Amour Cruel
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Chapitre 4 Épisode 4

***Loraine***

Ce matin je fais un tour à la banque avant d'aller à la

boutique. Il me faut retirer de l'argent pour faire des

courses et autres. Je ne ramène jamais de trop grosse

somme à la maison par précaution surtout avec ces

braqueurs qui se font le plaisirs de venir dévaliser les

maisons. J'ai une carte de crédit sur laquelle je dépose

de l'argent pour les besoins et je prends sur moi un peu

de liquide pour les enfants et aussi pour ne pas me

sentir trop vide. Ça ne se fait pas de se promener sans

rien dans ses poches.

J'y arrive donc et je m'assois dans la salle d'attente pour

attendre mon tour. Pendant ce temps je cause par texto

avec Sophie pour savoir comment ça se passe à la

boutique ensuite je réponds à des appels de clients et

partenaires à qui je livre des chaussures. Mon tour arrive

et je me lève pour me rendre au guichet. On termine les

formalités et je récupère mes sous que je fourre dans

mon sac. Je m'apprête à partir lorsque des coups de feu

ce font retentir dans la banque.

« Tout le monde par terre, c'est un braquage. »

Des cris se font entendre et des bousculades s'en

suivent. Ce sont trois hommes grandement armés avec

des cagoules. Je me couche par terre en serrant très fort

mon sac à main. Non mais comment on peut braquer en

pleine journée ? Deux d'entre eux nous surveillent pour

s'assurer que personne ne fasse de geste brusque et

l'un se dirige vers les guichets. Ils ont des voix assez

bizarres comme des robots.

L'un (à nous) : Vous avez intérêt à ne pas vous jouer les

héros sinon vous allez le regretter.

Ils défilent entre nous avec leurs armes tandis que l'autre

vide les caisses. Tout à coup un vigile qui sort d'on ne

sait où apparait et fait un geste brusque mais avant qu'il

ne puisse faire quoi que ce soit l'un des bandits lui

donne un coup violant sur la tête avec l'arrière de sa

mitraillette. Le vigile tombe à la renverse et perd

connaissance sur le coup. Mon sang fait un tour dans

ma tête et sans trop réfléchir j'ouvre ma grande bouche.

Moi : Non mais vous êtes malade. Si vous voulez voler

faites-le mais cela ne vous donne pas le droit de porter

main aux innocentes personnes.

***Dusky***

Je me fige d'un seul coup en entendant ces paroles et

les autres aussi d'ailleurs. Non mais c'est qu'elle femme

qui est assez courageuse pour s'adresser à des

braqueurs de la sorte alors que tous les hommes sont

couchés tremblant comme des feuilles ? Je me tourne et

vois un petit bout de femme assise au sol son sac serré

sous ses aisselles. Elle nous fixe avec dédain. Je vois

Hulk s'approcher violemment d'elle, je sais déjà ce qu'il

va faire. Je me précipite vers lui et le retient et lui

demande d'aller s'assurer que les caissières remplissent

bien les sacs puis je m'approche de la femme.

Moi : Vous avez un sacré courage de nous parler de la

sorte en sachant très bien qu'on peut vous tuer.

Elle : Tuez-moi si vous voulez mais avant je vous direz le

fond de ma pensée. Je préfère mourir en ayant dit la

vérité que de mourir hypocrite ou lâche. Mtchrrr

Je la regarde et je la trouve courageuse mais en même

temps drôle. C'est ma première fois de voir un aussi

bout de femme avec une aussi grande gueule.

Jojo : Hé Dusky je pense qu'on devrait donner une

bonne correction à cette femme.

Moi (la regardant) : Non personne ne la touche. Nous

sommes là pour un but donc faisons ce que nous avons

à faire et allons-nous en.

Elle me regarde avec dédain mais je ne me sens pas

offensé, j'ai même envie de rire devant la tête qu'elle fait.

Elle boude plus qu'elle n'est en colère.

Elle : Arrêtez de me regarder ainsi et vaquez à vos

occupations.

Hulk (venant) : Non mais cette femme commence à me

taper sur le système. Je dois la mettre à sa place.

Moi (l'attrapant) : Non j'ai dit on ne fera rien.

Il se maitrise et on finit le boulot puis on sort comme on

est rentré. Je jette un dernier coup d'œil vers elle. Nos

regards se croisent et elle tire la bouche. Je souris et

sors.

***Olivier***

J'ai reçu un appel m'avertissant d'un braquage dans une

banque mais le pire c'est que Loraine y était. Mon sang

s'est glacé quand j'ai entendu cette information. Je roule

à toute allure comme un malade pour m'y rendre.

J'espère qu'elle n'a rien eu, j'espère qu'elle n'a rien eu,

je ne cesse de me le répéter. Arrivé sur les lieux je gare

n'importe comment et sort en flèche pour me rendre à

l'intérieur de la banque. Je la retrouve assise sur un

siège et elle a l'air d'aller bien. Je me sens soulagé mais

je me précipite quand même vers elle. Il faut que je la

prenne dans mes bras pour être plus rassuré.

Dès qu'elle me voit elle se lève et viens à ma rencontre.

Elle tombe dans mes bras et je la serre à l'étouffer.

Moi (la serrant) : Oh mon Dieu Lo tu vas bien. Comme je

suis soulagé.

Je la détache de moi pour l'observer de haut en bas puis

la resserre encore contre moi. Nous nous asseyons par la

suite et je commence à lui poser des questions.

Moi : Ils ne t'ont rien fait j'espère ?

Loraine : Non, bon il y en avait un qui voulait me faire du

mal parce que je leur ai dit le fond de ma pensée mais

un autre sans doute le chef l'en a empêché. Un certain

Dusku ou Duskou.

Moi : Dusky...Attends j'ai mal entendu ou tu viens de dire

que tu leur as dit le fond de ta pensée ?

Loraine : C'est bien ce que j'ai dit.

Moi : Non mais t'as perdu la tête ? Tu ne sais pas que ce

n'est pas partout qu'on ouvre sa bouche ?

Loraine : Oui mais je n'ai pas pu me retenir lorsque l'un

deux a frappé le vigile.

Moi (secouant la tête) : Tu es vraiment terrible toi.

Heureusement qu'ils ne t'ont rien fait. Bon allons-nous

en, je prendrai le témoignage des autres plus tard.

Loraine : Ok, je pense que je vais rentrer à la maison, je

n'ai plus la force d'aller travailler.

Elle se lève puis on sort de la banque. Cette fille va finir

par me tuer avec sa grande bouche. Elle est vraiment la

fille de sa mère.

**

Je reviens à la banque après mettre assuré que Loraine

soit bien rentrée. Je décide d'aller visionner les caméras

de sécurité pour voir si je trouve quelque chose. Je

regarde et ne vois toujours aucun détail qui puisse me

mettre sur une piste. Ses gars sont vraiment des pros,

ils ne laissent jamais paraitre un détail qui pourrait les

discréditer pff.

Je prends quand même avec moi une copie de la vidéo

pour mieux l'analyser chez moi. Mais je sais néanmoins

une chose, ils finiront un jour par commettre une erreur

et celle-là je ne vais pas la rater.

***Deux semaines plus tard***

***Loraine***

Je me suis bien remise de ce braquage qui m'a quand

même un peu traumatisé. C'était ma première fois d'être

confronter à une telle situation. Les armes j'en ai eu

l'habitude avec le travail que fait Olivier mais un

braquage non. Quand je suis rentrée chez moi et que j'ai

vu mes enfants je les ai serré très fort dans mes bras

parce que j'étais à deux doigts de les abandonner si ce

n'eut été ce Dusky qui m'a protégé. D'ailleurs ce type il y

a quelque chose d'intriguant chez lui. Je me trompe

peut-être mais il y a une sorte d'innocence qui se dégage

de lui, de son regard. Mais non, aucun bandit n'est

innocent qu'est-ce tu racontes ?

Bon bref, j'ai reçu un appel d'un magasine qui veut que

je fasse leur couverture du mois prochain. Les

responsables ont vu ma marque et veulent en parler dans

leur magasine et aussi en savoir un peu plus sur moi.

C'est avec une très grande joie que j'ai accepté. J'ai

donc décidé de me mettre au sport pour bruler les

calories que j'ai pris ces dernières années. Mais à cause

de mon emploi du temps un peu chargé ces derniers

temps j'ai décidé de faire appel à un coach personnel et

celui-ci doit arriver dans je crois maintenant pas

longtemps. J'ai déjà averti le gardien pour qu'il le laisse

entrer.

J'entends cogner à la porte d'entrée et je vais ouvrir déjà

en tenue de sport. Je me sens toute excitée à l'idée de

retrouver une forme assez sexy comme avant mes deux

maternités. J'ouvre et je vois un homme vraiment, non

mais vraiment costaud du genre costaud de chez

costaud quoi. Il me regarde de haut en bas me relookant

dans ma tenue trop sexy mais son visage reste très

sérieux, aucun sourire.

Moi (le détaillant) : Whoh !

Lui : Oui je sais.

Moi (fronçant les sourcils) : Qu'est-ce que vous savez ?

Lui : Pourquoi vous avez dit whoh.

Moi : Et pourquoi j'ai dit whoh ?

Il roule les yeux d'agacement et moi je le fixe attendant

sa réponse.

Lui : C'est bien ici chez madame Loraine Tanoh ?

Moi : Oui et vous êtes pile poil à l'heure.

Lui : Bon vous allez vous décider à me faire rentrer ou on

va passer la journée ici ?

Moi : Houu monsieur est grincheux. Bon rentrez Mr

costaud.

Lui (rentrant) : Mon nom c'est Carl.

Moi : Ok mais je préfère Mr costaud.

Lui : C'est comme vous voulez.

Je ferme la porte et lui indique le jardin où nous allons

nous entrainer. On sort part la porte arrière et moi je

reste derrière lui pour mater ses fesses. Putain ce mec

est...Bon mieux je me tais.

            
            

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