Chapitre 4 4

#Au_RanG_De_ReinE

Chapitre 4:

****** Jacob SULLIVAN NKOGHE*******************

Je me suis senti très bête après que cette fille soit partie sans que je ne puisse la retenir. Je ne voulais pas qu'elle pense que je suis un salop ,c'est pourquoi je lui ai demandé son prénom mais j'ai encore plus merdé. D'ailleurs je ne sais même pas ce qui m'a pris de faire ce que je viens de faire. C'est la première fois que ça m'arrive et je ne sais pas, je ne saurais expliquer ce qui m'est passé par là tête. Elle dégageait un tel charme que ça a brouillé toute bonne foi dans ma tête et la seule information qui arrivait à mon cerveau c'est que je devais passer du bon temps avec elle. Je le dis encore c'est la première fois que ce genre de choses m'arrive , je dis est-ce que cette fille c'est pas une sorcière ?

Ce jour là j'étais rentré chez moi, J'avais pris une douche avant de m'écrouler dans mon lit. Malgré la soirée mouvementée que j'avais passé le sommeil ne semblait toujours pas venir ,à la place ce sont des flashs de ce moment qu'on a partagé qui me revenait chaque fois à l'esprit. Et dire que je l'ai laissé partir comme ça et dire qu'elle s'imagine que je suis marié.

Ma conscience : c'est la vérité frère t'es marié.

Pffffffff pourquoi il faut que je me rappelle de ça maintenant, mieux je me contente de repenser à cette fille.

Le lendemain je passe ma journée au boulot comme d'habitude. L'idiot en qui mon père avait tellement confiance à fini par lui mettre des bâtons dans les roues et à faire tomber son entreprise. Et comme à chaque fois c'est à moi de ramasser les pots casser et de ranger tout ce bordel. Depuis là semaine passée j'essaie de convaincre nos investisseurs de bien vouloir revenir faire affaire avec nous. En plus de ça certains de nos employés nous lâchent, c'est vraiment le bordel partout. La seule chose qui me retient de ne pas laisser cette affaire couler c'est parceque je l'ai promis à ma mère et qu'elle y tient beaucoup. D'ailleurs elle m'aide en grande partie.

À la fin de la journée je suis allée lui rendre visite dans l'hôpital où elle est internée parce qu'elle a quelques petits soucis de santé en ce moment. Les heures de visite sont déjà passées mais lorsqu'on a de l'argent on peut se permettre d'enfreindre quelques règles.

À la minute où elle m'a vu , elle est venue se jeter dans les bras.

Elle : fiston tu m'as manqué.

Moi: toi aussi tu me manques maman. C'est pas facile sans toi.

Elle : le médecin m'a dit que je sortirais dans deux semaines. Après je reviendrai m'occuper de toi gros bébé. Alors comment avance les choses ?

Moi: petit à petit on relance les activités mais c'est pas aussi facile que ça . Surtout que maintenant nous sommes en train de chercher un nouveau Directeur des ressources humaines.

Elle : ahhh au moins tu peux compter aussi sur l'expérience de Gidéon.

C'est le DG de notre entreprise, le bras droit de papa et un deuxième père pour moi, après ma mère c'est lui qui m'aide le plus avec cette histoire. J'écoute toujours sagement tous les conseils qu'il me donne, comme en ce moment il n'arrête pas de me casser les oreilles avec une candidate qui lui a taper dans l'oeil pour le poste de DRH , << on ne peut pas avoir meilleure qu'elle>>, << ça se voit qu'elle a de l'expérience dans le domaine>> ,<< si on la laisse partir on en retrouveras pas d'autres comme elle>> Ce sont les phrases qu'il me sortait en longueur de journée. En tout cas si elle est vraiment talentueuse comme il dit j'aurais la chance de le voir ce lundi à la présentation. Je l'ai laissé s'occuper de cette partie parce-que j'étais déjà assez occupé comme ça..

J'ai passé une heure avec ma mère avant de m'en aller et retrouver mon chez moi cette maison manque cruellement de vie. Quand je pense que les choses n'auraient pas dû être comme ça et qu'en ce moment c'est à un autre accueil auquel j'aurais eu droit.

Lundi matin, je suis prêt pour aller à l'entreprise comme toujours d'ailleurs. J'enfile la première chose qui me tombe sur la main. Une fois que j'ai fini de me préparer, je vais au garage prendre ma voiture. Rien que la voir me rappele ce qui s'est passé à l'intérieur, je ne perds pas plus de temps et je me mets en route pour le travail. Avant d'entrer dans la salle de réunion Gidéon m'explique comment doivent se passer les choses, je vous explique que moi de base je suis avocat, j'ai juste des bases de l'entrepreneuriat mais j'avais tout laissé tomber lorsque mon père a choisi quelqu'un d'autre pour le succéder. Au moins s'il avait choisi Gidéon on ne se serait pas retrouvé là où nous en sommes.

Je ne saurais expliquer ce que j'ai ressenti lorsque mes yeux se sont posés sur cette fille dans la salle de réunion. Je voulais lui parler et m'expliquer avec elle mettre les choses au clair, ça m'a fait rigoler lorsqu'elle a essayé de se cacher de moi. Je ne sais pas mais cette fille à un truc , un truc qui me pousse à vouloir aller vers elle mais bon ce n'est pas le moment ni le lieu pour parler de ça donc je reprends mon air le plus sérieux, on m'a toujours dit de ne jamais mélanger le travail et les histoires de c*l même si je sens que celle-ci va mal se terminer.

À la fin je l'ai vu parler avec Gidéon, j'en ai profité pour aller vers elle mais je n'a pas pu faire plus que ça parce-que mon tél s'est mis à sonner. C'était un appel important donc j'étais obligé d'aller décrocher.

Le soir je suis resté avec Gidéon pour examiner les CV des candidats.

Moi: alors dis moi avec ton œil de vieux et ton expérience lequel doit-on choisir ?

Lui : tu sais déjà que mon choix se porte sur mademoiselle Abessolo. Dès que je l'ai vu j'ai senti qu'elle avait du potentiel, elle dégage une telle assurance quand elle parle qu'on a l'impression qu'avec elle les choses vont vite s'améliorer.

Je prends son CV et je le parcours rapidement. Elle a de l'expérience c'est vrai, elle s'y connait c'est peut-être vrai aussi mais est-ce qu'on peut réellement lui faire confiance. En plus la façon dont il fait ses éloges est très suspecte.

Moi: la façon dont tu fais ses éloges m'intrigue beaucoup. Pourquoi tu veux que ce soit absolument elle. Elle t'a promis un truc ?

Lui: non mais voyons qu'est-ce que tu t'imagines ? Comment tu peux penser ça de moi? Je fais toujours passer le travail avant ces histoires de c*l, et tu sais très bien que je ne suis pas ce genre d'employeur.

Moi : ah ouais tu veux que je te rappelle l'histoire avec tata Aurélie ?

On se regarde un moment avant de partir dans un fou rire.

Moi : tu pensais que j'allais jamais connaître cette histoire mais maman m'a tout raconté et m'a demandé de ne jamais t'écouter quand tu faisais tant d'éloge à une femme.

Lui : mais noooonnnn voyons tu sais comment ta mère est rancunière. Elle n'a jamais digéré le fait que je préfère Aurélie à elle et pourtant ça lui a permis de rencontrer ton père.

Moi: c'est votre problème ça.

On blaguait toujours sur le sujet.

Lui: bon plus sérieusement. C'est de cette fille dont on a besoin pour notre entreprise donc fait le bon choix et ne perds pas ton temps à examiner le dossier des autres ils sont compétents mais pas aussi expérimentés comme elle. Sur ce je te laisse, je rentre chez moi ma femme m'attends.

Moi : tu me laisse seul ici ?

Lui: mais bien sûr mon p'tit ma femme me manque. À demain et surtout informes moi quand tu auras pris ta décision.

Moi: d'accord même si je crois que tu ne seras pas trop surpris. Passe un bisou à tata Aurélie de ma part.

Lui : ne t'en fais même pas pour ça dès que je rentre à la maison c'est la première chose que je ferais la couvrir de bisous.

Il me dit au-revoir une dernière fois et sors de mon bureau. Je regarde mon téléphone il est seize heures. Je regarde encore une fois de CV de Gisèle. Et dire qu'elle voulait pas me donner son prénom, maintenant j'ai presque toutes les informations que je veux sur elle, même son numéro de téléphone.

C'est vraiment de la merde ce que je m'apprête à faire mais boff c'est plus fort que moi. Je compose son numéro dans mon téléphone et je lance l'appel. C'est au moment où je reprenais mes esprits et me décider à couper cet appel qu'elle répond.

Elle : allô ? C'est qui svp ?

Je ne sais même pas quoi dire, pffffffff.

Moi : bonsoir mademoiselle Abessolo ou plutôt Gisèle.

Elle : Vous ??? Qu'est-ce que vous me voulez ?

Moi : j'aimerais juste vous voir.

Elle : vois m'avez déjà assez vu aujourd'hui je pense.

Moi: oui mais il faut que nous discutions et que nous mettions les choses au clair.

Elle : mais elles sont très claires pour moi pas besoin de vous inquiétez pour votre mariage ou votre image au près de vos salariés.

Ohhh Jésus cette fille a vraiment du caractère et j'aime ça même si en ce moment j'aimerais qu'elle soit moins sur la défensive.

Moi: je veux juste discuter avec vous calmement autour d'un verre. On a des choses à se dire.

Elle : moi je n'ai rien à vous dire. Votre invitation vous pouvez la garder pour vous.

Puis elle a osé me raccrocher au nez , comme ça alors que de base c'est la personne qui appel qui doit le faire. Sans m'en rendre compte je souris bêtement, j'adore ce caractère la meuf elle sait que je tiens son avenir entre mes mains mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Ahhh Gisèle t'inquiètes pas ,tu finiras par accepter mon invitation, ça je ne doute pas sinon je ne m'appelle plus Sullivan.

Rien que pour ça elle va avoir ce poste ,je vais voir jusqu'à quand elle pourra tenir et si elle gardera le même caractère parce que je sais que je lui fais aussi de l'effet. Je sais que c'est une décision risquée mais bon.