De rien à multimillionnaire
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Chapitre 3 Chapitre 03

Sans plus attendre, je repars voir mon maître coranique.

-Si ce que vous dîtes est véridique ! Je veux savoir s'il y a un moyen d'éviter tout ça ?

-Non mon petit. Il y a pas moyen, c'est ce qu'on appel le destin et Allah est plus savant que nous tous. Quoi que puisse être ton destin, essaie de ne jamais fermer les yeux sans demander pardon et de revenir vers Allah après tes péchés. Si Il veut te guider alors Il te guidera et tu seras à nouveau dans le droit chemin car Allah guide qui Il veut et égare qui Il veut.

-Mais maître comment pourrais je commettre une faute volontairement puis demander pardon à Allah. C'est un manque de respect vous croyez pas ?

-Allah est Pardonneur, c'est le Tout Miséricordieux et le Très miséricordieux. Place ta confiance en Lui et ne désespère pas de Son pardon tant que tu te repentit. Me sourit il.

-Et vous dites ça comme ça ! Je suis Son serviteur et je me dois d'éviter tout ce qui pourrait m'égarer de Son chemin.

-Tu ne pourras jamais éviter ton destin et nul n'est parfait en dehors d'Allah. Tu le sais !

-Bon d'accord ! Ne m'oubliez pas dans vos prières s'il vous plaît.

-Je n'y manquerais pas.

Suite à ça, je m'en vais prendre mon bain puis je me remis à nouveau à apprendre le Coran. J'en étais à la 96eme Sourate Al-Alaq (l'adhérence), j'allais certainement terminer le Coran Inshallah dans une semaine et cela me prendra une autre semaine pour tout réviser à nouveau, à la troisième semaine je ferais les points, je ferais mon récital coranique entière puis enfin j'obtiendrais mon diplôme, j'aurais le droit de savoir dans quelle mairie retirer mon extrait de naissance pour quand on me le demandera et au final je m'en irais.

Pendant toute la soirée et même la nuit je n'avais pas le morale, mon avenir je l'avais imaginé autrement c'est à dire être un homme très pieux qui quoi qu'il arrive restera dans le dîne. Toute ma vie c'est la religion et tout mon objectif c'est d'oeuvrer mon au-delà et d'aider les gens égarés à se repentir mais là quand mon maître coranique me prédit mon avenir, j'ai l'impression que le ciel me tombe sur les épaules. J'avais mon chapelet à la main en répétant sans cesse '' Allahouma ighfirlih'' qui veut dire ''Seigneur pardonnes moi'' jusqu'à ce que ma joue se remplissent de larmes. Je n'en avais pas encore conscience jusqu'à ce qu'une larme atterit sur ma main, je m'en voulais alors que je n'avais encore rien fait. Ma foi en Allah est si élevé que rien que le fait de savoir que cela baissera me rends vulnérable. Du revers de la main, j'effacais mon visage larmoyant avant de me lever de la natte et tombais nez à nez sur mon maître qui me regardait toujours avec son éternel sourire.

J'ai vraiment l'impression que ma situation l'amuse pourtant moi je ne le trouvais pas du tout drôle.

-Pensez vous que vous serez délaissés, cependant qu'Allah n'a pas encore distingué ceux d'entre vous qui ont lutté et qui n'ont pas cherché des alliés en dehors d'Allah, de Son messager et des croyants? Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Traduction de la Sourate At-Tawba verset (9:16) . Me dit il.

-Dis: «Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance». Traduction de la Sourate At-Tawba verset (9:51). Lui répondis je avec un sourire.

-Alors dorénavant tu n'as plus de raison d'être dans un état pareille. C'est le cœur ! Et la foi toi tu l'as dans le cœur Karim Aidara. Va dormir et ne te préoccupes pas. Allah est Clairvoyant

-Oui j'y vais de ce pas, je te remercie ! Lui souris je.

Le lendemain j'allais beaucoup mieux moralement parlant, j'avais remis mes idées en place et je me suis dit que rien ne m'arrivera en dehors de ce qu'Allah m'a prescrit et qui sait mieux que Lui ? Personne donc ce que m'a dit le maître ne se passera que si Allah le veuille.

Vu que je devais être à mon lieu de travail pile à l'heure, je suis donc sorti de la baraque à 13h50mn, comme elle habitait juste derrière moi. Comme je l'avais calculer, à 14h j'étais déjà devant la porte de la maison où était inscrit ''Villa 1540" je sonnais deux fois de suite attendant une réponse.

-Entre ! C'est pas fermé. Me crie t'elle.

Sans plus attendre, je fis ce qu'elle me dit et j'allais m'installer sagement dans le salon vu que c'était la première chose auquel j'ai fait face. Chapelet à la main, je continuais mon tasbih puis quelques minutes après la femme apparut judte devant moi avec un très beau sourire habillée d'un soutien gorge et d'un sous fesse.

Mon chapelet me tombe des mains involontairement et son sourire augmenta d'avantage mais cette fois ci en s'approchant de moi.

Chapitre 5

-Dis moi est-ce que tu aimes ce que tu vois ?

Je dois l'avouer, j'étais submergé par sa très belle taille de mannequin. Aucune imperfection Mashallah !

Karim Aidara reprends toi ! Me souffle ma conscience.

-Ne t'approches pas de moi ! La prévenais je en reprenant mon chapelet pour me mettre debout.

-Mais....tu....

-C'est quoi cette façon de s'habiller et devant un homme en plus ? Écoutez madame....

-Mademoiselle, d'ailleurs je m'appelle Astel et puis arrête de me vouvoyer. S'énerve t'elle.

-Ok Astel. Je crois que finalement je vais partir. Ce n'est absolument pas ce qui était convenu mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête habillé comme ça ? Tu as absolument perdu la valeur que je vouais pour les femmes. C'est ecoueurant !

Elle se crispe en baissant la tête, signe qu'elle avait honte.

-Je m'en vais ! Dis je en sortant.

-S'il....te... plaît...je...

-Ne.me.touches.pas. Prononçais je en esquivant sa main qui allait se poser sur mon épaule.

C'est en colère que je retourne à la baraque et comme de coutume je retrouvais le maître à sa place initiale se trouvant dans la véranda.

-Tu es déjà de retour ? Me dit il.

-Maître je suis vraiment très en colère, je.....

-Je sais tout !

-Comment ça tu sais tout ?

-En allant chez elle tu l'as trouvé presque nue !

-Alors....vous...voyez vraiment ?

-Ça me rassure que tu n'es pas prétexté que je t'ai suivit ! Rigole t'il.

-Ce n'est pas drôle. Je n'ai vraiment pas aimé de la voir comme ça, j'accorde une si grande valeur à la femme que ça m'a mis en colère de la voir s'exhiber devant moi presque nue. Tu aurais du le voir maître, elle est si jolie si belle si magnifique mais malheureusement elle a perdu tout mon estime, c'est fini. Je ne veux même plus la voir.

-Qu'est-ce qui te mets autant en colère Karim ?

-De la voir comme ça. Voyons. Une femme ça se respecte.

-Moi je crois que c'est le fait que tu aurais aimé qu'elle se comporte autrement jusqu'à ce que vous en arriviez à ce stade là c'est à dire après le mariage. Tu es fou de rage parce que maintenant qu'elle a fait ça, tu perds ton objectif de vouloir la connaître et tu n'as plus aucune envie d'aller plus loin.

-Mais qu'est ce que vous racontez maître ! Pfff ce n'est pas du tout ça.

-C'est juste mon point de vue Aidara.

-Je vais aller prendre de l'air.

Le lendemain, vers 14heures alors je venais de terminer ma prière, j'avais décidé de chercher un travail lorsqu'une voiture me bara la route et Astel en sortit.

-Bonsoir Karim ! Me dit elle avec une mine angélique.

-Bonsoir. Comment est-ce que tu connais mon nom ? Et qu'est-ce que tu veux ?

-Que tu viennes travailler chez moi. Connaitre ton nom n'est pas quelque chose de difficile pour moi.

-Je ne suis plus intéressé par ce travail ! Si tu me permets ! Dis je en déviant son chemin pour m'en aller.

-Non attends ! Tu étais là pour le travail pourquoi ça ne t'intéresse plus ?

-Parce que tu étais habillé de la façon la plus mauvaise qu'il soit devant un inconnu.

-Tu étais dans ma maison je te signale !

-Et tu savais que j'allais venir, tu aurais pu être un peu plus pudique au moins.

-J'avoue que j'ai eu tort de faire ça mais c'est promis que je ne recommencerais plus jamais. C'était une erreur, on en fait tous non ?

-.......

-Monte ! Je te ramène ! Me dit elle en rejoignant sa voiture.

Sans lui répondre, je pris place sur le côté passager et à peine 10 minutes, on était arrivé chez elle.

-Est-ce que je peux avoir une chaise pour m'assoir devant la porte ? Demandais je une fois devant la porte.

-Oui, il y a une chaise juste dans la véranda, tu peux le prendre. Me dit elle en entrant suivit de moi.

J'installais donc la chaise devant la maison puis en regardant le paysage et les alentours, je commençais à égrener mon chapelet que j'avais enroulé autour de mon poignet. Un jeune homme qui devait certainement être plus âgé que moi me salua d'un signe de tête avant de démarrer sa voiture.

C'était très peu mais les gens comme moi n'en ont pas l'habitude alors je trouvais que c'était très gentil de sa part. Vous savez je ne demande pas la lune ni le soleil juste un simple sourire pour me montrer que je suis considéré en tant qu'être humain dans cette société m'irais très bien.

-Ma bonne t'appelera lorsque le repas sera prêt et fais comme chez toi quand tu auras un besoin. Me dit Astel qui s'apprêter à partir.

-Oui, je n'y manquerais pas ! Lui répondis je.

-Bon j'y vais ! À tout à l'heure.

-In Sha Allah.

Rester là à ne rien faire, m'ennuyais vraiment moi qui a l'habitude de bouger d'une ruelle à une autre. Mais heureusement que je m'amusais à réciter le coran et cela me procurait un bien inouï.

-Bonsoir ! Euh le repas est servit ! M'annonce la bonne.

Je me levais donc pour la suivre à l'intérieur, elle avait dréssé la table uniquement pour moi enfait c'est ce que j'ai compris vu qu'il n'y avait qu'une seule chaise autour de la table : en plus d'un riz à la viande magnifiquement ornée, il y avait du yaourt, de la salade de fruit, du jus naturel ainsi qu'une bonne part de gâteau au chocolat. Waouw ! J'en perds les mots.

Je regarde la bonne en clignant des yeux.

-Vous êtes sur que c'est pour moi ? Euh tout ça ?

-Oui c'est une ordre de ma patronne ! Il y a un petit mot pour vous juste là. Bon appétit. Dit elle simplement avant de s'éclipser.

Je m'installais donc puis je fis une petite invocation comme j'en avais l'habitude avant de lire le petit mot ''Pour me faire pardonner ♥" signer Astel.

Ceci eut le réflexe de me faire sourire avant de me mettre à manger. Je n'avais jamais autant manger de toute ma vie en plus le repas était succulent. Un vrai cordon bleu. Quand j'eus fini, j'allais debarassé la table lorsque la bonne reaparrut à nouveau.

-Non, laissez. Je m'en occupe ! Annonce t'elle en saisissant les plateaux que j'avais en main.

-Vous êtes sur que.....

-C'est pour ça qu'on me paie !

-En tout cas c'est très bon ! Vous l'avez cuisiné ?

-Euh non, c'est la patronne !

-Hum mais merci quand même.

-Je vous en prie !

C'est avec un sourire reconnaissant que je retournais à mon poste et ce jusqu'à la prière de 17heures.

-Excusez moi, où est ce que je peux prier ? Demandais je à la bonne.

-Le tapis de prière se trouve sous la table de chevet du salon juste là. Vous pouvez également y prier. Me montre t'elle du doigt.

-Merci.

À la fin de ma prière, je commençais à égrener de nouveau mon chapelet en restant cloîtré devant l'entrée attendant l'arrivée d'Astel.

Et quand elle fut de nouveau de retour, je l'a laissais rentrer pendant quelques minutes avant d'aller à sa rencontre pour lui dire que je m'en allais.

-Bonsoir Karim ! S'enquit cette dernière dès qu'elle me vit pénétrer le salon.

-Bonsoir.

-Tu...es quelqu'un de très pieux n'est-ce pas ? Questionne t'elle en jetant un coup d'œil sur mon chapelet.

-On fait ce qu'on peut ! Haussais je les épaules. Je...je.. te remercie pour le déjeuner et j'ai aussi lu ta phrase, tu n'avais pas à faire ça.

-Je sais mais je tenais à le faire. Je me suis très mal comporté la première fois. Est-ce que tu as aimé ? Demande t'elle en se levant du canapé pour se tenir très près de moi.

-Oui, j'ai beaucoup aimé.

-Ça me réchauffe le cœur. Ajoute t'elle avant de me faire un bisou sur la joue. Tu sais Karim, tu es le premier homme à me repousser et je trouve que tu es quelqu'un de bien.

-Euh d'accord...À demain In Sha Allah. Répondis je en m'éloignant le plus d'elle.

-À demain ! Au fait comment est-ce que tu t'appelles comment ? Ton nom complet.

-Karim Aidara.

-Je comprends pourquoi tu es aussi beau. Tiens, c'est pour le transport ! Dit elle en me tendant un billet vert.

-Merci mais je n'habite pas loin. Au revoir ! Rétorquais je en sortant de la maison.

-Au revoir ! Me répond t'elle.

On en était à la fin du mois, j'avais enfin terminer le coran Alhamdoulilah et je savais dans quelle mairie retirer mon extrait de naissance. Mon maître ne m'a jamais parler de ce que devenais mes parents mais je comptais bien le savoir et retourner chez moi avant d'entamer la construction de mon avenir. Je dois quitter la baraque dans une semaine et je n'ai déjà encore rien préparer mais j'ai le temps, d'ici 7 jours, je trouverais certainement une idée In Sha Allah.

-Oustaz (maître) j'ai reçu mon salaire. Voici la moitié de cette somme ! Je voulais vous là donner hier soir mais vous étiez très occuper alors je me suis dit que j'allais attendre maintenant.

-Je suis fière de toi Aidara et c'est gentil que tu me voues autant de respect mais je ne toucherais pas à cet argent. Tu t'es dévoué alors je te l'offre à nouveau.

-Mais il était convenu de partager toute somme avec toi.

-Je sais mais ton cas est différent, tu vas quitter le bercail dans une semaine. Il est mieux que tu économise. Je serais égoïste de prendre la moitié de ton salaire.

-Oui merci beaucoup !

-Je t'en prie !

-Maître il y a une chose dont j'aimerais te parler.

-Dis moi tout

-Astel...je..je ressens des choses pour elle et je crains que cela ne soit pas halal.

-Mon fils ressentir des choses pour son prochain n'est pas un acte que l'on contrôle alors je dirais qu'avoir des sentiments n'est pas haram mais c'est qu'on fait avec qui le rend haram.

-Tu sous entends le mariage ?

-Oui.

-Mais je n'ai rien, je suis fauché et je peine même à me prendre en charge alors qu'en sera t'il si je la marie.

-C'est pas l'argent qui fait le mariage.

-Dans le monde dans lequel on est, je crains que oui.

-Hum. Est-ce qu'elle sait pour tout ça ?

-Non, non...je laisse rien paraître.

-Et est-ce qu'elle sait qui tu es ?

-Non pas vraiment.

-Tu sauras que c'est la bonne lorsqu'elle t'aimera pour ce que tu es, dans le cas contraire tu sais ce que tu as à faire.

-........

-Aidara ne me dis pas que tu as honte de lui dire que....

-Non. Non. Bien sûr que non maître. Je suis fière de ce que je suis mais....je suis perdu.

-T'en es qu'à ton début. Si tu savais tout ce qui t'attend, cette situation te paraîtra être comme de l'eau de roche.

-Bon eh bien je ne veux rien savoir alors. À ce soir ! Lui dis je avant de sortir pour aller chez Astel.

Astel, cette femme j'ai un peu appris à la connaitre, de temps en temps elle amenait une chaise près de la mienne devant la maison et on se mettait à discuter pas de nous mais des plaisirs de la vie, de ce qu'on aimerait faire et autres mais jamais de choses personnelles parce que je m'étais posé des limites vis à vis d'elle. Bref j'ai appris qu'elle faisait une formation de sage femme d'ailleurs ces temps-ci elle est en période d'examen c'est pourquoi son boulot s'amplifier de ce fait elle partait avant que je n'arrive et elle arrivait après que je sois parti pendant les rares fois où elle était là, elle passait tout son temps à lire et à rédiger des dossiers de je ne sais quoi. Quand j'ai su que c'était important à ce point, je me suis mis à lui donner quelques petites astuces pour mémoriser facilement, je n'ai peut être pas fait l'école mais je ne suis pas idiot non plus et même je n'ai pas arrêter de stresser pour elle. Qu'Allah SWT lui accorde son examen.

C'était une personne très très entreprenante et très ambitieuse d'après ce que j'ai pu constater donc elle l'aura mériter.

Mis à part ça, Astel se faisait côtoyer par tout genre d'hommes qui lui faisaient sûrement la cour mais ce qui m'a le plus surpris c'est qu'elle ne cessait de les renvoyer quoi qu'ils puissent faire où amener. Elle leur montrait tout à fait le contraire de ce que je connais d'elle et à chaque fois que j'étais présent devant ce genre de spectacle, je ne pouvais m'empêcher de rire. Mais bon au moins je sais qu'elle n'est pas une arriviste et que finalement ce que j'avais vu d'elle la première fois c'était sûrement une erreur de sa part car après cela j'ai connu une toute autre personne: gentille, souriante, solidaire, sincère indépendante et surtout très caractérielle, le seul bémol est qu'elle négligeait très souvent sa prière.

Néanmoins je dois avouer qu'elle m'a un peu rendu vulnérable, il m'arrivait de me surprendre entrain de penser à elle.

Mon avis sur Astel a changé du tout au tout, elle me plaisait beaucoup, Qu'Allah SWT me pardonne de dire ça mais je me sentais très inférieure à elle: nous étions des personnes de deux mondes différents c'est pourquoi je n'ai jamais trouvais nécessaire de lui en parler même si elle fait souvent des gestes ou qu'elle me sort des phrases qui peuvent avoir le sens que ce que je ressens pour elle est réciproque.

Je sonnais à la porte et je fus surpris de la voir avec les yeux qui pétillent en sautillant légèrement. Elle était drôlement très en bonne humeur aujourd'hui. Habillé d'un taille basse, ses mèches blondes attachés en un chignon et son visage sans aucun maquillage pour une première fois lui apportait un air innocent.

-Pourquoi tu es aussi de bonne humeur aujourd'hui ?

-Entre ! Je t'expliquerais tout. Me tire t'elle à l'intérieur de la maison puis les mains sur mes épaules elle me précipita au salon avant de me pousser légèrement de façon à ce que j'atteris sur le canapé.

-Devine ! Me dit elle en applaudissant.

-Bah...je...suis...nulle en devinette ! Dis je en me grattant la nuque, signe que j'étais un peu gêner.

-Allez, essaie !

-Tu as un nouveau travail ?

-Non. Essaie encore !

-Tu as fini ton examen !

-Oui mais c'est pas ça.

-Tu vas te marier ?

-Non. Bien sûr que non mais qu'est-ce que tu es nulle toi. Ohlolo. Alors écoute moi bien et continues ma phrase: j'ai....

-J'ai déménagé ! Continuais je aussitôt.

Elle se tord de rire avant de me faire non de la tête.

-J'ai réussi mon examen haut la main ! M'annonce t'elle.

Instantanément j'eus le réflexe de courir vers elle, de la soulever en faisant le toupie pendant qu'elle hurlait que je la dépose en riant à gorge déployer. Par inadvertance, je trébuchais et je tombais de dos sur le tapis et elle atterrit à son tour sur moi, nos visages séparés qu'à un doigt.

Nous nous échangeons un regard plein de sous entendu, nos respirations devenaient profondes à cause du tournis que l'on avait mais quand je repris mes esprits, la première chose que je fis c'était de l'embrasser.

Quoi ???!?!?

C'était la toute première fois que j'embrassais une femme donc j'étais un peu maladroit au début je sais que Astel l'a comprise car je l'ai senti sourire à travers mes lèvres avant de poser ses mains sur mes joues pour me diriger petit à petit jusqu'à ce que je maîtrise les commandes.

Je n'avais jamais ressentit des choses pareilles mais c'est quand elle descendit sa main sur mon pantalon que mes idées me revinrent et là j'arrêtais tout avant de l'a bousculer légèrement pour me mettre sur pieds, elle resta cloîtrée un moment aussi ensuite elle se leva à son tour pour me faire face.

-Je...suis....désolé. Balbutuais je un peu gêné.

-Allez destresse ! C'est pas grave ! Me sourit elle en prenant ma main pour la caresser.

-......

-Vas y assis toi, je vais mettre la table ! Me dit elle sans attendre ma réponse.

Je m'installais nerveusement en me demandant pourquoi j'avais fait ça et le pire dans tout ça c'est que je n'avais même pas l'impression d'avoir fait une erreur, je ne regrettais pas du tout de l'avoir fait pour moi ce que je venais de faire c'était normale pourtant je n'ai jamais eu cette mentalité.

-Ça te tourmente autant de m'avoir m'embrasser ! Je suis aussi mal que ça Karim ? Demande t'elle une fois devant moi.

-Non..je..tu...bref laisse tomber.

-Ça va aller ! D'accord ?

-Ouais.

-Viens, on va manger ! Répond t'elle en me tirant à la salle à manger.

Comme d'habitude j'avais droit à une multitude de mets. Cette femme m'étonnera toujours.

-Ça te dirais de me parler de toi ! Tu as toujours été réticent. Il serait peut-être tant qu'on fasse un peu connaissance non. Dit elle pour briser le silence en buvant dans son jus de fruit.

-Qu'est-ce que tu veux savoir de moi ?

-Tout ce que je pourrais savoir.

-Et si tu commençais ?

-D'accord. Je m'appelle Astel Diop, j'ai 27 ans, je vis seule pour être plus proche de l'Université et de mon école de formation tandis que mes parents vivent à Saint-Louis et je suis fille unique voilà ! Déballe t'elle facilement.

Quoi ? Elle a 10 ans de plus que moi ? Franchement c'est mort entre vous. Me dit ma conscience.

            
            

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