Chapitre 7 L'expression de gratitude

Pour une raison quelconque, Franklin a continué à la tenir même après avoir quitté la boîte de nuit. Son chauffeur avait déjà garé la voiture à l'entrée, et il a respectueusement ouvert la porte du siège arrière.

« Je vais conduire moi-même. » Sur les paroles de Franklin, le chauffeur lui a remis les clés de la voiture, il s'est incliné, puis il s'est écarté.

Sentant que l'homme froid et silencieux n'avait pas l'intention de la laisser partir, Mary a décidé de parler plus fort. « Merci pour ce soir, M. Leng. Je crains de ne pouvoir bien vous remercier pour l'instant. Mais s'il y a une chance pour l'avenir, j'espère pouvoir exprimer à quel point je vous suis reconnaissante pour votre gentillesse. Encore une fois, merci beaucoup. Je vais partir maintenant. » Puis, elle s'est libérée des bras de Franklin et a incliné la tête en signe de gratitude.

Franklin savait qu'elle essayait de se débarrasser de lui. « Elle prétend qu'elle veut me rendre la pareille, mais à l'avenir, et pas maintenant? Je ne croirai pas une telle excuse. Je suis sûr que je ne la reverrai plus après l'avoir laissée partir ce soir. Est-ce ainsi qu'elle compte m'échapper? Je ne tomberai pas dans le panneau », s'est dit l'homme.

Au début, cependant, il n'avait aucun plan particulier concernant cette femme. « Je voulais juste la ressentir pendant un moment, même si elle n'est pas la femme que je porte dans mon cœur. Je veux juste prétendre qu'elle la remplace, et chercher le réconfort que je peux trouver. Je n'aurai peut-être plus jamais une telle occasion.

Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit si désireuse de s'enfuir. Je l'ai sauvée, mais elle veut juste se débarrasser de moi. Eh bien, elle va avoir une surprise. C'est de sa faute, après tout, si elle a eu de tels beaux yeux.

Mary savait que Franklin était un homme intelligent, et bien qu'elle l'apprécie beaucoup, elle voulait vraiment rentrer à la maison le plus tôt possible. « Je ne suis personne, et je n'appartiens pas aux cercles sociaux qu'il fréquente. Si je fais une autre erreur en impliquant des gens comme lui, ce sera certainement ma fin. »

« Si tu veux vraiment exprimer ta gratitude, alors monte dans la voiture. » Avant même qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, Franklin avait déjà pris son bras et l'avait poussée sur le siège passager. Ses protestations n'ont eu aucun effet. L'homme avait réussi à fermer la porte et à faire le tour de la voiture en un clin d'œil. Il s'est installé dans le siège du conducteur et a mis le moteur en marche, ses mouvements étant si rapides et fluides que Mary n'a pas eu le temps de réagir.

Mary a toujours aimé un homme décisif. « Ce type était vraiment cool à l'instant. Si j'étais encore la même jeune fille d'une famille riche, je n'aurais aucun scrupule à tomber amoureuse de lui.

Mais je n'ai pas le droit d'agir selon ma volonté dans les circonstances actuelles. En tant que fille unique de mes parents, je n'ai d'autre choix que d'en assumer toute la responsabilité. Je suis adulte maintenant. Je devrais abandonner les fantasmes enfantins de la fille naïve que j'étais », s'est persuadée Mary.

Elle était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne réalisait pas que la voiture était déjà en marche. Un malaise s'est installé dans son cœur, mais elle a forcé un sourire. « M. Leng, où m'emmenez-vous? »

Franklin n'a rien dit, et ne l'a même pas regardée. Il s'est concentré sur la conduite. Devant le silence de l'homme impassible, Mary s'est remise à rêver. Heureusement, elle a réussi à se convaincre de soulager son inconfort, quoique progressivement. Elle n'était pas une fille innocente qui croirait facilement qu'elle avait capturé le cœur d'un homme de toute façon.

Et même si elle ne connaissait pas ce M. Leng très bien, elle pouvait dire, d'après ce qu'elle avait vu dans la salle VIP, qu'il était très riche et très puissant. Dieu doit l'avoir beaucoup favorisé, en lui accordant non seulement une bonne origine familiale, mais aussi une belle apparence et une silhouette magnifique.

Il doit avoir une horde d'admirateurs après lui. Elle se considérait assez jolie, mais elle n'était pas si jolie que ça. Certainement pas une beauté extrême de toute façon. Mary croyait que l'homme en face d'elle ne serait jamais attiré par quelqu'un comme elle. Il a dû être entouré par différentes sortes de belles femmes toute sa vie.