Chapitre 5 Liam

J'arrive devant les locaux de l'entreprise et gare ma Lamborguini à l'entrée. Le voiturier en charge se précipite vers moi pour venir et récupérer la voiture, un dernier coup d'œil sur ma montre en or avant de sortir de l'habitacle, je constate que j'ai un retard de cinq minutes.

Pas grave, c'est moi le boss

Mes lunettes de soleil au yeux, je lance les clés à Arnaud qui s'empresse de monter dans la voiture et la conduire jusqu'au parking souterrain de l'entreprise.

Pas de temps pour ça moi.

Il viendra me remettre les clés tout à l'heure.

La démarche toujours confiante et le charisme habituel dans mon costume sur mesure noir, une paire italienne dernière crie au pied, je me dirige vers l'entrée de l'immense Building où est écrit en très grand O'connor corporation perché tout en haut.

Le portier s'exécute de m'ouvrir la porte et se courbe en signe de salut.

Je pénètre dans le hall en retirant mes lunettes, l'expression du visage complètement neutre et Liz l'une des réceptionnistes présente, d'une quarantaine d'années m'accueille avec le sourire au lèvre.

- Monsieur O'connor

- Liz, comment allez vous? dites à votre mari qu'il a fait un excellent travail.

- bien monsieur, merci, je n'y manquerai pas.

Liz fait parti des rares personnes autorisés à me parler.

Son mari, Josh est le propriétaire d'un garage où il est lui même mécanicien. Il m'a aidé il y'a peu avec la carrosserie de ma Maseratti, quelqu'un l'avait rayé dans le parking de l'entreprise et Liz m'avait gentiment proposé l'aide de son mari.

Même si je m'en doute un peu de la personne à l'origine de cette attentat, j'ai préféré laisser tomber.

Je me dirige vers les ascenseurs faisant s'écarter sur mon passage les quelques personnes présentes autour de moi.

Les regards de convoitises des femmes ne me surprennent pas, et celles d'admiration et de craintes de certains hommes sont monés courants.

Normal je ne suis pas n'importe qui.

J'appuie sur le bouton d'appel et patiente quand mon téléphone se mets a vibré dans la poche de mon pantalon, je le retire et remarque que c'est juste un message d'une des p*tes que je me tape de temps en temps et donc je ne connais jamais le nom.

1 message non lu de p6 et 1 pièce jointe

J'ouvre le message sachant pertinament ce que je risque d'y lire et c'est sans surprise que quand je clic sur la pièce jointe, la photo d'une femme vêtu d'un très légère bikini extrêmement sexy devant un miroir s'affiche.

P6

Salut! Liam

On passe la soirée ensemble ?

J'ai acheté cet ensemble juste pour toi. J'ai hâte que tu me l'enleves, tu me manques.

Réponds moi vite, je t'ai prévu un truc de ces trucs, tu vas adorer.

Je souris face à sa provocation et m'apprête à répondre quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent devant moi. J'entre les yeux sur mon téléphone et appuies sur le quarantième et dernier étages, les portes s'apprêtent à se refermer quand quelqu'un se jette sur moi.

Mais c'est qui cette imbécile?

Mon téléphone tombe dans un bruit lourd et l'ascenseur entame sa monter.

C'est une jeune femme qui s'est jeté sur moi et qui se trouve encore collé à moi et ne semble même pas s'en soucié.

Il se dégage d'elle une odeur délicieuse

- hum hum

- ah pardon, veuillez excuser, je voulais entrer avant que l'ascenseur...

Elle commence à parler la tête baissé et quand elle la relève pour voir qui elle à bousculé, les mots meurt dans sa bouche

- Mon....monsieur O'connor !

- Vous ?

Quel surprise, j'étais moi même surpris de voir ma secrétaire en face de moi.

Celle que d'habitude je ne vois jamais et que bizarrement aujourd'hui je vois en peu trop.

Elle porte toujours cet horrible pull en laine et cette jupe, pourquoi s'habille t'elle comme une mamie de soixante dix ans? Même Liz qui est beaucoup plus âgée, est beaucoup plus classe.

Bon sa ne me regarde pas.

- Mademoiselle...

- Dolly Donovan monsieur.

Elle arrange ses énormes lunettes, cette fille n'a vraiment pas confiance en elle, ça se voit.

- Donovan, désolé Donovan, j'ai dû mal avec les nouveaux employés

- je suis là depuis deux ans monsieur

- c'est ce que j'ai dis, vous êtes encore nouvelle pour moi.

Je ne devais pas montrer que sa remarque m'avais piqué, et puis depuis quand on fait une remarque à la bouche qui nous nourri sans autorisation ?

- votre téléphone!!!!.

Dit elle en le ramassant du sol

merde il est foutu, je sens que je vais vraiment passé mon week-end seul moi

- oh mon dieu, désolé je suis vraiment désolé monsieur, je vous en achèterez un autre

Un sourcil haussé, je la regarde pour voir si elle blague ou pas et vue son expression, elle est très sérieuse.

Elle tient dans sa main le dernier iPhone pas encore disponible sur le marché et elle ose dire qu'elle va pouvoir le remplacer.

Ça se voit qu'elle ne connaît rien sur les téléphones. Je récupère mon cellulaire entre ses mains pour le remettre dans ma poche et constate avec étonnement qu'elle possède des mains d'une incroyable douceur.

Liam c'est pas le moment.

- c'est pas grave, je vais en acheter un autre

- d'accord mais coupez au moins une partie de l'argent que vous avez besoin sur mon salaire

- vous êtes sérieuse là?

Cette femme est vraiment bizarre.

- oui!!! Pourquoi ???

- laissez tomber

- mais

- obéissez c'est moi votre patron

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent à notre étage, et je m'apprête à sortir

- et si vous voulez vraiment vous faire pardonner, dites vous que vous me devez un service.

On ne sait jamais, il est toujours bon d'avoir une carte à sa manche, elle pourra me servir un jour et vue la manière dont elle a rougi quand je l'ai regardé, c'est clair que je ne la laisse pas indifférente.

Je sors et laisse derrière moi la douceur enivrante de son parfum qui emplissait mes narines depuis qu'elle est entrée dans cette ascenseurs et s'est collée à moi, vous ai-je dit à quelle point cette femme pouvait sentir bon? C'est ma première fois que je me dis qu'une femme sent bon et je dirais même que c'est le seule point positif qui se dégage d'elle.

Elle sent divinement bon.

Je me dirige vers mon bureau et m'arrête quand je vois la bombas qui me sert d'assistante sortir du sien.

Sa ne m'étonnerait pas si j'apprends qu'elle n'espionne.

Toutes les femmes veulent être la futur madame O'connor.

Depuis que j'ai repris les rênes de l'entreprise familiale, je suis devenu l'un des hommes les plus riches des États-Unis.

Cette entreprise a été fondé par mon grand père et est présent un peu partout dans le monde, même au Cameroun en Afrique.

Le siège social est ici à Manathan.

Étant un des célibataires les plus en vue, tout le monde veut tenter sa chance.

- monsieur O'connor. Dit elle de sa voix mielleuse

Je la regarde quelques secondes, même si je n'aime pas le timbre trop aigu de sa voix, faut dire qu'elle est un bon coup et habillé ainsi avec son décolté plongeant, je crois que j'ai de quoi me mettre sous la dent le temps que je me trouve une nouvelle copine.

Elle me sourit et attend que je lui dise quoi faire quand je vois ma secrétaire passé la tête baissé devant moi pour rejoindre son bureau.

Vraiment bizarre celle là.

- Mademoiselle Donovan vous êtes en retard. Dis je le ton ferme en regardant ma montre

- mais... Dit elle en rougissant. Je suis vraiment désolée monsieur

- que cela ne se reproduise plus, la pause est finie depuis dix bonnes minutes maintenant.

- oui monsieur, excusez moi

Oui j'ai retenu son nom et alors? Je ne suis pas insensible qu'à même, c'est juste qu'elle ne me disait rien mais je me rends compte que si elle travaille vraiment pour moi c'est la moindre des choses, même Ashton qui est de l'autre côté de l'entreprise connaît comment elle s'appelle.

- toi dans mon bureau. Dis je en m'adressant à Émily

Si je suis condamné à passer le week-end seul dans mon grand appartement, faudrait que je me mette bien aujourd'hui.