Chapitre 5 Chapitre 05

Chap.5 : Le chemin de la guérison

Décembre

Ludovic...

Nous sommes en Décembre, les fêtes c'est dans deux semaines. Je ne sais même pas ce que je vais offrir aux enfants ! (soupir) C'est qu'ils ne sont plus des gamins, qu'est-ce que je peux offrir à de jeunes hommes de 25ans et de 21ans et à une jeune fille de 17ans. C'est qu'ils ont vieilli mes enfants (rire) je demanderais à Linette ou à Viviane, cette dernière a souvent de bonne pour ce genre de chose.

Je me rends en ce moment du coté Agondjé. J'ai acheté un lopin de terre là-bas il y'au quelques années et là je finis les travaux de la maison que je fais construire. Les travaux ont duré un peu plus de deux ans. C'est qu'elle est très grande ! En fait je ne construis pas une mais 3 maisons. Il y a la maison principale qui a quatre chambres, trois salles de bain, une grande cuisine, un salon/salle à manger et une terrasse à l'arrière. Il y a deux studios indépendants de deux chambres et un grand jardin derrière.

Aujourd'hui, je dois voir les ouvriers qui doivent s'occuper du jardin. Bon comme, je n'y connais rien j'ai donc demandé à quelqu'un de plus expérimentée que moi de diriger les travaux.

Lorsque j'arrive sur place sa voiture est déjà là en plus de la camionnette de la société de jardinage qui est remplie de fleurs et plantes de toutes sortes. Je descends de la voiture et me dirige vers eux.

Moi (l'enlaçant par derrière): Bonjour !

Viviane (plaçant ses mains sur les miennes) : Bonjour ! (Tournant la tête vers moi) Tu as mis du temps à arriver ?

Moi : Quelques trucs à régler avant de venir

Viviane (callant sa tête contre mon torse) : Ok (s'adressant aux travailleurs )Non, ça (montrant des petits cocotiers en pot) je vais mettre ça là-bas (montant de grands pot de fleur en bois de chaque côté du portillon ! (S'adressant à moi) Comment tu trouves mon travail ?

Moi : Tu sais que je n'y connais rien ! (Louchant sur son décollecte) Mais je dois dire que ce que je vois me plais bien

Viviane (me donnant une tape avec son coude): Luc, sois un peu sérieux en plus nous ne sommes pas seuls

Elle se dégage de mon étreinte pour se dirige vers sa voiture. Elle en sort d'autres pots de fleurs de la malle arrière, se dirige vers la terrasse qui est derrière.

** Deux semaines plus tard**

Dominique...

Nous sommes le 23 décembre et le verdict du premier trimestre est tombé. Je ne suis pas trop étonné de mes résultats mais bon, je dois dire que j'ai fait fort ! (Rire) 15,81/20 de moyen! Je suis trop contente quoi ! C'est papa qui est allé prendre mon bulletin et il n'a pas arrêté de me féliciter. Il m'a promis un gros cadeau pour noël. Ce serait à moi de choisir (sourire). J'y réfléchi encore. Noël c'est dans deux jours et je n'ai toujours pas d'idées mais je trouverais ne vous inquiétez pas.

Je dois dire que je vais mieux, je recommence à vivre et je m'ouvre à nouveau. Le soutien de mes proches: parents et amis m'aident beaucoup. J'ai arrêté de faires de cauchemars la nuit. Charlie ! Bof ! C'est à Dieu de lui accorder le pardon véritable. S'il arrive encore à se regarder dans une glace, eh bien tant mieux pour lui ! Ce qu'il m'a fait m'a vraiment fait mal. Mais bon, je ne saurai jamais ses raisons. Je me dis que dans la vie, il faut parfois avancer et laisser le passé au passé c'est le futur qui nous dira.

J'ai finalement repris mes entrainements avec l'équipe de volley féminine à l'école. Cela se passe bien. Il y'a une nouvelle dans l'équipe : Irma ! Les trainings, c'est juste du délire et des fous rires avec elle. Pour les matchs, j'ai trouvé une astuce, je mets un long collant et un haut longue manche sous mon maillot et le tour est joué. Cela me permet d'exposer moins de chair.

J'ai recommencé à sortir. Des promenades en après-midi comme prendre une glace ou faire du « lèche vitrine » en ville. Là, je suis au Wazz burger du Charbonnage avec mes potes de toujours Deborah et Jordan. Ce dernier a invité Timothée qui voulait me voir. Il m'écrit souvent sur Messenger pour prendre de mes nouvelles. En ce moment nous discutons et le sujet principal de cette conversation est Irma justement. Jordan l'a aperçu deux ou trois fois au lycée et quand il a su qu'elle joué au volley avec moi, il m'a demandé de le brancher mais moi je connais à peine la go ! En plus, il n'est même pas célibataire !

Moi (protestant vigoureusement) : Non, Jo en plus tu as déjà ta go. Je ne veux pas d'histoire avec elle. Elle est sympa !

Jordan : Rhooo, qui te parle de l'autre là, je te parle d'Irma !

Deb débitée : Oh ! Elle tu la mets où ? Ce n'est plus ton bébé?

Jordan faisant la moue : Pardon laisses la, où elle est là-bas. Je vais bientôt la décharger, elle me gase !

Moi étonnée: Comment ça ?

Jordan : Trop possessive, trop jalouse ! Elle passe son temps a fouillé mon téléphone ! Dès qu'elle voit le nom d'une fille elle s'échauffe. La qualité là pardon mieux, j'enlève mon corps.

Deb amusée : Pourtant, elle aussi était sucrée au début !

Moi souriant : C'est ça la vie de couple non ! Il faut supporter les montagnes russes !

Jordan dégouté : Nan ça là, c'est trop pour moi. Elle me surveille carrément man ! Je ne peux même plus m'amuser à côté !

Tim souriant : Elle a peut-être eux tes échos man !

Jordan : Pfff ( à moi) Il faut que tu me présente Irma ! Sérieux, la fille là est trop bandante ( Faisant mine de réfléchir) Invite là ! Demain même. Je vous assure à Pélisson ou au Paolo, là où vous voulez!

Tim : Eh bien, tu es mordu type!

Jordan : C'est parce que tu ne l'as pas encore vu man. Elle est juste trop bonne !

Deb (lève les yeux au ciel) : Et tu te plains que Sandrine te surveille!

Moi réfléchissant : Man demain, c'est pas possible hein, c'est le 24 et Libreville est toujours en agitation. En plus, le boss a demandé une réunion de famille

Jordan me regardant : Quand alors ?

Moi réfléchissant toujours : Laisses-moi d'abord étudier la petite. Ensuite je te fais signe.

Tim se frottant les mains : Moi je veux bien venir aussi. D'abord parce que c'est Jordan qui assure ensuite pour voir le produit !

Jordan content : Man tu ne seras pas déçu

Deb dépassée : Les gars, changez un peu !

Moi à Tim : Toi tu fais même quoi encore à Libreville, tu ne pars pas en vacances cette année hein ?

Tim : Du tout ! J'irais une bonne fois en février !

Deb narquois : Dis juste que tu es resté à faire la fête dans Libreville oui !

Tim secouant la tête : Même pas, j'ai préféré rester pour bronzer!

Deb dépassée : En tout cas !

Le lendemain

Ludovic..

J'ai averti les enfants, il y'a de cela une semaine que je veux leur parler. Je crois qu'il est temps que je leur dise pour Viviane et les filles. Ils sont tous grands maintenant. Ils ne peuvent plus se faire brimer par qui que ce soit. J'appréhende un peu leur réaction à chacun. Je sais que c'est un gros coup que je vais leur mettre. Donc, je commencerais par les cadeaux et après je leur dirais pour Viviane. On a voulu leur dire, il y'a quelques semaines mais avec le problème de Dominique, on a retardé la chose. Le truc c'est qu'on envisage de vivre ensemble maintenant ça fait huit ans qu'on se fréquente. Je ne peux plus la cacher à mes enfants et je pense également qu'il est temps que je fasse d'elle une femme honorable. Viviane est une femme exceptionnelle, elle me soutient beaucoup et est toujours disponible pour moi. J'ai trouvé auprès d'elle une oreille attentive et des bras réconfortants. Elle est aussi bonne conseillère. Elle a su remplace le vide laissé par Véronique et je lui serais toujours reconnaissante pour ça. Elle a accepté mes conditions enfin la seule condition que je lui avais exigée c'est-à-dire celle de tenir mes enfants loin de ça. Mes frères et sœurs la connaisse et je connais sa famille. Maintenant, je veux juste qu'elle vive au quotidien avec moi qu'elle soit à mes côté au réveil et pour cela il faut que je lève la dit condition.

J'arrive dans le salon ils sont tous là. Dominique est assise les pieds repliés sous elle sur un fauteuil, Romaric est nonchalamment assit sur un autre fauteuil et Fréderic est assis sur le canapé les coudes sur les genoux. Je prends place à côté de Fréderic et leur temps à chacun une enveloppe.