Une fois arrivé à bon port, je trouvais heureusement plusieurs bancs vides et je posais donc sur la première mon livre ensuite je me mis à faire mes ablutions puis je me mis à prier sur le sable, je n'avais pas le choix. Aprés avoir rattraper ma prière, je m'etalais de dos sur le banc en posant le livre juste à côté de moi avant de me mettre à égrener mon chapelet qui était enroulè autour de ma main.
Qu'Allah SWT me pardonnes mais je demandais de m'accorder Son pardon sans même ressentir une once de regret en moi. J'ai beau répéter plusieurs fois ''Astafiroulah'' mais à vrai dire si c'était à refaire, je le refairais. Prenant ensuite conscient que je jouais l'hypocrite, j'ai changé de dire en demandant cette fois ci à Allah de ne plus jamais connaître ce sentiment d'hypocrisme et de faire de nouveau de moi un homme de foi. C'est ce que j'ai du répéter jusqu'à prendre conscience que j'ai frôlé la fornication et c'est l'un des plus grands péchés, là mes larmes se sont mis de nouveau à couler : c'est seulement à ce moment là que je regrettais et le regret est un repentir alors Alhamdoulilah.
Je ne pleure pas parce que je suis une tappette ou autre mais la vérité est que dans cette dounya rien ne peut me faire pleurer à part tout ce qui touche le droit chemin d'Allah Soubkhanallah Wa ta'Allah.
D'ailleurs je me dis que si je me retrouves cette fois-ci totalement dans la rue c'est sûrement pour m'eprouver. N'oublions pas Qu'Allah n'éprouve que ceux qu'Il aime et Allah aime les endurants.
C'est avec ce point de vue que je m'endormis jusqu'à la priere de l'aube, à force de me réveiller à cette heure j'ai pris l'habitude. Je laisse mon Coran sur le banc pour acheter de l'eau afin de me rincer le visage et de faire mes ablutions pour entamer ma prière.
Ensuite j'attendis qu'il fasse un peu plus claire pour me mettre à réciter le Saint Coran sans me soucier du monde extérieur.
-Bonjour ! Ça fait longtemps ! Tu....tu as une très belle voix. Me dit un gars habillé en tenue de sport.
-Bonjour. Euh..Merci...est...ce..qu'..on...se connait ?
-Pas vraiment non mais on s'est déjà vu lorsque tu étais devant chez Astel.
-Ah euh oui. Je m'en souviens. Désolé, j'oublie un peu très vite.
-C'est pas grave ! Et qu'est-ce que tu fais ici ?
-Disons je squattes ici pour un temps.
-Tu habites dans la rue ?
-Oui. Comment est-ce que tu t'appelles ? Je ne t'ai même pas demander ton nom !
-Paul Dosantos. Se presente t'il en me tendant la main.
-Karim Aidara ! En lui saisissant la main.
-Bon je vais y aller, je ne dois pas être en retard au travail. Dit il en regardant sa montre. Tu restes là ?
-Oui je crois.
-Ok mec ravi d'avoir fait ta connaissance !
-Tout de même.
Aprés la prière de Tisbar (Dohr), il revint à nouveau habillé cette fois ci d'un costume super égalant. Il vint jusqu'à moi avant de retourner à sa voiture pour sortir un sachet et de revenir à nouveau.
-Tiens, c'est pour toi ! Dit il en me tendant le sachet.
-Merci. Souris je en prenant le sachet qui contenait de la boisson, de l'eau, du yaourt et un hamburger.
-Pas de quoi ! Ajoute t'il en partant à nouveau.
Le téléphone que j'avais complètement oublié se mit à sonner dans ma poche. Ça devait sûrement être Astel pensais je avant de décrocher.
/Conversation téléphonique/
-Allô mon amour. Tu me manques déjà beaucoup. Comment tu vas ?
-Je vais bien. Tu es arrivée ?
-Oui mais je suis tellement fatiguée à cause du décalage horaire.
-Alhamdoulilah. C'est normal. Repose toi un peu, après ça ira mieux.
-Oui mais avant je vais appeler mes parents d'abord et je leur dirais que tu leur passe le salut.
-Non. Non. Ne leurs dis rien à propos de moi.
-Sois pas timide mon coeur ! Allez prends soin de toi. Bisous. Dit elle avant de raccrocher.
/Fin de la conversation téléphonique/
Je me demande ce que sera ma vie si ses parents apprennent que même en étant dehors, je continue à être en contact avec leur fille.
Ça fait déjà deux semaines que j'essaye de survivre dans la rue mais heureusement le point de positif c'est que j'ai à nouveau récupérer toute ma foi en Allah, j'ai l'impression de renaître une nouvelle fois et je n'echangerais ce sentiment pour rien au monde. C'est décidé, plus jamais je ferais ce qui pourrait me faire reperdre ma foi, plus jamais même si je dois me mettre le monde à dos bah alors tant pis car quand Dieu est avec peu importe qui est moi.
Mis à part ça, Paul et moi sommes devenus très bons amis, il venait très souvent me donner compagnie et chaque jour il m'amenait à manger. Je le remercierais jamais assez.
En ce qui concerne Astel, on s'entend toujours par le téléphone qu'elle m'a donné qui se fait charger par Paul mais on a jamais eu de conversation tournant autour de notre relation, pour nous deux le mariage c'était déjà acquis donc on a jamais trouvé nécessaire d'en reparler.
-Salut !
-Salut ! Répondis je. Puis je vous aider ?
-Oui.
-A quel propos ?
-A propos de Astel.
-Astel ?
-Je suis le père de Astel.
-Ah. Dis je simplement en fermant le Coran que j'étais encore de lire.
-Alors c'est tout ce que vous êtes ? C'est tout ce que vous valez ? Un sans domicile.
-Oui c'est ce qu'Allah a voulu de moi Alhamdoulilah.
-Épargnez moi vos excuses bidons. Je ne suis là que pour te dire d'arrêter la relation que tu entretiens avec ma fille.
-N'est-ce pas à elle que vous devez en parler.
-Vous auriez alors compris que je ne veux pas lui faire de mal et que ce sera donc vous qui lui en fera en mettant un terme à votre relation. Je te donnerais un appartement et un chèque d'un million tant que tu t'en vas loin d'elle. Comprenez que j'ai consacré toute ma vie pour qu'elle devienne ce qu'elle est aujourd'hui, Astel est le seul enfant que j'ai donc ce n'est sûrement pas pour qu'elle se marie avec une personne de ton espèce. Je lui ai déjà choisi un bon mari avec qui elle restera jusqu'à la fin de sa vie.
-Monsieur pour tout le respect que je vous dois, j'aimerais que vous sachez que rien n'est acquis dans cette vie et demain il se peut que moi je deviennes un homme de votre espèce et que vous, vous soyez un de la mienne. Quant à votre argent vous pouvez le garder, j'accepte votre décision car pour moi il n'y aura jamais de mariage sans l'accord des parents.
-C'est dommage qu'avec une mentalité pareille et surtout avec une si bonne éducation que tu manques d'argent. Ce serait la seule chose qui tu n'a pas qui fait que je ne peux te donner la main de ma tendre fille.
-Donc c'est pour ça que vous m'avez fait mettre à la rue et que vous ne vouliez de moi ? C'est pathétique.
-Les gens comme nous n'utilisons pas la manière la plus facile. Il fallait bien que tu comprennes dans quelle famille se trouve Astel.
-Je l'ai compris.
-Bien alors je n'ai plus qu'à l'appeler ! Dit il en composant sur son téléphone avant de mettre le cellulaire sur son oreille.
Je le suivais des yeux sans rien dire. Si Allah a donné de la richesse à certaines personnes c'est pour qu'ils aident leurs semblables et sûrement pas pour qu'ils se la jouent en enfonçant d'avantage les pauvres gens comme moi. C'est malheureux parce qu'ils ne comprendront le poids de leurs actes qu'après la mort.
/Conversation téléphonique/
-Allô ! Oui ma chérie c'est papa. Comment vas tu ? ..... Ah d'accord tu es très courageuse.... Haha...je vois que tu es la sosie de ta mère. Non pas du tout.....tu sais le numéro de ton copain que tu m'as donné...oui je l'ai tracé et c'est comme ça que je l'ai retrouvé... oui...oui..j'en suis sûr que c'est lui....oh...oui il est très beau je l'avoue..... mais malheureusement je t'apporte une mauvaise nouvelle... en fait....je lui ai parlé du mariage...oui je lui ai clairement dit de m'amener que du cola vu sa situation pour que je lui donne ta main comme ça vous serez mariez et à ton retour tu pourrais aller vivre avec lui....oui je lui ai tout dit et il m'a répondu que finalement ce n'était pas une bonne idée et qu'il ne voulait pas de toi comme femme....ah c'est ce qu'il m'a dit. D'ailleurs je suis juste devant lui, attends que je te le passes. Sourit il avant de me tendre le téléphone que je saisis.
-Allo....
-KARIM EST-CE QUE C'EST UNE BLAGUE ? Hurla t'elle en reniflant, elle était entrain de pleurer.
-Eh bien, je...
-DIS MOI JUSTE SI C'EST VRAI OU PAS ? KARIM COMMENT AS TU OSÉ ME FAIRE ÇA ? TU AS JURÉ PAR ALLAH SWT, TU VAS BRULER EN ENFER. TU N'ES QU'UN MENTEUR ET UN SALOP.
-Astel c'est pa....
-S'il...te...plaît. Dis moi juste que c'est une blague. J'ai dit à mon père de faire le premier pas juste pour toi alors que jamais de toute ma vie, je n'ai osé lui parler d'homme et c'est comme ça....que tu me remercies ?
-Je...suis désolé mais tout ça est vrai...
-Je ne veux plus t'entendre. Raccroche t'elle.
/Fin de la conversation téléphonique/
-Vous êtes satisfait maintenant ?
-C'est un mal pour un bien, elle s'en remettra. Cependant êtes vous sur de ne rien vouloir en échange parce que là vous êtes vraiment pas bien.
-Tenez, c'est à votre fille ! Dis je en lui tendant le téléphone portable que m'avait donné Astel. Au revoir ! Ajoutais je à son encontre avant de me reconcentrer sur mon livre.
Lorsque j'entendis ses pas au loin, j'essayais de pas trop de penser à ce qui venait d'arriver mais c'était vraiment impossible.
-Gros lèves toi, c'est fini la rue maintenant ! Me dit la voix de Paul par derrière
-Qu'est-ce que ça veut dire ?
-Que désormais tu viendras vivre chez moi avec ma famille.
-Tu es sérieux ? M'exclamais je.
-Oui je suis très sérieux, ça fait déjà quelques semaines qu'on se connait, j'ai appris à te connaître et je sais que tu es quelqu'un de bien.
-Je te remercie.
-Pas de quoi, tu es devenu comme mon propre frère maintenant. Mais il y a quand même un petit problème.
-Dis moi.
-Mes parents sont très chrétiens et ils n'ont jamais eu d'amis musulmans appart dans le passé et ces derniers se sont pas très bien comporter avec eux sous prétextes qu'ils ne sont pas de la même religion. Donc vu que mes parents sont tous les deux rancuniers, ils se sont jurés de ne plus avoir affaire à des musulmans. Explique t'il en se grattant nerveusement la nuque.
-Alors je n'ai rien à faire là-bas. Dis je avec désespoir.
-Si mais il faut que tu leurs mente.
-Sur ma religion ?
-Oui.
-Je n'ai jamais reçu autant de manque de respect de toute ma vie.
-Wow ! Wow ! Ne t'énerve pas.
-Paul je refuse catégoriquement de me cacher de ma religion plutôt mourir sur ce banc.
-Non, non. Bon ok mais tu pourrais prier en secret alors et faire tout ça en secret s'il te plaît ?
-C'est très gentil de ta part mais il serait bien meilleur pour nous deux que je reste ici. Cela me suffit largement tu sais.
-Écoute mec je te le demande encore une fois de venir vivre avec moi.
-Pourquoi tu y tiens tant ?
-Dis moi quel genre d'amis je serais si jamais je te laissais dehors alors que chez moi il y a plusieurs chambres inoccupées.
-......
-Allez prends ton livre et on y va. De tout façon c'est moi qui entretient la maison, ils ne peuvent que parler et rien de plus.
-Je te suis !
C'est comme ça que l'on prit place dans sa magnifique voiture, il en profita pour me faire connaître un peu plus la ville en me donnant les noms.... Paul savait que j'étais pas très à l'aise de partir vivre avec lui et c'est pourquoi il faisait tout pour me distraire jusqu'à notre arrivée devant une grande maison bon elle n'était pas tellement grande mais voilà quoi, elle avait du volume.
-Karim est-ce que tu m'entends ?
-Euh non. Excuse moi qu'est-ce que tu disais ?
-Je te disais qu'on est arrivé et que tu pouvais descendre. Sourit il sûrement amusé par mon comportement.
-Ah oui. Dis je simplement en descendant de la voiture avec le Saint Coran à la main.
-Ça, je vais le garder dans mon sac.
-Oui tiens ! Répondis je en lui tendant le livre.
-D'accord. Maintenant on y va ! Me dirige t'il vers la porte où il y avait 2 hommes.
-Bonsoir. Idrissa mets la voiture dans le garage s'il te plaît ! Ordonne t'il gentiment à l'un d'eux en lui donnant la clé.
Ensuite l'autre homme se chargea de nous ouvrir la porte en me saluant chaleureusement ainsi on entra en premier dans une cour très spacieuse, il y avait une petite piscine, tout à côté se trouvait une pergola magnifiquement décoré et une petite véranda. Ensuite nous prenions la porte centrale pour entrer dans un salon coordonnée à une salle à manger, des escaliers à l'opposé de tout ceci qui devait sûrement prêté à un sous terrain ainsi que des escaliers qui devait mené à d'autres étages. Moi qui disait que ce n'était pas une grande maison me voilà duper.
En tout cas, Ma survit dans cette maison allait être difficile, ça je le sens.
-Bonsoir Maman, Bonsoir Papa. Salua Paul.
-Bonsoir Chéri ! Répondit sa mère en me regardant avec dédain de haut en bas.
-Bonsoir filston. Qui est-ce ?
-As salam...
Paul me donne un coup de coude discret pour me dire de me taire parce j'allais faire une erreur en les saluant de façon islamique.
-C'est Karim, un très bon ami à moi...et....
-Pardon tu parles de....de cette poubelle ? Déglutit elle.
-Maman !
-Bah quoi Paul tu l'as bien vu non ? Il ne peut pas être ton ami, c'est impossible.
-Et c'est un musulman ? Demande mon père pour ajouter de l'huile sur le feu.
-Oui il est musulman.
-C'est pas vrai mais tu te fiches de moi en fait. Un musulman ? Mais tu as perdu la tête ou quoi ?
-Je ne suis ni fou ni malade. Et cette poubelle dont vous parlez va vivre dans cette maison, vous savez pourquoi ? Parce que c'est ma maison et c'est moi qui décide.
-C'est peut être ta maison mais nous sommes tes parents et tant que nous sommes en vie c'est nous qui avons le pouvoir sur toi, pas le contraire. Répond son père.
-Oui et c'est ce que j'ai toujours fait mais cette fois je ne vous écouterais pas. Si je dis que Karim vivra ici c'est parce qu'il vivra ici, un point un trait !
-Non mais voyez vous ça ! S'exclame à nouveau sa mère en tapotant des mains.
J'étais tellement en colère que si je n'avais pas assez de respect pour Paul, j'aurais péter un câble avant de sortir de cette maison.
-Paul tu devrais....
-Karim s'il te plaît ne t'en mêle pas. Ma décision est déjà prise et toi tu resteras là. Ne t'en fais pas, je savais déjà à quoi m'attendre. Viens je te montre ta chambre. Dit il en étant sur le point de sortir lorsqu'il fit face à une jeune femme, lui ressemblant beaucoup ça devait sûrement être sa soeur.
Ils se font la bise et c'est juste après que celle-ci remarquait ma présence avant de grimacer.
-Depuis quand les clochards ont ils le droit de venir au salon ? Cligne t'elle des yeux.
-Il.n'est.pas.un.clochard. Prononce Paul.
-Et qui c'est ?
-Bah devine quoi ma chérie, aujourd'hui ton sublime frère nous a ramener cet individu nous disant qu'il allait désormais vivre avec nous. Explique son père.
-Quoi ? C'est une blague ?
-Et le pire est que c'est un musulman. Ajoute sa mère.
-Mais maman le laisse pas faire.
-Ah mais je n'y compte pas. Paul ! S'adresse t'il à son fils. Je ne vais pas accepter une telle humiliation dans ma famille donc c'est soit tu laisses cet individu retourner d'où il vient avec les ordures soit moi je quitte cette maison. Renchérit sa mère sur un ton très sérieux.
Je jette un coup d'œil à Paul et ce dernier avait l'air d'être autant choqué que moi.
À le voir je devine que son choix est fait, j'allais une nouvelle fois retourner à la rue, celle qui m'a vu grandir et subsister.
-Retires ce que tu viens de dire maman. Lui répond Paul sur un ton menaçant.
-C'est soit lui soit moi. Je ne retires rien du tout.
-Dans ce cas tu sais où se trouve la sortie. Peut être que savoir ce que ça fait d'être dehors te permettra de voir la vie autrement ! Renchérit finalement son fils avant de prendre les escaliers suivit par moi sous les regards ahuris de sa famille entière.
Nous montions jusqu'au troisième et dernière étage où il y avait une porte à gauche et deux portes à droite. Il prit celle de gauche.
-Voici ta chambre à partir de maintenant ! Dit il en ouvrant la porte avec un sourire.
J'hochais la tête et y entra. C'était drôlement très bien décoré, spacieuse et surtout bien entretenue pour une chambre d'amie : un double lit, un clim, deux tables de chevets, deux armoires, une penderie, un espace salon avec des canapés et des fauteuils sans oublier le petit bureau tout à côté où il y avait une table et une chaise.
-Qu'est-ce que c'est ? Demandais je en regardant la porte qui se trouvait aussi dans la chambre.
-Ouvre pour voir !
Je me dirigeais vers la porte et découvre une salle bain paradisiaque, je n'en avais jamais vu une d'aussi belle de toute ma vie. La blancheur de ses murs était époustouflante. Il y avait deux serviettes, deux peignoirs, des sandales sur la chaussée ainsi que du savon, des gants de toilettes, du gel de bain et tout autre chose nécessaire et même inutile à mon goût.
-Tu es sûr que tu ne t'es pas trompé de chambre ? Questionnais je à Paul en sortant des toilettes.
-Pourquoi dis tu cela ?
-Il y a beaucoup de choses et c'est beaucoup trop spacieux pour une chambre d'ami je trouve.
-C'est parce que ça fait une semaine que je prépare ta venue dans cette maison. Va voir l'armoire et la penderie.
Ainsi donc j'ouvrais l'armoire et la penderie, je fus submergé par autant de beaux habits de tout genre en plus et les chaussures n'en parlons même pas.
-Tu es pas sérieux. Al hamdoulilah. Tu as fait tout ça pour moi ? Qu'Allah te guide et te protège.
-Amen ! Sourit il. Et c'est la seule chambre où il n'y a pas de croix etc.... J'espère que ça te plaît ?
-C'est même pas une question que tu me poses là. Bon allez je te laisse te reposer....
-Attends comment tu connais ma pointure ?
-Je vois que tu n'en reviens toujours pas mais on a la même pointure c'est du 41 et physiquement on a la même taille et la même corpulence. Mon instinct ne me trompe jamais. Tiens. Me tends t'il mon livre et les clés de la chambre. Allez repose toi bien.
-Merci ! Répondis je en posant ma main droite sur mon coeur.
-Si tu as besoin de quelque chose dis moi, ma chambre est la première à droite !
-Comptes sur moi.