Mon Roi
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Chapitre 3 Mon Roi 3

Adélie n'en revenait pas le Roi avait osé. Dans la coutume seule deux époux peuvent accorder leurs vêtements. Elle se sentait très mal à l'aise avec toute la cours qui l'observait ainsi vêtu.

Gustave semblait fier de son manège. Il avait élaboré un plan pour la faire tomber amoureuse de lui. D'abord il lui enverrait plein de messages subliminaux comme celui-ci pour lui faire comprendre son attirance.

« - Avez-vous bien dormis aujourd'hui ma chère? Demanda-t-il en lui tendant son bras

- Formidablement bien Votre Altesse, le lit est très confortable, répondit elle en lui prenant le bras »

Leur conversation continua devant la coure ébahit. Quelques jeunes femmes faisaient la moue par jalousie.

Adélie paraissais si petite à coté du Roi. Ils étaient l'opposé l'un de l'autre. Gustave était très grand, musclé, ses cheveux étaient bruns et ses yeux bleus. Adélie quant à elle, était petite et maigre, elle n'avait pas beaucoup de poitrine, ses cheveux bouclé blond et ses yeux noisette lui conféraient un charme irrésistible.

Gustave n'était pas le premier à l'envisager. De nombreux paysans vivant autour de sa maison avaient demandé sa main mais elle avait toujours refusé. Adélie restait le genre de jeune femme qui croyait en l'amour.

« - Votre Altesse ? Dit-elle poliment, qu'adviendra-t-il du chef des soupes?

- Voyez votre main? Quant elle sera entièrement guérie, il pourra sortir du cachot. »

Adélie sourit, le chef ne serait donc pas tuer. Elle regarda sa main bandée. Certes elle avait été blessée physiquement mais cela ne valait une vie.

Le Roi l'amena jusqu'à un petit salon à l'écart de la coure. Quelques canapés et fauteuils en cuire disposés de façon à facilité les discussions.

Adélie s'assit sur un divan en face du Souverain. Il paraissait tellement à l'aise face à elle. Elle avait gardé les genoux bien serrés sous sa robe et elle avait posé ses mains à plat sur ses cuisses.

« - Ma chère détendez vous je vous pris, lui dit-elle

- Je suis tout de même face au Roi de Vésan votre altesse...

- Comme vous voudrez après tout, ria-t-il, parler moi de vos parents »

Adélie fut un peu décontenancée face à la demande de son Roi mais elle s'exécuta. Elle attachait beaucoup d'importance à sa famille.

« Bien, mon père est jardinier au palais, il s'occupe de vos verrières en ce moment, quant a ma mère elle est resté dans notre maison au village, c'est une femme très indépendante, cela ne la dérange pas d'être seule. »

Gustave buvait ses paroles, il adorait la voir parler de sa famille, une chaleureuse lueur apparaissait dans ses yeux.

« - Vous n'avez pas de frères ou de sœurs ? Questionna-t-il

- Quand j'eu deux ans ma mère tomba enceinte, mais l'accouchement se passa mal, le bébé mourût et ma mère fut gravement blessée, par la suite le médecin nous a dit qu'elle ne pourrait plus porter d'enfant. Alors non je suis fille unique. »

Ils continuèrent de discuter sur la famille d'Adélie quand la Reine-Mère fit son irruption.

Elle lança un regard noir à Adélie et sourit à son fils.

« Mon fils, comme vous êtes beau aujourd'hui ! S'exclama-t-elle

- Merci mère

- Mais dites-moi pourquoi avez-vous assortie votre tenue à ... la domestique ? Questionna-t-elle les lèvres pincées

- Si j'ai envie d'être assorti à cette belle jeune femme, n'en ai-je point le droit ?

- Cela est indécent

- Je suis le Roi, c'est mi qui décide de ce qui est décent ou non maintenant si vous vouliez bien nous excuser, nous parlions. Dit-il froidement. »

La Reine-Mère fit une brève révérence et quitta la pièce furieuse.

Un garde entra dans la pièce à son tour. Il se dirigea vers le Roi, fit une révérence avant de lui parler.

« Votre Altesse, vos conseiller ont besoin de vous, il y a un problème... »

Gustave le fit taire d'un signe de main.

« Je vous demande pardon, je dois vous fausser compagnie »

Il se leva et quitta la pièce rapidement. Adélie resta seule assise sur le divan alors que la coure l'observait de loin.

Elle essaya tant bien que mal de s'éclipser discrètement en vain, la coure la fixait. Adélie décida de regagner les sous-sols dans l'espoir de parler à Flore..

En descendant les escaliers réservés aux domestiques, Adélie se rendit compte qu'elle était toujours vêtue de sa grande robe bleue. Elle peina à passer dans les petits corridors mais réussit tout de même à atteindre sa chambre ou son ancienne chambre, elle ne savait plus trop.

Elle espérait y trouver Flore, sa confidente.

Mais en pénétrant dans la petite pièce sombre elle comprit que Flore était en plein travaille.

Elle s'assit sur son petit lit. Sa robe prenait tellement de place que la chambre paraissait encore plus étroite.

Soudain elle fut prise d'une panique qu'elle ne pouvait surmonter. Elle retira précipitamment son jupon et son corset afin de pouvoir respirer. Ainsi en sous vêtement, elle s'effondra sur son lit.

Elle observait le plafond craquelé quand elle se rappela d'une chose.

Elle se leva pour farfouiller sous son lit. Une petite boite en métal rouillé et scellé avec un cadenas s'y trouvait.

Adélie portait de jour comme de nuit un petit collier en argent. La chaine était si fine que beaucoup ne le remarquait pas. LE pendentif était une clef, la clef du cadenas.

Elle s'empressa de l'ouvrir. Il y avait une lettre que sa mère lui avait envoyé en arrivant ici puis une lettre de son père qu'il avait envoyé quand il était partis travailler au palais et enfin un petit carnet renfermant ses dessins. Bien entendu il y avait un crayon de bois.

Adélie sourit en revoyant ces souvenirs. Elle prit le carnet dans ses mains. Son nom était écrit en lettres doré dessus « Adélie Bauduin ».

Pratiquement toutes les pages était couverte de croquis et dessins. Elle s'empressa de prendre son crayon et de noircir une nouvelle page. Elle s'appliqua à réaliser le portrait du Roi.

Quelques minutes plus tard elle admirait son œuvre. Il aurait été plus joli si elle avait eu de la peinture mais le crayon lui suffisait.

Subitement la porte de la chambre s'ouvrit. Adélie prit peur et cacha la boîte métallique et son contenu sous le lit. Forte heureusement ce n'était que Flore. Celle-ci accouru prendre son amie dans ses bras en la voyant.

« - Adélie dieu soit loué tu vas bien ! Cela fait deux jours que tu as disparu et je refusais de croire les rumeurs ! S'exclama-t-elle

- Flore tu m'as tellement manquée ! De quelles rumeurs parles-tu ?

- On dit que tu es devenu la favorite du Roi et... »

Elle cessa de parler en examinant la pièce. Les jupons et le corset en soie d'Adélie y étaient éparpillés.

«- Adélie... tu es la favorite du Roi ?! s'écria-t-elle

-Non parle moins fort on risque de t'entendre. Je ne suis pas la favorite du Roi mais il m'a prise en amitié je crois... »

Adélie lui raconta les dernières heures passée avec le Roi en détaille. Flore n'en revenait pas.

Après avoir rit de bon cœur ensemble, Adélie décida de remonter dans la chambre que le Roi lui avait assigné. Flore l'aida à se rhabiller, elle était habituée vu qu'elle s'occupait de la Reine-Mère.

Adélie remonta aussi discrètement qu'elle le pu les corridors jusqu'à sa chambre.

Elle espérait que le Roi ne s'étais pas rendu compte de son absence hélas c'était le cas.

Il l'attendait, assit sur un fauteuil, les jambes croisés et le regard contrarié.

« Votre Altesse ! s'écria Adélie surprise »

Il se leva pour contourner le lit et la rejoindre.

« -Je ne m'attendais point à vous voir ici...

-Adélie, dit-il calmement, je me suis inquiété de ne pas vous trouver dans le palais, où étiez-vous ?

-Je... Pardonner moi Votre Altesse j'étais parti voir mon amie dans les corridors des domestiques... »

Adélie avait baissé les yeux au sol. Le Roi s'approcha d'elle et releva son menton avec son index. Ce contacte perturba beaucoup la jeune fille qui sentait ses joues rosir.

Mais comment refuser quoi que ce soit au Roi ? Elle se laissait faire décontenancée mais ce contacte ne lui déplaisait pas non plus.

Gustave hésita à remonter sa main sur la joue de la jeune femme mais il se ravisa de peur de l'effrayer.

«J'aimerais que ce genre d'incident ne se produise plus, je n'ai pas que cela à faire de vous chercher dans l'immensité du palais, comprenez vous, je suis Roi »

La froideur dans la voix du Roi fit peur à Adélie. Alors qu'il s'apprêtait à quitter la pièce elle mourrait d'envie de lui poser l'ultime question.

« Qu'attendez-vous de moi Votre Altesse ? »

Osa-t-elle enfin. Elle sentait son cœur battre dans ses temps. IL avait cessé de marcher mais il était dos à elle.

Adélie cru qu'il s'était déroulé plusieurs heures quand Gustave se retourna enfin.

« Ce que j'attends de vous ? » Il parut hésiter un instant « Vous êtes d'une rare beauté Adélie, aussi je ne vous forcerait point et j'attendrais que vous soyez prête »

Il annonça cela en quittant la chambre. Adélie ne compris pas tout à fait ce que Le Souverain entendant par là mais elle se contenta de cette réponse.

Alors qu'elle s'apprêtais à quitter sa robe pour plonger dans son bain, la porte s'ouvrit..

La porte s'ouvrit, deux gardes firent leur entrée suivie de la Reine-Mère.

Adélie se sentit très vulnérable sans le Roi à ses cotés.

« -Alors comme ça mon fils est éprit de vous ?

-Comment ça votre Majesté ? S'étouffa Adélie

-Mon fils, Le Roi, est éprit de vous mademoiselle et je ne sais qu'elle magie avez-vous utiliser pour cela mais je n'hésiterais pas à vous mener sur le bûché pour sorcellerie s'il le faut. Le Roi de Vésan d'épousera pas une simple roturière !s'exclama la Reine Mère »

Adélie était impressionnée par cette femme. La peau pale, les cheveux ébènes et les yeux brun. Elle avait tout d'une sorcière.

Adélie déglutit, devait elle prendre les menaces de cette femme au sérieux, cette même femme qui fut reine avant ?

Néanmoins elle décida de trouver Son Souverain pour lui faire part des menaces de sa mère. Elle n'avait aucune autre solution, elle petite domestique.

Arrivée devant les appartements du Roi, une dizaine de soldat montaient la garde armé jusqu'aux dents. Adélie hésitait un instant à rebrousser chemin mais elle tenta tout de même de s'approcher.

Elle toqua à la porte et aucun garde ne bougea, elle se détendit, elle avait donc la permission de venir.

Elle frappa une seconde fois sur les grandes portes en bois massif orné d'or. Aucune réponse, elle tenta le tout pour le tout et pénétra dans la pièce.

Elle était sombre. Seules quelques bougies dansaient sur une table.

« Votre Altesse ? » s'avança-t-elle timidement.

Toujours aucune réponse, peut être était-il absent. Elle s'apprêtait à sortir quand du bruit li vint de la salle de bain.

Gustave surgit dans la pièce. Il était en pantalon, il ne portait plus sa chemise. Adélie surprise détourna le regard en rougissant, elle en avait déjà trop vue.

Le torse lisse du Roi possédait des muscles saillants qui avaient accéléré les battements du cœur de la jeune femme.

« Dieu qu'il est beau » pensa-t-elle

Le Roi fut amusé devant la gène de cette dernière, il enfila sa chemise sans la boutonner afin de mettre la jeune femme à l'aise.

« -Vous désirer me voir ? Questionna-t-il

-Je...euh...bien... »

Adélie avait du mal à reprendre contenance, elle en avait même un court instant oublié la raison de sa venu.

«- Sa Majesté votre mère m'a rendu visite il y a quelques minutes. Elle m'a menacé de me faire brulé vive si... je ne sais pour qu'elle raison...

-Ma mère ? Victorine ?ria-t-il

-Oui Sa majesté la Reine-Mère, répondis Adélie sans en restant sérieuse

-Pourquoi a-t-elle dit cela ?

-Je l'ignore Votre Altesse mais elle a dit que vous étiez éprit de moi et si vous veniez à m'épouser elle me fera passer pour sorcière... »

Gustave ne riait plus. Son visage s'était subitement assombrit.

« Est...Est-ce vrai Votre Altesse ? Hésita Adélie

-Non vous ne serez point brûle sur le bûché, la rassura le Roi

-Je ne parle point de cela Votre Altesse, est-ce vrai, êtes vous éprit de moi ? »

Adélie regrettait de suite ses questions de peur que le Souverain se mette en colère. Celui-ci s'avança vers elle. Son cœur battait à tout rompre.

Gustave le savait il tentait le tout pour le tout, soit elle le repoussait et tout serait terminé, soit ... il ne savait pas ce qu'il se produirait si elle ne le repoussait pas.

Seule quelques dizaines de centimètre les séparaient désormais. Le Roi mesurait bien deux tête de plus que la jeune femme.

Il déposa tendrement sa grande main orné de bague sur la joue d'Adélie. Elle s'embrasa immédiatement.

S'approchant encore un peu d'elle il murmura

« Je ne peux vous mentir Adélie, vous faites battre mon cœur sans que je ne puisse rien contrôler... »

Sa voix était grave et suave. Son souffle avait atteint le cou d'Adélie. Elle sentait des décharges électriques jusque dans son échine et un étrange sentiment semblait lui tordre les entrailles. 3

Malgré cela elle ne pu s'empêcher de sourire. Elle chuchota, son corps pratiquement collé à celui du Roi.

« Depuis que vous m'avez sauvé ce soir là, vous me faites tourner la tête, Gustave »

Elle avait prononcé son prénom en le regardant droit dans les yeux. Le Roi fondit sur elle instantanément

            
            

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