'il n'ait eu aucune arrière-pensée en ce faisant. Peut-être qu'il ne me regardait pas non plus.

Au retour pour chez nous, dans la voiture Je portais des écouteurs à mes oreilles tout en faisant semblant d'écouter quelque chose de très important afin que maman ne ramène pas le même sujet. Pour la connaitre autant, je sais qu'elle est capable d'enquêter sur cet homme et l'inviter chez nous dans l'espoir de nous mettre ensemble. Une chose que je ne souhaite pas. Car, j'ai juré de ne plus me mettre avec un homme.

-Pourquoi se donner la peine de penser à lui puisqu'il n'y aura jamais de relation amoureuse entre un homme et moi ? Je pense.

Dès mon arrivée, après avoir fini de souhaiter une bonne soirée à ma mère chérie, je montai tout de suite dans ma chambre. Je finis ma soirée devant un bon film de guerre et d'un sachet de pop-corn en main. Plus tard, après avoir fini de prier le grand Dieu tout puissant pour cette bonne journée passée, je me laissai bercer par mon lit douillet et le sommeil m'emporta.

Après une bonne nuit reposante, je me réveille le lendemain. Première direction : la cuisine. Sauf que, je ne trouvais pas ma mère la bas. Elle m'a juste collé un petit mot sur la porte du frigo disant qu'elle était allée voir une bonne amie de longue date qui lui avait écrit un message hier soir quand on est arrivé.

Je déposai la feuille sur la table puis je m'en vais me préparer un sandwich rapidement pour mon petit déjeuner. J'avais rendez-vous pour plus tard avec Merly. Il me fallait être prête à temps. En partant, j'active la fermeture automatique de toutes les entrées de la maison avant de laisser tomber la remonte control dans mon sac. En me tournant, je me suis retrouvée en face du même homme de l'autrefois.

-Oh ! Je lâche par surprise. Vous m'avez fait peur. En quoi puis-je vous aider ?

-Bonjour mademoiselle...

-Navarro... Bonjour !

-Vous êtes Molly n'est-ce pas ?

-Comment connaissez-vous mon nom ?

-N'est-ce pas vous que Peter avait largué le jour de son mariage ?

-Ah ! C'était lui aussi ? Je n'avais pas pourtant relevé la ressemblance, je me dis. Je ne vois pas où vous en êtes ? Je feins.

-On s'est déjà rencontré. La première fois, c'était il y'a 5 années.

-Quand ça vous dites ?

-Je n'ai pas besoin de citer son nom mademoiselle. Je sais que vous ne voulez pas l'entendre.

-Pourquoi ? Je tente de jouer à la dure. Vous pouvez le citer, vous savez.

-C'était au mariage de Peterson. C'est moi que vous avez bousculé au moment de vous échapper.

-Je ne m'échap...

-Si vous le dites. Mais je dois vous le dire franchement. De cette façon, ce sera très difficile de l'oublier.

-D'oublier qui ?

- Peterson, voyons. De qui d'autres on parlait à peine ?

-Vous vous trompez. Pour moi c'est un homme mort. Je ne pense plus à lui. J'ai complètement tourné la page. Et désormais, il fait parti de mon passé. Et si vous ne vous êtes déplacé rien que pour venir me rappeler ce qui s'était passé il y'a 5 ans, j'ai compris. Vous pouvez vous en aller. Je n'ai nulle envie de continuer cette conversation avec vous... monsieur.

-Non Molly. Je voulais tout simplement comprendre ce qui s'était vraiment passé ce jour-là. A l'époque je vous ai mal jugé parce que j'avais subi presque la même chose. Mais plus je vous regarde, plus j'ai l'impression qu'il y a une autre histoire. Je voudrais être sûr d'une chose. Etiez-vous la maîtresse de Peet ou sa petite amie ?

-C'est mon passé. Et je n'ai pas envie d'en parler à un inconnu. Un qui m'avait mal jugé à l'époque encore plus. D'ailleurs, cela va vous avancer a quoi ?

-Rien.

-Au revoir monsieur !

Je grimpe dans ma bagnole et démarre sans m'excuser.

-Non, mais, quel culot ! Je ne comprends plus rien. A quoi cela l'aidera de savoir si vraiment j'étais la maîtresse de Peterson ?

Tout le monde ce jour-là a pensé que je n'étais là que pour lui soutirer plus d'argent alors que c'était lui qui m'avait largué pour une riche héritière.

Un message monta sur mon téléphone.

*On se retrouvera à notre restaurant habituel ma chérie. Je ne t'ai pas vu venir alors j'en profite pour sortir régler quelque chose avec mon cher mari.

Je souris malgré moi avant de lui répondre à mon tour par message. Avec Merly on peut s'attendre à tout.

*D'accord ma chérie je serai là dans quelques minutes. J'avais un contrainte de dernière minutes.

Pendant tout le trajet, je me réquisitionnais encore des intentions de l'homme.

-Pourquoi cet homme est venu jusque chez moi pour me poser une question si simple ? Quelle en est la raison ? Serait-ce Peet qui l'avait envoyé ? Peut-être que cet homme est un enquêteur. Il cherche sûrement quelque chose. Si c'est ainsi, j'ai bien fait de lui répondre de cette façon. J'espère ne plus jamais le rencontrer sur mon chemin.

Je me donne tant de mal pour oublier cette histoire. Pourquoi ces gens ne faites que me rappeler la trahison de cet enflure ?

-Je n'aurais jamais dû me mettre en couple avec lui, j'admets avec regret.

Si seulement j'avais écouté Merly quand elle m'avait supplié de ne pas me mettre avec lui. Tout cet amour m'aveugla malheureusement. Ce n'est qu'après les erreurs que viennent les regrets. A cette pensée, une larme me perla sur la joue. Je l'essuie et me reconcentre sur la route.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022