Dans sa chambre, Amal est dans sa tenue traditionnelle, normalement elle aurait dûe se tressée. Mais elle n'aime pas les tresses. Avec sa chevelure dure long mais touffu, La tresse lui donne mal à la tête. Elle a un visage fin, sa beauté ne Tape pas à l'œil au premier regard. Avec une taille 1.57 elle est là rusée de ses cousines. D'habitude bavard et jovial, optimiste et dynamique, tout cela pour cacher ses blessures invisible de l'intérieur.
- Amal, j'ai entendu dire que ton mari est si beau. Tu sais que j'aime les mecs beaux, alors désormais je vais souvent te rendre visite.
Taquine sa petite sœur Sadiya entre deux sourire.
- tu seras la bienvenue. Si tu veux je te le laisse.
Réplique t'elle irriter.
Devant sa petite sœur, elle laisse tomber sa voile. Elle ne joue pas la joyeuse ni celle qui va bien. Elle retrouve son visage mélancolique et soupir de douleur. Elle en a mare du bruit. Mais y'a plus grave que ça qui la préoccupe.
Aujourd'hui c'est son mariage, alors naturellement comme tout couple normal mais surtout africain, aujourd'hui le mariage doit être consommé.
Mais malgré qu'il soit son cousin de long durée, elle ne le connaît pas, Du moins pas bien.
Amjad est un homme d'affaire occupé, elle a eu a le voir dans les journaux. Mais rare dans la réalité.
Quand elle était petite, elle se souvient qu'il venait souvent chez elle et qu'il jouait avec lui. À l'époque il n'était pas encore cet grand homme. Il était un employé dans l'entreprise de son père. Elle ne connaissait pas la raison de ses venus chez elle à l'époque. Mais comme il était son grand cousin c'était logique.
Mais aujourd'hui le mariage sera scellé dans quelques instants avec lui comment sera sa vie avec un presque inconnu. Comment consommer ce mariage ? Comment sera encore sa vie après le mariage ?
Tant de choses et questions auxquelles elle n'aura de réponse qu'une fois chez lui.
La journée se passa dans le brouhaha, à l'appel de prière de 16h ( Asr ) Tous les hommes se réunissent à la mosquée pour scellé le mariage, quelques minutes plus tard le mariage fut scellé.
Amal est assise dans sa chambre entre la foule, au fond, dans un coin dans son cœur, elle ne crois toujours pas que son mariage aura lieu, et même si avec tout le bruit qui se passe depuis le matin elle devait déjà être convainciu, ce n'est qu'après que les hommes sont revenus de la mosquée et informer la concrétisation du mariage qu'elle a soupiré.
On ne sait si c'est un soupir de soulagement ou impuissance.
- il se fait tard déjà. Commencer à préparer les valises.
Ordonne dame Safia la mère de Amal.
À l'entente des mots de sa mère, Amal commence à paniquer. Comment aller vivre avec cet homme. Bien que son cousin, elle le trouve inconnu.
- oui très vite sinon il fera nuit bientôt. On n'est en hiver, le soleil se couche rapidement.
Réplique Fatim l'amie de Amal.
- grande sœur je viendrai avec vous d'accord ?
Demande la jeune Sadiya à l'amie de sa sœur.
- oui c'est normal, tu viendras avec nous et tu resteras quelques jours tenir compagnie à ta sœur.
Amal se sentit un peu soulager en souriant presque. mais bientôt le sourire sur ses lèvres s'efface en entendant les mots de sa mère.
- non elle n'ira nul part, même si elle vous suit elle reviendra ici aujourd'hui même. Les mariés ont besoin de l'espace. D'ici quelques jours tu pourras y aller si tu veux.
Amal se sentit amère dans son cœur et repond à sa mère :
- maman, tu ne peux pas~
- tais toi, je ne veux rien entendre. Maintenant faite vite s'il vous plaît il se fait tard.
Les filles d'honneur et cousines de Amal se met au travail. Vers 19h tout est fin prêt. On attend juste le retour des hommes à la mosquée pour que le père de la nouvelle mariée invoque pour elle et lui donne ses conseils de père.
- maman s'il te plaît .. je, je veux dire.. je suis vraiment mariée ? Ou c'est toujours le rêve...
Amal demande à sa mère comme pour s'assurer.
- bien sûr !
Repond mère Safia entre deux sourire avant d'ajouter :
- aujourd'hui tu es vraiment une femme mariée. Tu vois, je te l'avais dit. Chaque chose en son temps. Maintenant qu'il est temps pour toi, tu t'es Enfin mariée. Maintenant laisse le passé dernière toi ma fille. Tu es croyante et sait que nul ne peut échapper à son destin. Tu devais passer par tout ce chemin pour enfin être avec l'homme qui t'es destinée. Abdoul Djabbar, n'était pas fait pour toi, mais pour ta sœur. Oublie le. Recommence une nouvelle vie dans ton foyer et redevient la Amal d'avant. Ton cousin.. je veux dire ton mari est un homme bon. Je ne le dit pas parce qu'il est mon neveu, mais c'est la vérité. Et n'oublie jamais qu'en chaque personne se trouve un bon et mauvais côté. Si tu veux réussir dans ce mariage regarde toujours le bon côté de ton mari malgré ses défauts qui ne manquera pas. Le mariage n'est pas chose facile, mais si tu le prends comme adoration pour de seigneur tu va y arriver..
- papa est de retour depuis, on n'est là pour amené la mariée, on ne fait que l'attendre. Mère Safia qu'est-ce que tu lui raconte depuis...
Sadiya la jeune sœur de Amal vient de faire éruption dans la chambre alors que Amal écoutait religieusement sa mère. Safia foudoie du regard sa cadette.
- tu ne vas donc jamais changer ? Aprend à être polie.
- maman !
Boude Sadiya en tapant le pied au sol. Sa mère prend un objet et la jète dans sa direction et la petite l'esquive en courant.
- maman arrête de la jeter avec les objets elle grandit déjà.
Dit Amal à sa mère.
- aujourd'hui est ton mariage, on doit se séparer en paix. Alors ne m'énerve pas en plaidant en sa faveur.
Amal soupir, en pensant :
‹‹ Dieu béni nos mamans malgré leur comportement ! ››
Après cela, deux tante de la mariée la traîne devant son père pour demander son pardon auprès de ce dernier. Avant même d'y arriver là nouvelle mariée comme à pleurer.
Le vieux Nourou aussi ne peut s'empêcher de pleurer. En effet, Amal est sa fille préférée Parmis tous et cela tout le monde le sait.
Arrivant devant son père, alors que la nouvelle mariée voulait se mettre à genoux, le vieil homme se précipite de la prendre dans les bras. Quelques moments après il la lâche à contre cœur en versant les larmes. Il ne pût pas invoquer ni récité le long discours préparer pour elle.
- Qu'Allah te bénisse mon enfant.
Dit Enfin le père avant de faire signe de main pour dire :
Amenez la"
Amal hurle pour une première fois en criant.
- papa !
Le père pleure comme un enfant, il a beau essayer de se conduire comme un vieux dur il n'y arrive pas.
- vous allez en finir !?
Demande mère Safia la gorge nouer à son tour. Elle ne pas trop émotive mais la scène lui donne aussi envie de pleurer.
À suivre !!!