Une riche héritière qui ne voulait pas aimer
img img Une riche héritière qui ne voulait pas aimer img Chapitre 3 Tourner la page
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Chapitre 6 La peur au ventre img
Chapitre 7 Tombé img
Chapitre 8 Une cours assidue img
Chapitre 9 Les œuvres du destin img
Chapitre 10 Quel est ce sentiment img
Chapitre 11 Dans la Tourmente img
Chapitre 12 Secret de famille img
Chapitre 13 Oui img
Chapitre 14 Notre amour img
Chapitre 15 Jalousie masquée img
Chapitre 16 Nostalgie img
Chapitre 17 La famille img
Chapitre 18 Le bonheur img
Chapitre 19 Retour à la réalité img
Chapitre 20 Premier obstacle img
Chapitre 21 Celle qu'il me faut img
Chapitre 22 Belle maman img
Chapitre 23 L'ange gardien img
Chapitre 24 Bienvenue chez moi img
Chapitre 25 La rencontre img
Chapitre 26 Les dessous des choses img
Chapitre 27 Le plan img
Chapitre 28 La vérité révélée img
Chapitre 29 Faire ce qu'il faut img
Chapitre 30 Sois ma femme img
Chapitre 31 Abandonner img
Chapitre 32 Molly, l'héritière img
Chapitre 33 Notre première fois img
Chapitre 34 C'est toi que j'aime img
Chapitre 35 Elle ne te mérite pas img
Chapitre 36 Épilogue img
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Chapitre 3 Tourner la page

***Molly Moore***

Aujourd'hui, après tout ce que j'ai subi, j'ai tout laissé derrière moi. J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour l'oublier et faire disparaître dans mon cœur tout cet amour que je ressentais pour lui. Il a choisi une autre voie. Je ne pouvais que lui souhaiter le meilleur quoique mon cœur saignait.

Peet et moi, on ne s'est jamais revu depuis son mariage. Et c'est tant mieux. En réalité j'ai tout fait pour depuis ces 5 dernières années. Je savais qu'i, m'aurait été impossible de passer à autre chose si je devais souvent le croiser. Et dépuis ce jour, je me suis jurée que plus jamais je n'allais m'engager avec une autre personne. C'était trop douloureux de recommencer... encore. Je sais maintenant ce que ça fait de se sentir trahie par quelqu'un qu'on aime de tout son cœur. Et je ne suis pas prête de retenter l'aventure.

Je me disais que je pouvais vivre seule. On vit très bien sans un homme. Ils ne sont que sources de tristesse et de désolation.

Maman m'a toujours encouragée à sortir et avoir d'autres fréquentations. Mais c'était le cadet de mes soucis. Tout ce qui m'importait maintenant c'était de devenir célèbre en tant que mannequin sans avoir à utiliser mon argent pour y arriver. Sinon qu'avec son propre talent. J'ai même décidé d'oublier le beau visage de cet homme et ses beaux yeux bleus qui m'avaient captivée pendant ces quelques secondes lors du défilé.

A mes yeux tous les hommes sont tous les mêmes. Entre eux, il n'existe aucune distinction. Ce sont tous des chiens. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. C'est seulement leurs intérêts qui les motivent. La majeure partie du temps, c'est l'argent. Et c'est pourquoi en fréquentant d'autres gens, jamais je ne mentionne le fait que je viens d'une famille riche. Souvent fois, je donne le nom de famille de ma mère au lieu de celui de mon père. Car, je sais que les gens m'accueilleront toujours à bras ouverts quand je vais leur dire que je suis Molly Moore. Tout ce que je ne souhaite pas. Car, lorsque je me présente comme Molly Navarro, on ne me regarde comme mademoiselle tout le monde. Pour ne pas dire que l'on me regardait à peine. Le monde est trop intéressé. Il n'y a que Merly qui connaît ma véritable identité. Décoste, Sony... aucun d'eux ne sache.

Au fil du temps j'ai appris à aimer ça. A certaines occasions, j'utilise celui de mon père et à d'autres celui de sa mère. Comme à ce défilé de mode par exemple. C'est celui de ma mère que j'avais utilisé. Je n'avais nulle envie que tout le monde se demande pourquoi une fille comme Molly Moore s'était retrouvée à un défilé de mode ? Comme mannequin qui plus est. Je déteste tellement entendre cette question de la bouche des gens. Personne ne veut comprendre que chacun ait sa propre passion dans cette vie. Et ceci, même les enfants des riches. Comme si toute ma vie devrait être conditionnée par ma condition d'héritière. Que je sache, l'entreprise est bien menée. Alors, je peux vivre ma vie. Être moi même.

Ce matin, comme à mon habitude, je suis descendue prendre le petit déjeuner avec ma mère.

-Bonjour maman ! Je la salue chaleureusement.

-Ma chérie, tu as passé une bonne soirée ?

-Très bien. Et pour toi maman ?

-Bien maman. Assied toi donc ma chérie. Je te sers ton petit déjeuner.

-Oui maman. Merci. J'ai une faim de loup.

-Et moi donc ?

Elle et moi, on prit ensemble notre petit déjeuner dans une très bonne ambiance tout en dialoguant. Ma mère, Elda Moore Navarro, est non seulement une mère dévouée mais aussi une meilleure amie pour moi, sa fille. On a toujours tout partagé. Même mes peurs les plus inavouables. D'ailleurs, c'est grâce à mes parents que j'ai pu surmonter ma peine de cœur d'il y'a 5 ans.

En parlant de peine de cœur, maman vient tout juste de ramener le sujet sur la table.

-Molly, ça fait maintenant 5 ans depuis ta rupture avec Peterson, ne devrais-tu pas te décider enfin à refaire ta vie ? Je n'aime pas te voir comme ça, tu sais. Je désespère tellement de te voir heureuse.

-Je suis heureuse.

-Toute seule ?

-Maman, Combien de fois il va falloir que je te dise que je n'ai p[as besoin d'un homme pour réussir ma vie ? Je ne suis pas seule. Je t'ai, toi... Merly... Sony... Décoste.nQue crois tu que j'ai besoin de plus ?

-Je ne te parle pas de réussir ta vie Molly. Les hommes sont là pour nous aimer ma chérie. Pour compléter notre bonheur. On ne peut fuir éternellement son destin. Et moi je sens que l'homme de ta vie est la et t'attend quelque part. Crois-moi quand je te parle. Tu sais que ta mère te dit toujours la vérité, elle termine en me faisant un clin d'œil malicieux.

-Je ne suis pas encore prête maman, j'avoue avec peine. Ce que Peet m'a fait n'est pas encore passé.

-Donc Peter est toujours dans ta tête ?

-Mais non maman. Qu'est-ce que tu racontes ? Je l'ai bien oublié ce chien. Mais ce qu'il m'a fait, non. Je ne redonnerai pas de si tôt la chance à un autre de me bousiller de nouveau. Mais, je ne pense plus à Peterson.

-Prouve le moi donc ma chérie, elle me lance sur un ton de défit.

- Euh non, non. Je ne vais pas me prêter à ce jeu stupide au point de vouloir relever ce défi maman. Tu ne m'auras pas comme ça.

-Bien. Je te laisse mais ma chérie. N'oublie pas ma puce. Tu as besoin de refaire ta vie, d'accord ? Elle me câline. Qui sait ? C'est peut-être en te mettant avec un autre homme que tu vas réussir par oublier Peterson complètement. Mon beau fils est là. Il t'attend quelques part.

Maman sait parfaitement que j'ai déjà tourné la page. Sauf que d'après sa logique, vu que j'ai déjà 25 ans, je devrais déjà être mariée.

-Bon d'accord maman. Mais, je ne te promets rien. Si ça se trouve, je me porterai beaucoup mieux si je devrais vivre toute seule dans ma maison.

-Sauf si tu es eunuque ma fille.

-Quoi maman ?

-Je dis : à moins que ma fille ne ressent plus de désir... du tout. Alors là, peut-être, je serai d'accord avec toi.

Je souris simplement. Ma mère et ses idées.

-Bon, je dois aller voir Merly. Je suis revenue depuis une semaine et elle ne le sait pas encore.

-Bon d'accord. Embrasse-la de ma part.

-Je ne l'oublierai pas maman.

Je monte me changer et je repars pour la maison de Merly. Elle et moi, on s'est liée d'amitié depuis la maternelle et jusqu'à aujourd'hui, nous sommes toujours amies. C'est la seule qui, jusqu'au jour d'aujourd'hui n'à pas tenté de m'extorquer en sachant qui je suis. Elle est la sœur que j'ai toujours voulu avoir et que la nature a fini par m'offrir.

Je la trouvai devant sa maison toute habillée, comme si elle s'apprêtait à aller quelques parts.

- Bonjour Merly ! Je la saluais.

-Oh non ! Elle crie de surprise. Je ne peux pas croire que c'est ma jumelle Molly qui est ici. Pourquoi tu ne m'as pas prévenue que tu étais rentrée au pays ? Tu me manquais tellement.

Merly vint me prendre dans ses bras avec joie.

-Eh bien oui. C'est moi. En chair et en os. Tu m'avais tant manqué ma chérie.

-A moi aussi petit cœur. Regarde toi.

Elle me fit tourner sur moi même.

-Je suis si désolée ma chérie, elle dit cette fois d'une voix triste. Désolée de ne m'être pas présentée aux funérailles de ton Père. Je sais comment ça peut être dur de perdre quelqu'un qu'on aime. J'étais en voyage d'affaire et mon patron ne voulait pas m'accorder les quelques jours de congés que je lui ai demandés.

-Je sais ma chérie. Dès que j'ai reçu ton appel ce jour-là, je savais que si tu le pouvais, tu serais là à mes côtés. Jamais tu ne m'à laissée seule... Nous n'allons pas rester sur le seuil de ta maison pendant toute la journée, je dis pour changer.

-Oh oui, c'est vrai. Rentrons ma belle. Je suis tellement contente de te voir que j'oublie les choses. Mes bonnes manières ? Volatilisé d'un coup.

-Moi aussi je suis heureuse de te voir ma chérie, je dis tout en la suivant. Comment va ton mari ?

A la différence de moi, Merly s'est mariée il y'a une année de cela. Comme il n'y avait que moi qui étais à ses côtés pendant tous les moments difficiles de sa vie, c'était moi qui m'étais chargée de tout. Je l'avais aidé à préparer son mariage comme si j'étais sa propre mère. La robe, le lieu du mariage, la salle de réception, l'hôtel pour leur lune de miel et toutes les autres choses ont fait partie de l'organisation ont été à mon compte.

-Sandro va bien. Il vient tout juste de se rendre au travail. Tu l'as raté de peu.

-D'accord Merly chérie... Ah ! Avant que j'oublie. Maman te salue.

-Salue la pour moi aussi quand tu repartiras d'ici.

Je m'étais à peine trouve un siège pour m'asseoir que Merly commença à me fixer les yeux en cœur. Et quand Merly me regarde de la sorte, ça ne peut vouloir dire qu'une seule chose. Elle s'apprête à aborder le sujet qui fâche.

-Il y'a quelqu'un dans ta vie en ce moment ? Raconte moi tout.

-Bien sûre que non. Que vas-tu t'imaginer ?

-Molly ça fait 5 ans que Peterson t'a trahie. Tu devrais tourner la page. Ne lui laisse pas la chance de gâcher ta vie.

-A croire qu'en ce moment tout le monde me rabâche les oreilles avec cette même histoire. Alors je vais te répéter exactement ce que j'ai dit plus tôt à ma mère. Ce n'est pas à cause de Peet que je me refuse à tomber de nouveau amoureuse. Lui là, je l'ai complètement oublié, tu sais. C'est juste que je ne suis pas encore prête à m'engager de sitôt.

-Tu es sûre que tu ne penses plus à lui ?

-Oui Merl. Tu sais que je n'aime pas te mentir. C'est la stricte vérité. L'homme qui fera battre mon petit cœur de nouveau n'existe pas.

-Ah oui ! Tu veux dire que tu ne penses à personne en ce moment ?

Mon esprit bifurque un instant vers ces beaux yeux bleus qui m'ont captivé lors du défilé. Je souris. Merly me tapote le bras.

-A quoi tu pensais ?

-...

-Ou plutôt devrais je dire, à qui ?

-Personne. Mais que vas tu t'imaginer ? Juste que ta remarque était si conne...

-Et c'est pour ça que tu étais absente ?

-N'importe quoi.

Alors que l'on parlait, Merly se leva et va vers sa cuisine.

-Tu sais, tu as de la chance de tomber sur Sandro. Il n'est pas comme les autres hommes. Selon moi les hommes ne cherchent que leurs propres intérêts. Du moment qu'ils peuvent l'avoir, rien d'autre ne compte. Et moi je veux qu'on m'aime pour ce que je suis réellement et non pas pour mon héritage. Un homme comme ça, on n'en trouve plus de nos jours.

Elle revient avec un verre dans la main et me le tend.

-Tu es chez moi, et je ne t'ai rien offert.

-Merci ma belle, je dis lorsque je récupère le verre.

-Tu finiras par trouver l'homme de ta vie tout comme j'ai trouvé Sandro, elle recommence. Tu es quelqu'un de bien Molly. Et tu mérites de trouver le bonheur ma chérie. Ne lâche pas tout si jeune. Tu sais, l'amour est si imprévisible des fois. Je suis sûre et certaine que tu trouveras chaussure à ton pied assez vite. Juste, ne ferme pas ton cœur.

-Merci baby. Je l'espère bien, je dis entre deux gorgée de jus. Tu parles comme maman. Je suis venue ici me réfugier parce qu'elle n'arrêtait pas de me saouler avec cette histoire de couple, mais toi tu recommences. A croire qu'il y a urgence.

-Peut-être que l'homme de ta vie est en route ma chérie. Qui sait ? Il a juste besoin qu'on te tire les oreilles et qu'on te ramène à la raison, elle termine amusée.

Je ris de bon cœur. Elle et ma mère quand je les écoute parler, je me demande ce qu'elles attendent encore pour me fabriquer cet homme qu'elles croient être en route. On termine jusqu'à l'après midi à parler de tout et de rien comme au bon vieux temps. A la fin, je profite pour faire un tour en voiture dans la ville. Cela fait si longtemps que j'ai arrêté. Avant, j'aimais bien sillonner la ville. Surtout les quartiers chics. Il faut dire que plus jeûne, j'ai été une vraie calamité pour mes parents. Surtout pour mon père. Comme il me manque ! Cet homme, malgré toute sa fortune, a été d'une noblesse impensable.

Je m'essuie les quelques larmes qui ont pu s'échapper de mes lacrymales malgré ma réticence et démarre la voiture. Je sillone la ville en admirant chaque recoin comme si tout était nouveau. Je finis ma course à Central Park vu que c'est non loin loin de chez moi. Je me laisse absorbée des heures par le paysage avant de traverser au musée américain d'histoire naturelle qui se trouve en face. Ces petites escapades m'ont toujours permis de me ressourcer.

Au moment de rentrer, je reçois un appel de maman.

-Où est ce que tu es Molly.

-J'ai été faire un tour...

-De la ville, je suppose.

Elle me connait que trop bien, cette femme.

-Évidemment.

-Tu aurais dû me prévenir Molly. Quand tu restes autant de temps dehors, je m'inquiète.

-Je rentre déjà. Je suis en chemin.

-Fais vite alors. Je t'attends pour le dîner.

-Oui, cheffe !

            
            

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