Chapitre 3 3

Gladys: kieeee Aniambié!

Je suis tellement choquée que je ne sais même pas quoi faire sur le moment.

Franck depuis le salon: Mon amour c'est qui?

Gladys: Et c'est un couillon comme ça que tu as appelé mari?

La go en pointant Gladys du doigt: eh je ne te permet pas de traiter mon homme de couillon hein

Gladys: eeh eh eh eh dépêches toi d'enlever ton sal doigt de mon visage sinon je te casse en deux!

Franck en venant nous rejoindre: mais qu'est-ce qui se passe ici? C'est quoi ce bruit? (à nous) vous faites quoi chez moi?

Gladys: Mais toi tu es culotté hein Franck, je te signal que avant que tu emmenes ta chose là ici c'était aussi chez ma soeur

Moi: Je suis seulement ici pour recuperer mes affaires. Je vais partir et tu pourras baiser ta pétace ou qui tu veux dans ta maison

La go: eeeh qui traites de petace?

Gladys en lui poussant la tête: c'est toi qu'elle traite de petace! Tu vas lui faire quoi? Tu es une petace moi je te le dis maintenant fâche toi n'importe quoi! Tchiiiiip!! Bren's allons prendre tes affaires on va quitter cette maudite maison

Elle les pousse puis, on rejoind le salon mais dès que l'on arrive je remarque que toutes les photos où je suis avec lui on été enlevés ainsi que les photos où je suis seul.

Je vais dans la chambre et c'est le même scénario. Mes affaires n'y sont plus.

Gladys: Mais où sont tes affaires? Il est malade!

Moi: j'arrives je vais lui demander où il les a mise

Je sors de la chambre en furie et vais rejoindre Franck. Je le trouve en train d'embrasser sa petace. J'ai un pincement au coeur.

Moi: Franck!!

Franck agacé: Quoi?

Moi: où tu as mis mes affaires?

Franck: Dans le garage

Moi: Quoi?

Franck: C'est dans le garage!

Moi: Tu as osé mettre mes affaires dans le garage?

Franck: oui parce que ça n'a plus leur place ici et ma cheri avait besoin d'espace

Je sens la colère monter en moi. Je prends le vase qui est posé sur la table à manger et le lui jette à la tête. Il esquive et il frappe le mur à coté de lui.

Franck en riant: Wow je ne savais pas que tu étais une bonne viseuse?

Moi: Serieusement Franck? Tu ris à ma douleur?

Franck: je ris pas de ça mais de la façon dont tu es ridicule! Tu es une idiote! Regardes toi tu me degoûtes, tu es pitoyable et pathétique, je ne t'aimes plus je regrette le jour où je te rencontrer!

Au moment ou je veux lui coller mon poing sur la figure, Gladys me devance en lui donnant unz gifle magistralle.

Franck: Putain ça va pas non?!

Gladys: tu me fais vraiment pitié Franck, mais la personne dont je ressens plus de la pitié c'est la fille qui est accroché à ton bras. J'ai pitié d'elle parce que elle ne sait pas où elle met les pieds. Tu as finis d'utiliser ma soeur et aujourd'hui tu lui jettes comme une vielle chaussette après tout ce qu'elle a fait pour toi Franck, elle a passé dix ans de sa vie à t'aimer, à te soutenir jamais elle ne t'a abandonner, c'est vrai que

L'amour peut s'en aller, mais tu penses que c'est une manière de mettre fin à une relation surtout lorsque la personne ne t'a rien fait? Comment tu peux humilier une femme qui t'a aimé de la sorte? En plus devant ta copine, C'est quelle ingratitude ça?! (elle soupire) mais tu sais quoi? Tu as raison de la quitter parce que tu ne l'as mérite pas!! Je te souhaite beaucoup de bonheur dans ta relation, je vais prendre ma petite soeur et on va s'en aller. Bren's allons.

Elle me tire le bras puis on se dirige mais au lieu de sortir de la maison avec elle je me rends à la cuisine.

Gladys:oh Aniambié!(mon Dieu) wé bouta ndé roro encore(tu cherches quoi encore là bas) oh non!

Je ne lui reponds pas, je prend juste le pilon qui est posé sous le levier et sors avec de la cuisine. Gladys et franck me suivent et avant qu'il puisse m'arrêter j'ouvre la porte d'entrée et me dirige tout droit vers sa Voiture.

Franck: Brenda non! N'agis pas comme une enfant!

Je sais combien il tient à cette voiture. Alors c'est le seul moyen que j'ai trouver pour lui faire mal

Moi: Tu sais quoi? Tu n'es qu'un trou du cul

Il s'approche de moi pour essayer d'enlever le pilon de mes mains.

Moi: Si tu t'approche Franck, je te jure que je cogne ta tête avec!

Franck: Brenda, soit raisonnable

Moi: Oh tu veux que je sois raisonnable? Ok je vais te montrer combien de fois je le suis!

Je brise toutes les fenêtre de sa voiture.

Franck: putaiinn Brenda arrêtes ça!!

Moi: quand tu me baisais je n'étais pa dégoûtante n'est-ce pas?

Je brise le parbrise

Franck: s'il te plait arrêtes!!

Moi: quand je te donnais mon argent alors que tu n'étais qu'un cafard je n'étais pas une idiote!

Je donnes trois bon coup sur la portière côté conducteur

Il se tire les cheveux, crie, me supplie d'arrêter cette folie. Mais je ne l'écoute pas, je continue, je veux qu'il comprenne, qu'il comprenne combien de fois il m'a brisé, combien de fois il m'a fait du mal.

Les voisins commencent à sortir de leurs maisons pour voir ce qui se passe, certains essaient de me calmer avec Gladys mais ils n'arrivent pas. Un moment Gladys me menacent de partir si je n'arrête pas mais je m'en moque je ne le fais pas.

Je suis folle de rage, et tout ce que je veux c'est qu'il ait mal tout comme moi j'ai mal.

Une fois que la voiture est complètement détruite je me laisse tomber sur le sol et me mets à pleurer de plus belle.

Gladys s'approche de moi pour me prendre le pilon des mains.

Gladys en m'aidant à me lever: Tout va bien ma puce, calmes toi, allez vient on s'en va!

Franck: je te promets que l'on ne va pas en rester là, je vais te porter plainte tu veras!!

Gladys: ahh fou le camp!! Portes plainte si tu veux!! Tchuiip

Elle m'aide à monter dans la voiture et monte son tour puis demare direction chez elle.

Lorsqu'on arrive je vais directement m'enfermer dans ma chambre et continu à pleurer.

Je me demande sans cesse ce que j'ai bien pu faire pour qu'il me quitte ainsi?

Après tout ce que j'ai fait pour lui? Mon Dieu!!

J'ai besoin de parler à quelqu'un. Quelqu'un autre que ma soeur.

Je me lève, et prend la carte de visite qui est posé sur la commode. Je compose le numéro qui est dessus et lance l'appel.

Au bout de trois sonneries il décroche

Manu: Allô?

Moi: Manu?... c'est brenda

Manu:hey brenda ça va?

Moi: je...non..enfin je veux dire oui

Manu: t'es où?

Moi: chez ma soeur.. La ou tu m'as laisser la dernière fois

Manu: ok j'arrive tout de suite.

Moi: ok.

Je racroche puis m'allonge sur le lit.

Et trentes minutes plus tard il est dans ma chambre.

Moi: je suis désolée de t'avoir déranger, on ne se connait même pas vraiment

Manu en caressant ma joue: tu me dérange pas du tout ok?

Moi: ok... C'est jusque j'avais besoin de me changer les idées. De parler à quelqu'un autre que ma soeur

Manu: je vois. (il se lève et me tend la main) viens. Je vais t'aider à te changer les idées

moi: et on va ou?

Manu: fait moi confiance

moi: euh ok

on se lève puis sors de la chambre. Je dis à Gladys que je vais marcher un peu avec Manu.

On monte dans sa voiture, puis il démarre direction je ne sais où. Mais lorsqu'on est au carrefour banco il prend la direction du centre ville.

Il se gare devant le parc, puis descend et vient m'ouvrir la portière.

Moi en descendant de la voiture: merci. Je savais pas que tu étais gentleman

Manu: ya plein de chose que tu connais pas encore sur moi

Moi: c'est vrai

il sourit puis me prend par la main et nous dirige dans le parc. On ne s'assoit pas sur les bancs mais on s'adosse contre la barrière qui nous sépare de la mèr.

La mèr est calme aujourd'hui et la sensation du vent sur mon visage me fait du bien. Ça m'apaise en quelques sorte.

Manu après une minute de silence: tu te sens mieux?

Moi totalment mais ça va

Manu: c'est déjà ça

Moi: ouais

Manu: tu as envie d'en parler

Moi: oui mais je sais pas par où commencer

Manu: commence par le debut

Je soupire.

Moi: je suis annéantit, brisée pour être plus claire.

Manu: ...

Moi: je sais pas quand tout celà à commencer, à quel moment c'est partit en couille, je me demande ce que j'ai fait pour qu'il me quitte de cette manière, sans regret,(je soupire) je lui ai consacré dix ans de ma vie, dix ans

Je passe ma main sur mon visage, et me prends la tête entre les mains. Je sens les larmes me monter aux yeux.

Manu en me prenant dans ses bras: hey Pleures pas, il ne me merite pas que tu verse des larmes pour lui

Moi en le serrant à mon tour: je sais, mais c'est trop dure, je sais pas si je vais y arriver sans lui, je ne sais pas si Brenda peut exister sans Franck, ça toujours été lui et moi, il a été mon premier en tout, je... je le deteste, je le hais pour me faire souffrir de la sorte

Il prend mon visage entre ses mains et plonge son regard dans le mien.

Manu: ça ne sers à rien de le détester, ça ne t'apportera que souffrance. C'est dure mais ça ira. Tu es jeune, je suis sûr que tu n'as même pas encore trente ans, alors tu trouveras un homme qui saura t'aimer.

Moi: sniff, je ne crois pas que mon coeur sera encore capable d'aimer

Manu: Dis pas de betise

Je ne dis plus rien et lui aussi. On reste dans les bras de l'un et l'autre dans un silence confortable durant deux minutes. Silence que brise.

Moi: je suis désolée

Manu: Pour?

Moi: De te déranger avec mes problèmes

Manu: je te l'ai déjà dit En plus ça me fait plaisir d'être avec toi

Moi: on se connait même pas

Manu me tenant par les épaules: ah bon? Je connais ton prénom c'est déjà suffisant non?

Moi: lool ouais c'est ça

Manu: Et puis on a tout le temps pour apprendre à se connaitre. Enfin, si tu veux que je sois ton ami

Moi en souriant: Bien sûr que je le veux

Manu: Alors amis?

Moi: oui amis

Il me prend à nouveau dans ses bras

Moi: Manu

Manu: hum?

Moi: Tu devrais arrêter de me prendre dans tes bras comme ça

Manu: oh pourquoi?

Moi: parce que je risque de m'habituer

Manu: et bien commence déjà à t'y faire parce que ce n'est que le debut...